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diabétiques de type 2 dont l’index de masse corporelle (IMC) est inférieur à 35

En effet hormis les interventions conventionnelles telles que le bypass gastrique, il y a eu des interventions innovantes telles que le duodéno-jéjunal bypass, l’interposition iléale voire même la sleeve gastrectomie qui ont été proposées pour traiter le diabète de type 2 chez les patients ne présentant pas une obésité morbide. Quoi qu’il en soit, les échantillons et la durée du suivi postopératoire dans ces études sont largement insuffisants à ce moment pour prouver de manière factuelle une efficacité et une innocuité à long terme de cette chirurgie dans cette population, en particulier pour des procédures nouvelles. En revanche cette affirmation n’est pas valable pour le bypass gastrique qui actuellement reste l’option la plus logique si l’on veut entreprendre des essais randomises complémentaires.

A ce jour il y a deux essais randomises en cours comparant le bypass gastrique au traitement médical : un essai international STAMPEDE dont le design a été publie dans Diabetes Obesity Metabolic en 2010 [94] et un essai français coordonné par l’équipe de Lille en cours de réalisation.

Une conférence de consensus traitant des recommandations pour l’évaluation et l’utilisation de la chirurgie intestinale pour traiter le diabète de type 2 s’est tenu a New York en septembre 2008. A la suite, une publication dans Annals of Surgery [95] a résume les résultats de cette conférence. Il en ressort qu’il y a de manière factuelle une recommandation de type A pour la chirurgie bariatrique et en particulier le bypass gastrique pour traiter le diabète de type 2 chez les patients obeses morbides dont l’IMC est supérieure à35. Il est

propose avec une recommandation de type C pour une approche chirurgicale chez les patients présentant un diabète de type 2 avec une obésité modérée c’est à dire un IMC compris entre 30 et 35.

Récemment, un essai contrôle randomise publie en 2011 [96] a comparé le Mini bypass gastrique a la Sleeve gastrectomie dans le traitement du diabète de type 2 chez les patients dont l’IMC était compris entre 25 et 35. Elle portait sur 60 patients. Cependant si dans la technique de la Sleeve gastrectomie, il n’y avait pas de particularités hormis l’absence de calibrage par un tube, en revanche dans la technique du Mini-GBP, la longueur de l’anse bilio-pancreatique n’était que de 120 cm. La conclusion de cette étude était que le bypass gastrique permettait d’obtenir une meilleure rémission du diabète de type 2 que la Sleeve gastrectomie, avec des résultats étonnants quant a la Sleeve.

En conclusion, chez les patients obèses morbides avec un diabète de type 2, le bypass gastrique est l’intervention de référence ; lorsque l’IMC est inferieur a 35, la preuve est moins formelle mais va encore au bénéfice du bypass gastrique.

Des essais randomises sont fortement encourages afin d’établir l’utilité de la chirurgie gastro-intestinale et en particulier du bypass gastrique, dans le traitement du diabète de type 2, lorsque l’IMC est inferieur a 35.

2-2:Dyslipidémie :

Une évolution favorable est également notée, après chirurgie bariatrique, sur les autres complications métaboliques et en particulier sur la dyslipidémie.

Récemment, une attention particulière a été portée sur l’étude suédoise SOS qui a démontré une baisse considérable de l’incidence de la dyslipidémie après deux ans postopératoire dans le groupe opéré par bypass (n=2010) vs le groupe contrôle avec traitement médical conventionnel (n= 2037) (figure 34). [97]

Figure 34: Comparaison en pourcentage du taux de régression des

Ces mêmes constats ont également été effectués dans d’autres études. [

chirurgie bariatrique entraine une baisse significative du nombre de patients présentant une dyslipidémie ou traités pour une dyslipidémie. [

Dans la méta-analyse de Buchwald et coll., toutes chirurgies confondues, la dyslipidémie était améliorée d’environ 70% en postopératoire. Et les améliorations étaient plus importantes chez les patients ayant subi un by

bénéficié d’une opération restrictive pure (gastroplastie) [

bariatrique sur les dyslipidémies semblent être en lien avec une perte de poids et avec des modifications de l’absorption intestinale.

De même, Zlabek et al. , ont effectué une étude gastrique ; et ont analysé l’effet de

dyslipidémie. A un an postopératoire, le pourcentage de patients dyslipidémiques a diminué de façon significative (p <0,001) de 94,4% à 27,8%. [

: Comparaison en pourcentage du taux de régression des dyslipidémies entre groupe chirurgie vs. groupe contrôle [97]

Ces mêmes constats ont également été effectués dans d’autres études. [

chirurgie bariatrique entraine une baisse significative du nombre de patients présentant une dyslipidémie ou traités pour une dyslipidémie. [101,102]

analyse de Buchwald et coll., toutes chirurgies confondues, la tait améliorée d’environ 70% en postopératoire. Et les améliorations étaient z les patients ayant subi un bypass gastrique que chez ceux ayant bénéficié d’une opération restrictive pure (gastroplastie) [103]. Les effets de la chirurgie bariatrique sur les dyslipidémies semblent être en lien avec une perte de poids et avec des modifications de l’absorption intestinale.

De même, Zlabek et al. , ont effectué une étude sur 168 patients opérés par by gastrique ; et ont analysé l’effet de cette chirurgie à un et deux ans post

dyslipidémie. A un an postopératoire, le pourcentage de patients dyslipidémiques a diminué de façon significative (p <0,001) de 94,4% à 27,8%. [104]

dyslipidémies entre groupe

Ces mêmes constats ont également été effectués dans d’autres études. [98,99 ,100]. La chirurgie bariatrique entraine une baisse significative du nombre de patients présentant une analyse de Buchwald et coll., toutes chirurgies confondues, la tait améliorée d’environ 70% en postopératoire. Et les améliorations étaient pass gastrique que chez ceux ayant ]. Les effets de la chirurgie bariatrique sur les dyslipidémies semblent être en lien avec une perte de poids et avec des sur 168 patients opérés par bypass chirurgie à un et deux ans postopératoire sur la dyslipidémie. A un an postopératoire, le pourcentage de patients dyslipidémiques a diminué

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