• Aucun résultat trouvé

Diagramme de Hertzsprung-Russell

Dans le document La Terre Primitive (Page 104-109)

La durée du séjour de chaque étoile témoin sur la séquence principale est indiquée au-dessous de sa masse (la masse du Soleil Mo est choisie comme unité). Les flèches indiquent l'évolution des étoiles vers la branche des géantes rouges. L'ignition des éléments successifs est indiquée par leur symbole chimique. Les retours des trajets vers la gauche indiquent la compression du coeur de l'étoile vers une plus haute température, après épuisement d'un combustible donné. La montée en luminosité est apparente surtout pour les masses faibles; elle provient de la convection des couches profondes qui assurent un transport plus efficace de la chaleur vers les couches supérieures. Les états finaux sont : NB = naine blanche, NP = nébuleuse planétaire, SN = supernova. Les naines blanches "nues"

réapparaissent au bas du diagramme après dissipation des atmosphères étendues

Comment mesurer la biodiversité ?

Relation entre le nombre d'espèces et la taille des organismes[5]

Il ne peut y avoir de mesure unique objective de la biodiversité, mais uniquement des mesures relatives à des tendances ou objectifs précis d'utilisation ou d'application. On devrait parler donc plutôt d'« indices » de biodiversité que de véritables indicateurs. Ils commencent à être relevés à l'échelle mondiale, par des observatoires de la biodiversité, dans le cadre notamment de l'Imoseb.

Les conservationnistes cherchent à évaluer quantitativement et qualitativement une valeur, reconnue par ceux pour qui ils font cette estimation, et élément d'aide à la décision pour les espèces ou

habitats ayant besoin de protection. D'autres cherchent une mesure plus facilement défendable d'un point de vue économique, permettant de garantir le maintien de l'utilisation (dont pour les

générations futures) de la biodiversité et de ses possibilités d'évolution, en assurant la protection de l'environnement dans un monde en constante évolution.

Les biologistes accordent une importance croissante à la diversité génétique et à la circulation des gènes. L'avenir étant inconnu, nul ne peut savoir quels gènes seront les plus importants pour

l'évolution. Il y a donc consensus sur le fait que le meilleur choix de conservation de la biodiversité est d'assurer la sauvegarde du plus large pool génétique possible sur des habitats suffisamment représentatifs et interconnectés pour que les échanges de gènes restent possibles.

Certains considèrent cette approche comme parfois inadéquate et trop restrictive, notamment parce qu'elle ne prend pas en compte les fonctions aménitaires et culturelles de la biodiversité.

Une étude récente[6] montre que le déclin des papillons dans une zone donnée est lié à celui de la biodiversité dans cette même zone. La présence ou l'absence de papillons serait donc un bon indice de mesure de la biodiversité.

De la difficulté de mesurer la biodiversité

D'ici 2010, la communauté internationale s'est engagée à faire le bilan de ses avancées concernant la conservation de la biodiversité, dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique adoptée à Rio en 1992. Mais l'évaluation reste complexe.

Depuis quelques années, la communauté internationale semble avoir pris conscience que la protection de la biodiversité constituait l'un des enjeux majeurs de ce siècle aux côtés des changements climatiques. Depuis le sommet de la terre de Rio et la conférence de Johannesburg, le suivi de la biodiversité est considéré comme urgent et nécessaire. La Convention sur la diversité biologique engage les états signataires à publier en 2010 une évaluation précise de l'efficacité de leurs actions en faveur de l'arrêt de la régression de la biodiversité. Depuis, les initiatives se multiplient au niveau national et

international pour mesurer la biodiversité et les impacts de l'homme sur cette dernière. Etant donné que les moyens humains, techniques et financiers sont insuffisants pour évaluer précisément la biodiversité, chaque étude met en place des indicateurs. Ceux-ci tendent à donner une idée réaliste de l'état de la biodiversité, des pressions qu'elle subit et des réponses éventuellement apportées. Ces outils favorisent également la communication à travers la mise en place d'un langage et d'un référentiel communs et permettent d'évaluer les politiques de conservation ou de compensation. Néanmoins, comment mettre en place des indicateurs pertinents ?

Définir les bons indicateurs

Aujourd'hui, chacun y va de sa méthode pour établir les indicateurs de biodiversité. Selon Jacques Weber, du Cirad, la pertinence des indicateurs dépend des questions que l'on se pose. Que veut-on comme indicateur ? Que veut-on montrer ? En Ile-de-France, ce peut-être par exemple la multiplication des espèces invasives, l'imperméabilisation des sols…

Pour Harold Levrel, de l'Ifremer, qui a longtemps travaillé sur la question des indicateurs de biodiversité, nous avons souvent tendance à développer des indicateurs avant de développer une stratégie. Pour que ce soit pertinent, il faut faire l'inverse. Le succès de l'empreinte écologique définie par le WWF le prouve. C'est un indicateur simple, parfois même trop simplifié, mais qui permet de donner une vision sur quelque chose qui est trop complexe à mesurer.

Aujourd'hui, les indicateurs s'orientent davantage sur les fonctions et services des espèces et des écosystèmes, ce qui permet de mieux appréhender l'intérêt de préservation et de compensation. Cela aboutit à définir la valeur financière de la biodiversité, les coûts liés à sa perte et le prix d'une compensation.

Chiffrer la valeur financière de la biodiversité

Le rapport du banquier Pavan Sukhdev, celui de Bernard Chevassus-au-Louis tentent en effet de donner un prix à la biodiversité. Pas dans l'idée d'en faire une marchandise mais pour démontrer l'importance des services rendus par la diversité biologique, le coût d'une perte de cette diversité et de sa compensation. Par exemple, le rapport Chevassus-au-Louis a identifié trois types de services rendus par la forêt, ce qui lui a permis en suite de lui donner une valeur. Les prélèvements (coupe du bois, cueillette des champignons), les services de régulation (climat, pluie, traitement naturel de l'eau…), les activités culturelles et récréatives (ballades, sport, chasse…) ont ainsi été chiffré en valeur monétaire. Par contre, certains services de régulation identifiés, comme la stabilisation du sol, n'ont pas pu être mesurés économiquement.

Néanmoins, l'ensemble des services écologiques rendus par la forêt a été évalué à 970 euros par hectare et par an.

Selon le rapport, la perte des services écologiques induite par la dégradation de l'environnement pourrait représenter jusqu'à 7 % du PIB mondial en 2050, ou encore 13.938 millions d'euro par an. En donnant ainsi un coût à la biodiversité, on donne également un coût à son gaspillage. Ces outils devraient constituer une aide à la décision, dans les choix qui sont opérés par l'Etat ou les entreprises. Selon Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie, l'enjeu est que la valeur

économique de la biodiversité soit intégrée dans les décisions publiques dès 2010, l'année où jamais de prendre des décisions pour stopper l'érosion de la biodiversité.

Diagramme de Hertzsprung-Russell

En astronomie, un diagramme de Hertzsprung-Russell est un graphe montrant la luminosité d'un ensemble d'étoiles en fonction de leur température effective. Ce type de diagramme a permis

d'étudier les populations d'étoiles et d'établir la théorie de l'évolution stellaire. Il a été inventé autour de 1910 par Ejnar Hertzsprung et Henry Norris Russell.

Un diagramme de Hertzsprung-Russell représente la magnitude absolue en fonction de l'indice de couleur (ce qui découle immédiatement de données photométriques).

• la luminosité est en ordonnée, le plus brillant étant en haut ;

• l'indice de couleur, est en abscisse, le plus chaud étant à gauche.

La classification spectrale des étoiles apparaît nettement sur le diagramme de Hertzsprung-Russell : les lignes presque verticales séparent les différents types spectraux, tandis que les lignes obliques ou presque horizontales sont appelées classes de luminosité. La figure ci-contre illustre la

classification.

L'examen d'un diagramme d'une population d'étoiles, comme ci-dessous, montre une énorme concentration d'étoiles le long d'une diagonale ainsi qu'une concentration significative quelques magnitudes au-dessus de la diagonale. D'autres zones du diagramme sont complètement vides d'étoiles, ou très peu peuplées. La figure ci-dessous présente le diagramme de Hetzsprung-Russel d'étoiles proches dont la distance est connue avec une bonne précision.

Diagramme de Hertzsprung-Russell créé par Richard Powell, avec sa permission pour une diffusion sur Wikipédia. 22 000 étoiles du catalogue Hipparcos et 1 000 étoiles du catalogue Gliese ont été prises en compte. Le Soleil se trouve sur la séquence principale et a pour luminosité 1 (magnitude absolue 4,8) et température 5 780 K (type spectral G2).

Dans le document La Terre Primitive (Page 104-109)