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III. CHAPITRE III: RESULTATS ET DISCUSSION

2. DISCUSSION

Nous analysons les résultats de notre recherche partant des tableaux pour confirmer ou infirmer nos hypothèses suivantes:

 Un manque d’information et de formation sur la production des déchets d’activité de soins et leurs risques infectieux

 Non respect d’utilisation du matériel facilitant la gestion des déchets d’activité de soins au cours de la réalisation des soins.

 Un défaut de conscience et d’esprit de responsabilité par le personnel de santé.

 Manque d’éveil et de vigilance.

 Ignorance du risque et d’impact des déchets d’activité de soins.

Eléments d'identité du répondant

A la lumière du tableau N° 3 :

Les résultats montrent que 66,67% de nos enquêtés se retrouvent dans les tranches d'âge inferieur a 30 ans.

Dans notre enquête dans cet hôpital nous contons que le choix était tombé plus chez le sexe féminin que le masculin. Chose qui peut s'expliquer par le faite que nous avons trouvé dans les différents services plus de femmes que les hommes, 58,33% de nos enquêtés étaient du sexe féminin.

Nous constatons que nos enquêtées sont à 72,22% des infirmiers(es), 22,22% des aides- soignants et 5,56% des laborantines.

Notre échantillon est reparti dans 07 services et le service des urgences médicales chirurgicales vient au premier rang avec 33,33% contre25 % pour la chirurgie générale. Nous remarquons que les personnes enquêtées ont moins de 4ans d'ancienneté soit 61,11% dans cet hôpital et plus de 15 ans représentent seulement 19,44% de tout nos enquêtés.

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I.

Connaissance du personnel sur les DAS

 Ce tableau N°4 stipule que, 33,33% des participants savent que le déchet est un objet que l’on pourrait jeter, pour 30,56% c’est un résidu qu’on ne peut plus utiliser et 19,44% trouvent que le déchet est une ordure.

Ce résultats coïncident ceux de BENABBES Hakim dans son étude ’’Evaluation du

système de gestion des DMPS’’ que 29,1% c’est un résidu qu’on ne peut plus utiliser,

19,4% c’est un objet que l’on pourrait jeter et 13,8% c’est un objet inutile et sans valeur.  Nous constatons dans ce tableau N°5 que 100% des participants ne connaissent Pas des référence, quelle soit législatives et ou règlementaires nationales en rapport avec la gestion des DAS.

Les DAS sont une source de contamination chez 66,67% des participants, alors 25% considèrent les DAS comme une source de contamination et ils gênent l’activité du personnel.

Pourtant Il est reconnu que sur l'ensemble tous les déchets produits par les soins de santé à peu près 85% ne sont pas dangereux. Les déchets restants de l'ordre de 15% sont considérés comme dangereux. Ils contiennent du matériel qui peut être infectieux, toxique ou radioactif (l’OMS).

 Tableau N° 07: Presque 50% des participants ne connaissait aucune classe de déchets. Les déchets infectieux, biologiques et anatomiques sont les plus cités avec 19,44%, suivis des déchets ménagers et infectieux avec 11,11%.

Les DAS sont classés en Trois grandes classes dits (6) :

Les déchets à risques (DASRI), les déchets domestiques (DAOM) et les déchets spécifiques (plâtre, les produits périmés et relief de repas revenants des services des maladies contagieuses).

 Dans le tableau N°08, les DASRI, biologiques, anatomique sont les plus cités comme déchets produits dans les services avec 27,78%, suivi de 11,11% ont répondu que les catégories de déchets produit dans les services sont les DAOM et DASRI.

Selon l’OMS les services produisent des déchets et sous produits divers comme : les déchets infectieux, anatomiques, les OPCT, les produits chimiques, pharmaceutiques et

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autres déchets qui ne présentent aucun danger biologique, chimique, radioactif ou physique particulier.

Dans le tableau N° 09 : 11,11% ont donné la réponse exacte des significations des initiales DAS, DASRI et DAOM. La signification du terme DASRI était connue par 8,33% des participants, 8,33% connaissent exactement ce que signifient DASRI et DAOM et 8,33% ont donné la signification des DAS et DASRI.

 Le tri est utile pour 94,44%des participants, et 5,56% ne voient pas l’utilité de la séparation des déchets.

 Connaissance des codes de couleur réglementaires correspondant aux types

des déchets :

- 72,22% des participants ont répondu que le récipient jaune est réservé pour OPCT.

- 58,33% ont donné la réponse exacte sur le code de couleur réservé pour le conditionnement des déchets infectieux DASRI.

- 13,89% ont donné la réponse exacte sur le code couleur réservé pour conditionnement des déchets chimiques et toxiques.

- 69,45% trouvent que les sacs collecteurs noirs sont réservés pour les DAOM. Ceux-ci coïncident avec les articles du journal officiel de la république Algérienne N°78 Art. 4. — Dès leur génération, les déchets d’activités de soins sont pré-collectés dans des sachets prévus à cet effet.

Art. 8. — Les déchets infectieux coupants, piquants ou tranchants doivent, avant leur pré-collecte dans les sachets prévus à cet effet, être mis dans des récipients rigides jaunes et résistants à la perforation, munis d’un système de fermeture.

Art. 9. — Les déchets infectieux doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques d’une épaisseur minimale de 0,1 mm, à usage unique, de couleur jaune, résistants et solides et ne dégageant pas de chlore lors de l’incinération.

Art. 11. — Les déchets toxiques doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques de couleur rouge à usage unique, résistants et solides.

 La totalité des participants estime que les DAS exposent le personnel soignant à des risques de santé. Le risque est du à la présence de micro-organismes

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Les risques peuvent être de nature infectieuse, traumatique, psycho émotionnelle, mécanique, toxicologique, radioactive ou liée à la manutention. Les résultats confirme la notion de l’OMS : « les DAS constituent un réservoir de micro-organismes susceptibles d’infecter les patients hospitalisés les personnels de santé et le grand public ».

Il convient de dire que la connaissance n'est bonne dans l'ensemble. Cette particularité vaut la peine de relever.

II.

Moyens et manipulation des DAS

Le tri des déchets à la source est respecté par le personnel soignant chez 77,78%, alors que 22,22% n’assurent pas le tri des DAS.

- Dans presque 77,78% des réponses, les règles du tri et du conditionnement des déchets sont respectées par le personnel, les participants assurent le tri par des sacs et récipients différents.

- Les règles du tri et du conditionnement des DAS ne sont pas respectées par le personnel a cause d’une manque de formation, présence des déchets à risque mélangés avec les déchets sans risques et par négligence).

 Environ 83,33% des participants confirment l’absence d’un local pour le stockage intermédiaire des déchets dans leurs services respectifs. Lorsque ce local existe, il est dans la salle de soins, sous les rebordes des fenêtres ou derrière les portes.

Alors que dans la théorie on trouve que le stockage intermédiaire faut respecter l’emplacement loin des malades et proches de la porte du service ; et accessible que pour le personnel autorisé.

L'attitude du personnel est différente face aux déchets de soins dans leur gestion. La culture d'une personne peut avoir un impact positif ou négatif face la façon de gérer les déchets. Le fait de n'est pas garder longtemps les déchets dans le service et les évacuer à temps est une bonne attitude cela se confirme dans le tableau N°21 (la collecte des DAS est régulière pour les 55,56% des répondants).

Cependant, le stockage des DAS ne doit pas être gardé pendant plusieurs jours avant l'évacuation et destruction vue le risque qu'il comporte. Ainsi l'évacuation doit être

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journalière ne dépassant pas 3 jours au maximum (OMS 2005). L'hygiène et l'assainissement de service c'est l'affaire de tous.

 Pour la bonne sécurité d'un personnel dans le travail, un matériel approprie doit lui être imposé pour l'utilisation. Au tableau N°23 l'usage du matériel de protection pendant la manipulation des DAS est rare de fois à 47,22% quelque fois à 27,78%, souvent a 8,33%, déclarent nos enquêtés. Ce personnel semble ignorer l'importance de l'usage d'un matériel de protection(le masque, botte, gants) et travail à mains nues.

Les résultats du tableau N° 24 nous montre que, pour résoudre le problème de gestion des déchets hospitaliers au sein de cet hôpital 19,44% des enquêtés ont une besoin en formation sur la gestion des déchets hospitaliers, 11,11% des enquêtés c’est la disponibilité des équipements et du matériels suffisants, alors que 08,33% des enquêtés trouvent que le renforcement du service d’hygiène est la seule solution pour eux.

Les principaux problèmes concernant les DAS sont le manque accru en formation à la gestion des déchets hospitaliers, et le manque de supervision par le responsable de la gestion des déchets. En effet tout le personnel soignant devrait être formé pour comprendre les avantages du système de gestion des déchets d’activités de soins et les responsabilités qu’il aura à assumer.

Par conséquent, les mauvaises pratiques et attitudes de conduites exposent le personnel, le patient et l’environnement à des risques potentiellement dangereux.

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RECOMMANDATIONS

Les déchets liés aux DAS doivent être gérés avec plus d’attention et de rapidité afin d’éviter les nombreuses maladies associées à de mauvaises pratiques, dont l’exposition à des agents infectieux et à des substances toxiques.

1. Les objectifs de ces recommandations qui s’adressent à tous les intervenants sont résumés comme suit :

- Améliorer les pratiques de gestion ;

- Réduire les risques pour protéger et sécuriser les patients hospitalisés,

personnels soignants, personnel chargés de l’élimination, le public visiteur et l’environnement hospitalier et extérieur.

2. Toutes les stratégies et méthodes à adopter doivent à tout prix associer :

 Une maitrise de l’hygiène et de la sécurité pour l’ensemble des étapes (application des précautions standard d’hygiène).

 L’information et la formation de tous les acteurs de l’établissement producteur. 3. L’élaboration et la diffusion effective des procédures écrites et validées visant à normaliser les pratiques de gestion à toutes les étapes, ex : le tri à la source, emballage et conditionnement adapté et sécurisé selon le type et la quantité de déchets d’activité de soins à risque infectieux avec le souci de la traçabilité.

- La promotion et la mise à disposition des matériels et

équipements répondant également aux exigences et aux normes réglementaires, tels que les collecteurs d’OPCT, les sacs de couleurs différentes, les conteneurs, le matériel de transport des DASRI.

- Le contrôle de l’hygiène et la mise aux normes des locaux d’entreposage : intermédiaire et central en les améliorant dans le respect des normes exigées par réglementation normalisant les pratiques de leur nettoyage, désinfection…etc

Sur le plan individuel :

- la mise a disposition des matériels de protection tels que la tenue réglementaire, gants, lunettes,….etc

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Sur le plan collectif :

- Par la mise à disposition des équipements et matériels de sécurité abolissant aux normes.

4. Recommandation face aux DASRI, des personnes ressources doivent être formées pour encadrer la gestion des DASRI et informer et sensibiliser le personnel.

- Les DASRI doivent être traités dans les 72h suivant leur production la qualité de tri doit être améliorée en vue d’optimiser la gestion des DASRI et la rendre moins couteuse.

- Eviter le contact (accident) avec les DASRI pour tout acteur, ex :

recapuchonnage des aiguilles souillées, tri des DASRI a mains nues…etc. - Veiller à la traçabilité car elle garantit la sécurité.

5. La mise en place de la formation :

 Ses objectifs : - Faire connaitre les risques des DAS. - Communiqué des procédures validées - Informer sur la réglementation.

 Ses cibles : - Les gestionnaires, - Les personnels soignants.

- Toute personne intervenant dans la fonction de l’établissement.

 Ses thèmes : la formation doit porter sur :

- Les connaissances concernant les risques, les AES, leur conséquences sur la santé, le codes couleurs.

- La différenciation des DAS suivant leur nature et les risques induits. - Les mesures élémentaires d’hygiène, en priorité le lavage des mains et

les procédures spécifiques de prévention à mettre en place dans les précautions standards.

- L’importance d’éliminer les DASRI des leur production, dans un emballage adéquat.

- Sur la nécessité de refermer soigneusement les récipients. - Sur le respect obligatoire de la fréquence d’évacuation

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CONCLUSION

L’hygiène hospitalière est une spécialité qui requiert des connaissances et compétences, mais également étant un esprit d’éveil et de vigilance. L’avenir de cette discipline repose sur un engagement personnel et collectif et implique la responsabilité de l’ensemble des différents acteurs de santé soit personnel médicale, paramédicale, personnel hygiéniste et autres.

Par ce travail nous répondons aux questionnements de départ et nous atteignons notre objectif principal qui est pour participer et contribuer à l’amélioration dans la conduite et les mesures que doit prendre le personnel face aux déchets d’activité de soins.

Cette étude nous permet de retenir que le système en question présente des

dysfonctionnements et qui impactent ses résultats en terme de qualité, de sécurité et de satisfaction à savoir : l’insuffisance et ou le manque de la formation pour des catégories de personnel, l’insuffisance en actions de sensibilisation et d’information, l’insuffisance en matériels, les pratiques et les attitudes non conformes des professionnels soignants et personnel chargé de la collecte des déchets.

Cet état des lieux nous ouvre une marge d’amélioration importante et dont les axes prioritaires sont en rapport avec la formation et la sensibilisation.

Nos propositions d’amélioration visent essentiellement ces dimensions dans la perspective de corriger les dysfonctionnements constatés et améliorer le fonctionnement du système existant.

Pendant la réalisation de notre recherche nous avons rencontré certains obstacles concernant la distribution des questionnaires ou certains infirmiers ont refusé de les remplir, alors que d’autres nous ont pleinement aidé avec tous leur moyens possible.

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REFFERENCES

1. http://www.algeria-watch.org/fr/article/eco/enquete_gestion_dechets.htm 2. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs253/fr/

3. BENABBES, H .evaluation du système de gestion des déchets

4. Maïboukar Tinga (Rayanatou) Contribution à l’amélioration de la gestion des

déchets hospitaliers à l’hôpital national de Niamey. Thèse de Médecine 1999.

5. P. PICHAT, "La gestion des déchets : un exposé pour comprendre, un essai

pour réfléchir"; Paris, Flammarion, 1995, p. 124.

6. F. TIMIZAR, B. BOUSSOUAR, F. SOUALMIA, A. MAHNANE, M.

HAMADOUCHE, A. MELIANI, H. BOUKAABECHE, S. GUERGOURI, N. KHEMARI, N. BOUNECHADA, ‘Les déchets hospitaliers, formation des correspondants d’hygiène, C.H.U de Sétif’’, 2009, pp 3-6.

7. Brigitte CHARDON-CEDDES- ‘’Déchets hospitaliers, Risques sanitaires et

environnementaux, Traitement, Réglementation’’

8. SOUNTOURA.M., (2009). Évaluation de la gestion des déchets issus des

activités de vaccination de routine dans le district sanitaire de la commune v de Bamako en 2008, pour obtenir le grade de Docteur en Médecine, Mali, 89p.

9. DAOUDI.M A., (2008). Evaluation de la gestion des déchets solides médicaux

et pharmaceutiques a l’hôpital Hassan ii d’Agadir. Mémoire de maîtrise en Administration Sanitaire et Santé Publique Promotion, (84P).

10. DDASS, DRASS de Lorraine. (2007). Les déchets d’activités de soins à

risques, des professionnels libéraux de santé. France, 14P.

11. ADEME, (2004). Etude complémentaire au plan régional d'élimination des

déchets d'activités de soins à risques infectieux, déchets de secteur libéral. DEC NO 30455X. 61P.

12. ABDELSADOK.N., (2010). Etude d’accompagnement pour la gestion des

déchets médicaux au Maroc, capitalisation de l’expérience française. Mémoire de Mastère Spécialisé en Gestion, Traitement et Valorisation des Déchets, Casablanca.

13. Conseil Supérieur d’Hygiène. (2005). Recommandations en matière de gestion

des déchets de soins de santé. Bruxelles. (51P).

14. ABDELSADOK.N., (2010). Etude d’accompagnement pour la gestion des

50 de Mastère Spécialisé en Gestion, Traitement et Valorisation des Déchets, Casablanca.

15. ADOUM M. N., (2009)., Gestion des déchets solides hospitaliers et analyse des

risques sanitaires au CHUP-CDG de Ouagadougou, mémoire de master spécialisé en génie sanitaire et environnement, Maroc. (73P).

16. USAID. PROJET DELIVER (2014).Guide de gestion des déchets de soins

médicaux à l’attention des travailleurs de santé communautaires. Commande de prestation n° 4, 40P.

17. JAAFAR. A., (2008). La gestion des déchets médicaux et pharmaceutique. 18. Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (2011). Manuel de gestion des

déchets médicaux. Genève, Suisse. (164P).

19. EL MAAROUFI. Y., EL OUARD. E A., (2010). Gestion écologique des déchets

solides médicaux et pharmaceutiques: Cas de l’hôpital Avicenne de Rabat. Université Mohamed V, Rabat, Souissi, Centre Stratégique International de la Gouvernance Globale. (25P).

20. FIKRI. (2009). Exposé sur la Gestion des déchets hospitaliers. Médecine

sociale. Maroc. gestion des d'activité de soins en Odontologie. Faculté de médecine dentaire de Casablanca. Maroc

21. JAAFAR. A., (2008). La gestion des déchets médicaux et pharmaceutique.

22. KISSI L. Haitami S Jaddaoui A Benyahya I. (2012). Gestion des déchets

d'activité de soins en odontologie.

23. JAAFAR. A., (2008). La gestion des déchets médicaux et pharmaceutique.

24. 25Comité international de la Croix-Rouge (CICR). (2011). Manuel de gestion

des déchets médicaux. Genève, Suisse. (164P).

25. DAOUDI.M A., (2008). Evaluation de la gestion des déchets solides médicaux

et pharmaceutiques a l’hôpital Hassan ii d’Agadir. Mémoire de maîtrise en Administration Sanitaire et Santé Publique Promotion, (84P).

26. FIKRI. (2009). Exposé sur la Gestion des déchets hospitaliers. Médecine sociale.

Maroc. gestion des d'activité de soins en Odontologie. Faculté de médecine dentaire de Casablanca. Maroc.

I

ANNEXES

20 Chaoual 1424. 14 décembre 2003 ‘’JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE N78 ‘’P.5

CHAPITRE 1

DES CATEGORIES DE DECHETS D’ACTIVITES DE SOINS ET DES MODALITES DE LEUR PRE-COLLECTE

Art. 3. — Les déchets d’activités de soins sont classés en trois catégories :

— les déchets anatomiques ; — les déchets infectieux ; — les déchets toxiques.

Art. 4. — Dès leur génération, les déchets d’activités de soins sont pré-collectés dans

des sachets prévus à cet effet, selon les modalités fixées par les articles 6, 9 et 11 du présent décret.

Section 1

Des déchets anatomiques

Art. 5. — Sont qualifiés de déchets anatomiques, tous les déchets anatomiques et

biopsiques humains issus des blocs opératoires et des salles d’accouchement.

Art. 6. — Les déchets anatomiques doivent être pré-collectés dans des sachets

plastiques de couleur verte et à usage unique. Section 2

Des déchets infectieux

Art. 7. — Sont qualifiés de déchets infectieux, les déchets contenant des micro-

organismes ou leurs toxines, susceptibles d’affecter la santé humaine.

Art. 8. — Les déchets infectieux coupants, piquants ou tranchants doivent, avant leur

pré-collecte dans les sachets prévus à cet effet, être mis dans des récipients rigides et résistants à la perforation, munis d’un système de fermeture, ne dégageant pas de chlore lors de l’incinération, et contenant un produit désinfectant adéquat.

Art. 9. — Les déchets infectieux doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques

d’une épaisseur minimale de 0,1 mm, à usage unique, de couleur jaune, résistants et solides et ne dégageant pas de chlore lors de l’incinération.

II

Section 3

Des déchets toxiques

Art. 10. — Sont qualifiés de déchets toxiques, les déchets constitués par :

— les déchets résidus et produits périmés des produits pharmaceutiques, chimiques et de laboratoire ;

— les déchets contenant de fortes concentrations en métaux lourds ; — les acides, les huiles usagées et les solvants.

Art. 11. — Les déchets toxiques doivent être pré-collectés dans des sachets plastiques

de couleur rouge à usage unique, résistants et solides, et ne dégageant pas de chlore lors de l’incinération.

Art. 12. — Les déchets toxiques doivent être triés, emballés, et étiquetés dans les

mêmes conditions que les déchets spéciaux de même nature, et ce, conformément à la réglementation en vigueur.

III

PRESENTATION

Le présent questionnaire s’inscrit dans le cadre de la préparation d’un mémoire de fin d’études Master en Initiation à la Recherche Clinique Epidémiologique, et il est destiné au personnel de santé, nous sommes en train de mener une étude intitulée « Le

personnel soignant face à la gestion des déchets d’activité de soins » ; cas de l'hôpital

de SAIDA Ahmed MEDEGHRI.

Votre hôpital a été sélectionné pour être évalué, votre participation aidera dans l'amélioration de la gestion des déchets d’activité des soins et de l'état de santé de la population.

Nous vous demandons de bien vouloir répondre de manière objective et précise aux questions posées.

I.

IDENTIFICATION

Age :

Entre 19_29ans

30_40ans

Plus de 40ans

Sexe :

Masculin

Féminin

Corps :

Infirmier

Aide soignant

Lieu de travail : Service de :

 Chirurgie générale

 UMC

 Médecine interne

 Orthopédie

 Pneumo

 Hémodialyse

 Hématologie

Ancienneté dans le poste:

 00_04ans

 05ans- 09 ans

 10 ans – 14 ans

IV

I.

CONNAISSANCE DU PERSONNEL SUR LES DECHETS

D’ACTIVITE DE SOINS

Q1. Quelle est la définition du déchet pour vous ?

 Ordure

 Un résidu inutilisable

Objet que l’on pourrait jeter

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