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PARTIE II : T RAVAIL EFFECTUE ETUDE CLINIQUE

D. Caractère pronostique de la classification MADI

IV. Discussion

De nombreuse études ont démontré le rôle de la scintigraphie osseuse au 99mTc-

HMDP et au 99mTc-DPD dans le diagnostic d’amylose cardiaque TTR. Peu se

sont intéressées à l’apport de la scintigraphie dans les atteintes tissulaires extracardiaques et à la stratification du risque dans l’amylose AL.

Atteintes scintigraphiques et amylose

La prévalence des atteintes pulmonaires chez les patients TTR est plus élevée dans l’étude de Capelli67 (58%) que dans notre étude (18,1%) mais les

modalités d’acquisition et d’évaluation des lésions ne rendent pas les études comparables : l’acquisition des images était réalisée sur des temps tardifs, le bilan lésionnel était réalisé par lecture de clichés planaires corps entiers et les patients wt-TTR étaient plus représentés.

L’étude de Baratto et al68 évaluait l’intérêt du 18F-Florbetaben en PET/MRI

dans l’amylose systémique. Sur une cohorte de faible effectif et majoritairement AL (77,8%), les lésions pulmonaires étaient de 11%.

L’étude de Wagner et al69 évaluait l’intérêt du 18F-Florbetapir en PET/CT dans

l’amylose systémique. La cohorte était de faible effectif et à forte prédominance AL (88,2%) et les patients présentaient des atteintes spléniques (35%), rénales (12%), graisseuses (71%), glandulaires ORL (29 – 47%), pulmonaires (18%),

et pancréatique (6%). Les TTR avaient peu d’atteintes systémiques. Le radiotraceur rendait non interprétable d’éventuelles fixations hépatobiliaires en raison de son métabolisme local.

Dans notre étude, une analyse TEMP/TDM thoraco-abdominale était réalisée en complément d’images planaires corps entier. L’analyse a permis de décrire de nombreuses atteintes viscérales. A notre connaissance, il n’existe pas de publication comparable sur le sujet.

Nous avons pu distinguer à l’étage thoracique des atteintes parenchymateuses pulmonaires et des atteintes pleurales. Les atteintes pleurales étaient davantage retrouvées dans le groupe TTR (13,2%) tandis que les atteintes péritonéales (13,8%), spléniques (7,7%) et hépatiques (4,6%) étaient plus fréquentes dans le groupe AL. Les atteintes parenchymateuses pulmonaires, des tissus cutanés, des voies urinaires, des aires péritonéales, thyroïdiennes, du tissu ganglionnaire et du tube digestif n’étaient pas différentes entre les groupes.

Ces éléments s’accordent avec le paradigme physiopathologique de la maladie retenant une atteinte préférentiellement myocardique dans l’amylose TTR contre une atteinte plus diffuse dans l’amylose AL.

Valeur pronostique de la classification MADI

La classification MADI a évalué l’étendue des atteintes systémiques de l’amylose et le score de sévérité était corrélé à la mortalité.

L’amylose AL localisée ne semble pas de mauvais pronostic à court terme, tandis que l’atteinte cardiaque symptomatique engendre une surmortalité nette70. Nos données sont plus pessimistes que celles rapportées dans la

littérature avec une survie à 4 ans inférieure à l’année pour les MADI 2 et 3 contre 60% pour les patients MADI 0 et 1. Le faible effectif de patients avec atteinte myocardique dans notre étude ne permet pas de mettre en évidence de différence significative entre les groupes.

Concernant l’amylose TTR, Maurer el al59 (étude ATTR-ACT) retrouvaient une survie sans traitement de 57,1% à 30 mois. L’administration du Tafamidis améliorait la survie à 70,5% (HR 1.70 ; 1.26–2.29 ; p<0,001). Le suivi des patients sous traitement selon la classification MADI pourrait distinguer des populations distinctes, aux bénéfices thérapeutiques différents.

Limites de l’étude

Les résultats de l’étude ne concernent que les atteintes retrouvées dans un volume d’acquisition limité. Certaines atteintes n’ont pas été prises en considération en raison de contraintes liées au produit (traceur osseux, élimination rénale) ou aux modalités d’acquisition (hors champ). Ils ne pourraient être transposés à l’analyse d’images scintigraphiques corps entiers.

L’absence d’examen de référence ne permet pas d’affirmer une corrélation entre atteinte scintigraphique systémique et présence de dépôts amyloïdes. Cependant, l’étude emploie un traceur très étudié ayant démontré préalablement ses performances dans l’atteinte cardiaque. L’existence d’anomalies semblables dans les publications étudiant la distribution du SAP, du PiB et du Florbetapir renforce l’hypothèse d’une corrélation entre les atteintes scintigraphiques observées dans notre étude et la présence de dépôts amyloïdes au sein des tissus.

CONCLUSION

La scintigraphie osseuse reste un examen accessible, de réalisation rapide, non invasive et peu coûteuse dans le diagnostic de l’amylose. Cette étude apporte, par la classification de MADI, une valeur pronostique de l’analyse scintigraphique dans l’atteinte systémique des amyloses AL et TTR. Elle permet d’évaluer la sévérité de la maladie et la stratification de son risque. Des études ultérieures seront nécessaires pour corréler la réponse au traitement à l’évolutivité des sites de fixation.

Les nouvelles modalités d’imagerie hybrides TEP avec des traceur amyloïde pourront s’intéresser à cette composante systémique et bénéficier de la classification MADI pour mieux caractériser les différentes amyloses.

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SERMENT D’HIPPOCRATE

Au moment d’être admis à exercer la médecine, en présence des maitres de cette école et de mes condisciples, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité qui la régissent.

Mon premier souci sera, de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous les éléments physiques et mentaux, individuels collectifs et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté́, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou dignité.

Même sous la contrainte, je ne ferai usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients de décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer leurs consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.

Je ne me laisserai influencer ni par la recherche du gain ni par la recherche de la gloire. Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me sont confiés.

Reçu à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers. Et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances, sans acharnement. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Que je sois modéré en tout, mais insatiable de mon amour de la science.

Je n’entreprendrai rien qui ne dépasse mes compétences ; je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses, Que je sois déshonoré et méprisé si j’y manque.

HMDP

THESE : Médecine Spécialisée ANNEE : 2018

NUMERO D’IDENTIFICATION : 2018ANTI0330 MOTS-CLES : HMDP, Amylose, AL, TTR, scintigraphie

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Introduction : Les formes AL et TTR sont les plus fréquentes de la maladie amylose. Occasionnant des atteintes systémiques, ce travail a cherché à déterminer si leur diagnostic non invasif était possible en scintigraphie osseuse à l’99m

Tc-HMDP, et leur implication clinique.

Matériel et méthodes : Les patients adressés au CHU Henri Mondor entre octobre 2012 et décembre 2016 pour suspicion d’amylose ont été inclus. Ils bénéficiaient d’examens cliniques et paracliniques, dont une scintigraphie au 99mTc-HMDP temps précoce couplée à une acquisition TEMP/TDM thoraco-abdominale, afin d’affirmer le diagnostic. L’analyse devait conclure à l’accumulation ou l’absence d’accumulation du radiotraceur sur les zones d’intérêts. Selon les atteintes, les patients étaient répartis en sous-groupes MADI : 0 : absence d’accumulation ; 1 : accumulation viscérale excluant le myocarde ; 2 : accumulation myocardique exclusive ; 3 : accumulation myocardique associé à un ou plusieurs autres sites. Résultats : 308 patients, dont 247 atteints d’amylose ont été inclus (75 A-TTR, 107 wt-TTR, et 65 AL). 61 patients au bilan négatif ont constitué un groupe témoin. Étaient retrouvées 187 atteintes myocardiques, incluant 100% des groupes A-TTR et wt-TTR, contre 7,7% du groupe AL (p<0,0001). Les atteintes pulmonaires et pleurales étaient les sites d’accumulation extramyocardique les plus fréquents. L’atteinte pleurale était plus fréquente chez les TTR (p=0,04). Les autres atteintes étaient décrites en de plus faibles proportions. La classe MADI 0 permettait d’exclure l’amylose TTR. La classe MADI 1 orientait vers une amylose AL, et les classes MADI 2 et 3 vers une amylose TTR (p<0,0001). Au sein du groupe TTR, les patients wt-TTR MADI 3 avaient la plus forte mortalité (HR 5,68 comparés aux MADI 2 ; IC95% 1,87 – 17,3 ; p<0,0001). Il n’était pas retrouvé cette différence dans le groupe A-TTR (p=0,42). Les patients AL MADI 2 et 3 présentaient la survie la plus faible (HR 2,45 ; IC95% 1,07 – 5,63 ; p=0,025), mais l’’atteinte myocardique n’était pas significative (p=0,23).

Conclusion : La scintigraphie à l’99mTc-HMDP au temps précoce permet de mettre en évidence des sites d’accumulation myocardique et extra-myocardiques dans le cadre d’une amylose AL ou TTR. La classification MADI apporte également des éléments d’orientation diagnostique et pronostique.

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JURY : Président : Professeur Thibaud DAMY

Juges :

Professeur Emmanuel ITTI

Professeur Jean-François DEUX

Docteur Jocelyn INAMO

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