2.5 Annexes
2.5.2 Description de la machine servant ` a l’acquisition des films
films
L’ordinateur servant `a l’acquisition des films a ´et´e mont´e `a partir des ´el´e- ments dans la liste qui suit. La figure 2.19 pr´esente une photographie de cette machine avec localisation de ces diff´erents ´el´ements.
1. 1 carte m`ere Asus P8Z68-V
2. 1 processeur Intel Core I7-2600K (3.4 GHz) 3. 4 barrettes de 2 Go de RAM
4. 1 carte graphique Asus V998
5. 1 carte r´eseau Intel PRO/1000 CT Desktop Adapter Single Port 6. 1 carte LSI MegaRAID SAS 9265-8i
7. 4 disques durs SSD Vertex 4 250 Go 8. 1 disque dur Western Digital 320 Go 9. 1 lecteur/graveur DVD Asus
10. 1 boitier NZXT Phantom
Les 4 disques durs SSD sont install´es en montage RAID 0 grˆace `a la carte MegaRAID. Ce montage RAID 0 permet de quadrupler la vitesse d’´ecriture sur ces disques. L’acquisition des films se fait donc sur ces disques. De plus, j’ai install´e 8 Go de RAM afin d’avoir des performances suffisantes pour le traitement de donn´ees en particulier la d´etection et le tracking des particules.
2.6
Bibliographie
[1] Bartolo, D., Degr´e, G., Nghe, P. & Studer, V. Microfluidic stickers. Lab on
a chip 8, 274–9 (2008).
[2] Piruska, A. et al. The autofluorescence of plastic materials and chips mea- sured under laser irradiation. Lab on a chip 5, 1348–54 (2005).
[3] Unger, M. A., Chou, H.-P., Thorsen, T., Scherer, A. & Quake, S. R. Mono- lithic Microfabricated Valves and Pumps by Multilayer Soft Lithography.
Science 288, 113–116 (2000).
[4] Galas, J.-C., Bartolo, D. & Studer, V. Active connectors for microfluidic drops on demand. New Journal of Physics 11, 075027 (2009).
[5] Levach´e, B., Azioune, A., Bourrel, M., Studer, V. & Bartolo, D. Engineering the surface properties of microfluidic stickers. Lab on a chip 12, 3028–31 (2012).
[6] Thorsen, T., Roberts, R. W., Arnold, F. H. & Quake, S. R. Dynamic Pattern Formation in a Vesicle-Generating Microfluidic Device. Physical
Review Letters 86, 4163–4166 (2001).
[7] Anna, S. L., Bontoux, N. & Stone, H. a. Formation of dispersions using ”flow focusing” in microchannels. Applied Physics Letters 82, 364 (2003). [8] Garstecki, P., Fuerstman, M. J., Stone, H. a. & Whitesides, G. M. For-
mation of droplets and bubbles in a microfluidic T-junction-scaling and mechanism of break-up. Lab on a chip 6, 437–46 (2006).
[9] Ward, T., Faivre, M., Abkarian, M. & Stone, H. a. Microfluidic flow fo- cusing : drop size and scaling in pressure versus flow-rate-driven pumping.
Electrophoresis 26, 3716–24 (2005).
[10] Garstecki, P. et al. Formation of monodisperse bubbles in a microfluidic flow-focusing device. Applied Physics Letters 85, 2649 (2004).
[11] Garstecki, P., Stone, H. & Whitesides, G. Mechanism for Flow-Rate Controlled Breakup in Confined Geometries : A Route to Monodisperse Emulsions. Physical Review Letters 94, 164501 (2005).
[12] Yobas, L., Martens, S., Ong, W.-L. & Ranganathan, N. High-performance flow-focusing geometry for spontaneous generation of monodispersed dro- plets. Lab on a chip 6, 1073–9 (2006).
[13] Nisisako, T. & Torii, T. Microfluidic large-scale integration on a chip for mass production of monodisperse droplets and particles. Lab on a chip 8, 287–93 (2008).
[14] Seemann, R., Brinkmann, M., Pfohl, T. & Herminghaus, S. Droplet ba- sed microfluidics. Reports on progress in physics. Physical Society (Great
Britain) 75, 016601 (2012).
[15] Champagne, N. Dynamique de trafic dans des r´eseaux microfluidiques :
[16] Abbyad, P., Dangla, R., Alexandrou, A. & Baroud, C. N. Rails and anchors : guiding and trapping droplet microreactors in two dimensions. Lab on a
chip 11, 813–21 (2011).
[17] Crocker, J. & Grier, D. Methods of digital video microscopy for colloidal studies. Journal of colloid and interface science 179, 298–310 (1996). [18] Coq, N. Battement de flagelles artificiels : dynamique individuelle et col-
CHAPITRE
3
Propagation d’ondes de densit´e et structure statique d’une
´emulsion bidimensionnelle simplement advect´ee
Lorsqu’une particule solide ou d´eformable est advect´ee par un fluide por- teur dans un milieu confin´e, la friction sur les parois confinantes (induite par l’´echange de quantit´e de mouvement) implique que la vitesse de la particule est diff´erente de la vitesse locale du fluide. Autrement dit, la pr´esence d’une particule de taille comparable aux dimensions du confinement va entraˆıner une modification plus ou moins locale de l’´ecoulement. De facto, lorsqu’un grand nombre de particules est advect´e dans une telle g´eom´etrie, celles-ci sont a priori en interactions hydrodynamiques.
Une manifestation intriguante de ces interactions hydrodynamiques dans un ´ecoulement bouchon est la propagation de phonons dans un train de gouttes r´eguli`erement espac´ees (cristal 1D), quand bien mˆeme le syst`eme n’est carac- t´eris´e par aucune inertie ni interactions potentielles [1]. Cette ´etude du groupe de Bar-Ziv a permis de valider une mod´elisation simple des interactions hydro- dynamiques dans une cellule de Hele-Shaw, syst`eme utilis´e pour les recherches pr´esent´ees dans ce chapitre et le suivant.
Ainsi, avant de pr´esenter les r´esultats de ce chapitre, je commence par un bref rappel concernant les ´ecoulements et les interactions hydrodynamiques dans une cellule de Hele-Shaw.
3.1
Ecoulement et interactions hydrodynamiques
dans une cellule de Hele-Shaw
Une cellule de Hele-Shaw est form´ee par deux plaques parall`eles s´epar´ees d’une distance h tr`es faible devant les dimensions des plaques dans le plan de
l’´ecoulement. On peut montrer que, dans ce type de g´eom´etrie, un ´ecoulement stationnaire, `a faible nombre de Reynolds et moyenn´e sur la hauteur h est po- tentiel. En effet, l’´equation pour le champ de vitesse hydrodynamique s’´ecrit :
hv(x, y)ih= −
h2
12η∇kP (3.1)
o`u hv(x, y)ih est le champ de vitesse moyenn´e sur la hauteur h, P le champ de
pression, η la viscosit´e du fluide et ∇k le gradient dans le plan de l’´ecoulement
(plan parall`ele aux plaques). Le calcul complet pour arriver `a cette expression se trouve en annexe 3.3.1. Ainsi l’´ecoulement dans une cellule de Hele-Shaw dans la limite ´evoqu´ee plus haut d´ecoule effectivement d’un potentiel des vitesses φ = −h2
12ηP .
Un objet advect´e par un fluide porteur dans ce type de g´eom´etrie et avan- ¸cant moins vite que le fluide va se comporter comme un obstacle perturbant cet ´ecoulement potentiel. Ainsi une goutte non d´eformable (i.e. `a bas nombre capil- laire) aplatie selon la hauteur (avec un rayon R > h/2) se comportera comme un obstacle cylindrique d’axe perpendiculaire `a l’´ecoulement. En faisant de mani`ere classique un d´eveloppement multipolaire de cette perturbation, il est possible de montrer que le champ r´esultant de l’obstacle cylindrique d´ecoule d’un potentiel dipolaire, voir annexe 3.3.2. Le potentiel total comprenant l’´ecoulement simple `a une vitesse U dans la direction (Ox) ainsi que la perturbation dipolaire s’´ecrit alors : φ = U r cos(θ) 1 +R 2 r2 !