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EVALUATION OF DIFFERENT PRIMERS AND DNA PREPARATIONS FOR MOLECULAR DIAGNOSIS OF HUMAN AFRICAN

4. DISCUSSION AND CONCLUSION

12 T+ 11 (92) 1 (8) 0 12 (100) 0 0

82 Pl+ 7 (9) 14 (17) 61 (74) 5 (6) 20 (24) 57 (70) 99 C+ 1 (1) 8 (8) 90 (91) 5 (5) 14 (14) 80 (81) 32 C- 1 (3) 0 31 (97) 0 3 (9) 29(91)

Sur les 12 malades (T+), les 12 ont donné un résultat positif avec le DNeasy, 11 ont été positifs avec le chelex et 1 douteux en triplicate. Sur les séronégatifs, les résultas sont aussi très proches, ainsi que d’ailleurs sur les suspects ou séropositifs non confirmés parasitologiquement, dont les résultats douteux concernent respectivement 10% (chelex) et 16% (DNeasy) des sujets. Là encore, ces résultats discordants se localisent à plus de 90% chez les sujets ayant présenté une réaction positive au CATT mais non confirmés parasitologiquement. Aucune des différences entre les 2 méthodes n’est significative.

4. DISCUSSION AND CONCLUSION

Nos résultats confirment ceux d’études précédentes sur la meilleure sensibilité de la PCR (sur sang) par rapport aux tests parasitologiques [1]; [2]; [6]; [8]; [9], et la meilleure spécificité par rapport au CATT test qui génère beaucoup de faux-positifs. Il faut signaler que la bonne sensibilité de la PCR conduit à son l’utiliser de plus en plus comme méthode de diagnostic dans d’autres maladies parasitaires, par exemple la leishmaniose cutanée et viscérale, le paludisme, la maladie de Chagas. En matière de THA, son intérêt principal pour le diagnostic se situe notamment pour le diagnostic précoce et le suivi post-guérison, étant donnés la présence fréquente de porteurs asymptomatiques, les parasitémies souvent faibles et fluctuantes, et la difficulté d’établir un diagnostic de guérison avec les techniques classiques.

Dans notre étude, la PCR avec les amorces TBR a semblé être un test spécifique puisque tous les sujets sains n’ayant jamais habité en zone d’endémie se sont révélés négatifs, ainsi que 95% des sujets C- (sujets sérologiquement négatifs mais vivant en zone d’endémie). Nous avons observé, à l’instar d’autres études d’autres avant [1] ; [10], que des problèmes de reproductibilité se posent sur les sujets séropositifs non confirmés parasitologiquement, pour lesquels d’ailleurs la décision de traiter ou non fait toujours l’objet de controverses. Une des raisons (mais peut-être pas la seule) des fausses positivités observées avec les amorces TBR pourrait être liée au fait que TBR

est spécifique de Trypanosoma brucei sensu lato, y compris T.b.brucei, considéré non pathogène pour l’homme, mais qui pourrait causer des infections temporaires. Une autre possibilité serait constituée par un portage de parasites à très faible parasitémie qui ne permettrait pas la détection d’un amplicon à chaque réaction.

Il serait donc souhaitable d’avoir des amorces spécifiques de T.b.gambiense, et c’est dans ce sens que nous avons testé 2 amorces récemment décrites (TgsGP et ESAG). Malheureusement aucun échantillon de terrain, y compris provenant de malade, n’a donné d’amplification avec ces amorces. Il n’est pas impossible que la résine utilisée pour enlever les inhibiteurs de Taq Polymerase (Chelex) ne soit pas adaptée à des PCR de ce type, pour des détails que nous ignorons. L’utilisation du DNeasy comparée au Chelex n’a pas entraîné d’amélioration avec les amorces TBR. Un autre inconvénient des amorces décrites spécifiques de T.b.gambiense réside dans le fait que 2 PCR successives sont nécessaires pour obtenir un bon résultat selon leurs auteurs.

Nous pensons que dans un contexte tropical, et sur une maladie comme la THA qualifiée de ‘maladie du bout de la piste’, si la PCR doit être utilisée, il faut essayer de simplifier au maximum les procédures de prélèvement, d’extraction, et d’amplification, pour un meilleur prix possible. Actuellement, la combinaison Chelex et TBR semble bien adaptée en tenant compte des paramètres tropicaux y compris le coût, même s’il est souhaitable d’obtenir une meilleure spécificité. Actuellement, cette technique peut constituer une aide à la décision thérapeutique, mais ne peut pas, à elle seule provoquer la décision. De nouveaux marqueurs semblent nécessaires afin d’affiner le diagnostic, ainsi qu’une simplification des procédures de prélèvement sanguin.

ACKNOWLEDGEMENTS

To the National Control Programmes of Côte d’Ivoire and Bénin, and the technical staff of Institut Pierre Richet and Programme de Recherche Clinique sur la Trypanosomiase de Daloa. To IRD and Joint FAO/IAEA Division for support.

REFERENCES

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[10] GARCIA, A., JAMONNEAU, V., MAGNUS, E., LAVEISSIÈRE, C., LEJON, V., N’GUESSAN, P., N’DRI, L., VAN MEIRVENNE, N., BÜSCHER, P.

Follow-up of Card Agglutination Trypanosomiasis Test (CATT) positive but apparently aparasitemic individuals in Côte d’Ivoire: evidence for a complex and heterogeneous population. Tropical Medicine and International Health, 5:

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MOLECULAR DIFFERENTIAL DIAGNOSIS OF AFRICAN