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H III.7.3- Diagramme pluviothermique

V. 4-1-1 Diagramme de Schoeller-Berkallof :

Ce type de représentation établi par Schoeller et repris par Berkallof, il comporte une échelle logarithmique sur laquelle on porte les teneurs des principaux ions en (mg/l) sur l'axe des abscisses. On porte de gauche à droite, à intervalle régulier (Ca+2, Mg+2, Na++K+, Cl-, SO-24, HCO3-), les points reportés sont ensuite reliés par une ligne brisée qui facilite la comparaison des résultats de l'analyse de l'eau d'un ensemble d’échantillons.

Le diagramme pour la période d’avril 2013 (Fig.47), confirme principalement un faciès sulfaté calcique dû à la dissolution de gypse contenu dans les alluvions ou bien liée au lessivage des formations marneuses ou triasiques de bordure (Djebel Dalaâ), Secondairement on observe un faciès bicarbonatée calcique, issu des formations calcaires des bordures, et le troisième faciès est le chloruré calcique. Les fortes concentrations en chlorures et en sulfates indiquent un état de pollution en rapport avec les activités anthropiques notamment au sud de la plaine.

Les graphiques positionnés au milieu du diagramme caractérisent la nappe Miocène alors que ceux en premier où les concentrations sont très élevées caractérisent les points d’eau se trouvant à l’exutoire du bassin ce qui explique en quelque sorte les fortes teneurs en chlorures et sulfates .

Pour la période de septembre 2013, le faciès dominant est toujours sulfatée calcique. Le puits P78 présente une valeur élevée en sulfates, due à la mise en solution du gypse lié aux formations triasiques au Sud, ainsi à l’utilisation abusive des engrais chimiques.

Sur le diagramme il est clair que les points d’eau qui se situent au sud du terrain, présentent toujours des concentrations supérieurs à ceux de la nappe miocène dans les puits se trouvent entre les deux failles F1 et F2 servant des drains.

Il est à noter qu’il n’existe pas de grandes variations entre les teneurs des eaux issues des puits de la nappe miocène et qui présentent par fois un faciès bicarbonaté calcique. Cette stabilité dans la composition chimique, en éléments qui tirent leur origine de la géologie, met en évidence l’alimentation de l’aquifère à partir des eaux qui lessivent les formations calcaires des bordures ce qui confirme l’origine de l’alimentation de la nappe.

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103 V.4-1-2 Diagramme de Piper :

Ce type de diagramme permet de représenter plusieurs échantillons d'eau simultanément. Il est composé de deux triangles équilatéraux, permettant de représenter le faciès cationique et le faciès anionique, et d’un losange synthétisant le faciès global (Fig. 48).

Les nuages des points concentrés dans une zone représentent pour les différents échantillons d’eau la combinaison des éléments cationiques et anioniques.

Sur le diagramme de Piper nous allons interpréter les résultats des analyses hydrochimiques, correspondant aux périodes d’observations, pour avoir une idée sur le faciès chimique des eaux de la région et sur son évolution temporaire, ainsi que sur le mode d’acquisition de ce faciès. V.4-1-2-1 Période d’avril 2013

Les puits représentés au milieu du triangle ne présentent pas de dominance. Ailleurs un enrichissement en chlorures et en sulfates est très net, le reste des points d’eau à tendance à s’enrichir de plus en plus.

Les cations calciques et magnésiens, marquent la totalité, les puits représentés sur le triangle des cations, traduisant ainsi l’origine de ces eaux. Le calcium provient des eaux des bordures, alors que le magnésium tire son origine des argiles gypsifères de la couverture du terrain.

Le diagramme de la figure 48.1 révélé l’existence de trois faciès, le sulfaté calcique et le bicarbonaté calcique, avec un degré moindre le faciès chloruré calcique, le premier faciès tire son origine des activités anthropiques et dû ainsi au lessivage des formations marneuses ou triasiques, et le deuxième faciès, pour son origine les formations calcaires qui bordent la plaine.

Fig. 48.1- Diagramme de Piper. Avril 2013 V.4-1-2-2 Période de Septembre 2013

La campagne hydrochimique du mois de septembre 2013 présente un scénario presque semblable du premier, il y’a de changements dans la composition chimique, pratiquement tous les points d’eau présentent des augmentations des teneurs notamment en sulfates et en chlorures.

104 Fig. 48.2- Diagramme de Septembre. Avril 2013

V.4.2 Répartition des faciès chimiques selon Piper:

L’examen de la carte de répartition des faciès des eaux souterraines de la nappe d’El Ma El Abiod montre l’influence de la lithologie des formations sur les types de faciès (Fig. 49). En effet, Le faciès sulfaté calcique, qui se développe à l’Ouest, Nord-est et au sud de la nappe, provient des argiles gypsifères triasiques et des formations évaporitiques, alors que les formations carbonatées du Crétacé bordant la nappe sont à l’origine du faciès bicarbonaté-calcique. Le faciès chloruré calcique tire son origine des marnes gypsifères emschériennes qui constituent le substratum.

105 V.5. Cartographie Hydrochimique :

Les données de l’hydrochimie sont représentées sur des cartes, les principales cartographiées dans notre étude, sont les éléments majeurs (Ca++, Mg++, Na++K+, HCO3-, SO4-, Cl-), avec les nitrates NO3-.

D’une manière générale, la cartographie chimique, pour tous les éléments étudiés, dans ce travail, révèle clairement deux zones distinctes. Une au Nord pour des concentrations moins importantes par rapport à la zone Sud,

La cartographie hydrochimique a été illustrée par interpolation triangulaire, en utilisant le logiciel Surfer 10 (Golden software, 32bits).

V.5.1. Cartographie des sulfates V.5-1-1 Période d’Avril 2013

Fig.50.1- Carte des Sulfates d’Avril 2013/Bassin d’El Ma El Abiod.

Sur la carte d’avril 2013, (Fig.50.1) les fortes concentrations des sulfates sont localisées dans le centre et dans le secteur sud de la plaine où elles atteignent les 415mg/l. Elles sont liées d’une part à l’existence des marnes gypsifères emschériennes et du Trias au sud (Djebel Dalaâ), et d’autre part à l’activité industrielle et agricole au centre de la plaine. Alors que Les faibles valeurs sont enregistrées au nord de la plaine 70 mg/l.

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