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Description géologique et tectonique

§ 1. Monthey, Vers Einzier, La Vièze cOoord. 561-502/121-123)

Au-des u de calcaires urgonien de l'an iclinal de Collombey r couv rt poradiquemen de dépôt nummulitique (communication orale de E. GAGNEBIN) le chi te à Globigér" es et le cbistas marno-mi -acés donnent naissance au allon des K eires. Ce vallon est limarno-mi é au SE par un Crêt en Grè des Car-rière . Les affleurements de ce1Lx-ci peuYent se suivre de Prop'ra par le cbâtEau d'eau de 1 usine hydro-électrique de fonthey ju qu à la rou e qui st au-dessus de la Clinique de Malévoz; on le voit encore affleurer en dessous de caloselbistes molaosiques dans la cour d'une mâi on du ~ôté amont. La couverture mola-s ique de c cr en Gi·è~ de Carrière affleure çà e là au e au - de la conduite forcée.

Par de ~u c tte série oligocène normale charriée une première écaille. Les Grès des Carrières de ~ette écaille affleurlill le long de la voie du chemin de Îer. Cette première ,caille n'apparaît pas dans le a.nt de hem x. ur la prolongation de son plan de chevauchem n , à la cote 690, dan le ant de Chemex le Schi tes marno-micacé~ o::it froi é .

Descendons 1 ant de hemex à partir de la route principale au ·::>ord de laquelle affleurent des Schistes marno-mica •é . vant des enfoncer dans le petit tunnel artific-iel construit a a.ot La con-fluE>nce avec la Vièze le ant de Chemex Mule dans des Grès de Carrières .mais à l'endroit mème où il s'engage dans Le tunnel, son lit est cre-"é dans de~ chistes marno-micacés. C'est une nouvelle écaille isoclinale qui est charriée ~ur le Grè de Carrière , le quel sont en érie no1·male ave les Schist marno-rnieacé au bord d la route. Un peu pln vers l'aval, en dessous d . ~riITTle e affleura-nt jusqu'au li de la ièze, apparaî la couvertru·e de ca.kschiste cla iques de ces Grè des !.;arrière . Ces der::ller sont doric chevauch par de chiste ma,i-no-micacé comme nous venon de le \OÎr.

D'une manière génèrale le écaill on.t formées par des séries normales de: 10 Schist€ marno-miüacé , 2° Grès de Carrières

so

Mola 3e. Le 1,;1chdes marno-micacé ont généralement étiré ju qu'à disparaJtre complètement ur la, partie frontale des éca.ille , en or e que lE!'. Gr s de· OarriÈores d'une écaille reposent dire tement sur la Mola~se de l'écaille inférieure. Dans certains cas extrême comme à Choux, dan la ieze de Morgins ou an à la Bich (Muxaz) (voir profile tectoniques pl. II), les Schi t mamo-micacés et le Grè de Carrière di paraissent tectoniquemer:., et 1 on e trouve en pré-sence de chevauchement~ de Molasse sur Molasse.

Les Schistes mamo-micacé de l'embouchure du a.nt de Chemex upportent ur rive droite de la.

Vièze une barr de Grè des Carrière av c une min e couverture mo1assiqu9. Le deux terme trati-graphiques de cette éoa.ilb ne e suivEnt ])as ers le S en clirection. Cette prendre barre de Grès de Car-rières, en de sous de ularon, e t chevauchée à. son tour par une nouvelle ba.rre de Grè de Carrières avec sa couverture de molasse. En rèsumé, sur rive droi e d la Vièze, en d~ ous du Cu1aro _, on a de haut en bas: 10 Molasse 20 Grès des an:i res, 30 Molasse, 40 Grès des Carrières jusqu'au lit d la. ièze.

D OuJaron ju qu à l'amont de knt hey la tructure es difficile à déchiffrer, le cour de La ièze éta:it plus ou moins pa.rEJ1èle aux clireo~ions. Malgré no levés au 1: 10

oooe,

nous avons de la p ine à noi;.s faire une idée précise de la strue. ure, urtou dans l'espace compri entre le passage des profils

tec-o.niques I et II.

Eocène

l

Crél11cé Neppl1 de

. , . , . More/es

Sch1~tes a Glt;Jbr9ermes Schistes momo-micacés

(.l/lrahelvélrque

Grès.è éléments spr~illqfles} Pereu/ochtone Sch1sles mt1rno-m1caces

soo 1ooom

Fig. 2. Profil général à travers le Val d'Illiez, 1: 50000

Mo/esse rouge

j

Grès des Cerr/ères Schistes merno -micacés Mésozo/que

NW

Autochtone

En tout cas, près de Monthey, sur rive droite, en dessous du grand réservoir d'eau potable de la vilJe de Monthey, le tiers inférieur de la Gorge- de la Vièze est en Grès des Carrières, tandis que les deux tiers supérieurs sont en Molasse. Un peu plus à l'aval, cette Molasse atteint le lit o:le la Vièze, en effet en face du déversoir de l'usine hydroélectrique et à l'extrémité est de la passerelle, rnpportant les tuyaux d'ali-mentation d'eau potable, on peut casser des calcschistes molassiques onctueux au toucher.

§ 2. Chouex, Les Ilettes, Les Giettes, Nant

ae

Sepex.i Outre Vièze (voir Pl. II, Prof. I)

Dan toute la région d'Outre Vièze et de Chouex les affleurements de ro·~he en place ne ont formé que par de la Mo1as~e.

Tout en bas du Jaut de Sepex affleurent, à la base de barres de grè mola iques des niveaux de grès micro-conglomératiques. Ces n.ivea-:ix doivent se f;rouver au sommet de la série molas ique. l' ous allons voir dans un in tan qu toute la région mol.as · qn de houe · doit être form · e par 1 'empilement d'a1;1 ;moins deux écailles de Mola.sse plus ou moin horizontale .

Les cinq Ecailles de Grès des Canières:

Si on suit la Mola se du bas dee an de Chandonne et de Sepex vers le Ilette , on 1a voit former un affleurement cont:ir.u au-dessus de lE. plaine du Rhône. ette Mola e ab::mtit au promontoire aprè.

les étangs, près des fermes de Ilettes, dans les fourré et ver la petite paroi qui vient de.s Carrière de Ilettes, on pomTa observer de~ Schistes marno-micacés supportant de Grès de Carrières, le. quels sont recouverts par de la Molasse. 0 est nne écaille (!) qtri chevauche la Molas e qu'on a uivie du Nant d Sepex jusqu'aux fermes des Ilettes.

Cette barre de Grès des arrières qui vient de la Can-ière des Ilettes se ploie en synclinal dans cette carrière où les couches plongent de 8 io ver le NW . .A l'E de ce Grè des Carrières affleurent les chi te marno-micacés sou -jacents, lesquels rep·)sent à leur tour sur le Mésozoïque at:tochtone de Saint-Maurice.

Les Grès des Carrières, avons-nous dit, se redressent à 1 Carrière des ettes, formant un synclinal asymétrique dont le flanc vertical ne monte pas très haut dans la forêt. Il doit être en effet rompu par le chevauchement d'une nouvelle petite écaille (II) qui affleure dans la région de E sert Bercla. En effet, dans la forêt, au dessus des Carrières de;; Ilettes, les Schistes mamo-micacés plongent de

soo

ver le E et ils doivent chevaucher le flanc vertice.l des Grès des Carrière . Ce sont eux qui upport nt la nouv ile barre de Grès des Carrières d Essert Bercla, dont ou peut observer le front encapuchonné de Mofa e dans un petit couloir descendant de la nlla située au NE de la Carri're de Pitta-Paccot .

.Aux Carrières de Pitta-Paccot affleurent les Grès des Carrièr d une nouvelle écaille :III) encore plus élevée, celle de Pitta-Paccot. Le front de cette écaille se trouve dan le~ taillis à l'W des Carri res.

La Molasse affieme en-dessou~ de la partie frontale de cette écaille, au pied du grand bâctiment (con-casseurs et silos) de la Carrière et à l'W de celui-ci. Dans la Carrière, ur le f:ont de taille oriental, nous pensons que la partie tout à fait supérieure des Schistes ma.mo-micacés e t entamée par les carriers.

La Molas~e de l'écaille de Pitta-Paccot affleure largement au-dessu des Grès des Carrières, et elle se suit jusqu'à Champ Bernard. Sa base est jalonnée par d s aWeurements de Grès des Carrières.

La Molasse de Champ Bernard est chevauchée par une nouvelle écaille (IV) de Grès des Carrières qu'on atteindra en montant vers le ..,. Si on suit les Grès des Carrières de cette nouvelle écaille vers l'E, dans la forêt du Plan de la Guerre, on 'apercevra qu'ils sont remplacés dans la morphologie par une par,:>i de Schistes mamo-micacés. Ceux-ci ne butent pas par faille ertica.le contre les Grès de:. Carrière~

qui se terminent là, mais on y observe une charnière anticlinale dont le flanc normal passe à llile nou-velle bru:re (V) de Grès des Canières, celle des Freneys, dont on peut également observer le front encapu-chonné par de la Molasse. Tout ceci ne ressort naturellement que de levés très détaillés au 1 : 10 OOOe.

La barre des Freneys va constituer à. l'E. le Sex du Meau-Comber. Cette barre disparaît 150 m an e SE du Meau-Comber, aprè:; avoir acquis d~ plongements difficilement explicables.

Cette barre de Grès des Carrières est recouvel'te par de la Molasse comme toutes les autres quatre écailles que nous venons de déceler en montant des Ilettes vers le S. Cette Molas e disparaît au~ i vers le S.

Sur la croupe même des Giettes affleurent des Schistes noirs marno-micacés et, au bord du chemin qui nous conduit de niveau au Ravin de Chandonne, on casse des Grès à éléments spilitiques. Nous avons atteint le Flysch parautochtone.

Les écailles de Grès des Carrières ont chacune un front que nous avons pu cartographier, mais leur plan de chevauchement se prolonge nécessairement sur quelque distance dans la Molasse. Et celle-ci est ainsi plusieurs fois redoublée.

Descendons le Nant de Chanè.onne; des Grès à éléments spilitiques affleurent dans le lit du torrent encore à la cote 965. De cette cote, le torrent de Chandonne coule dans des dépôts quaternaires jusqu'à la Molasse qui apparaît dès la cote 905 et, de ce point, presqu~ sans interruption jusqu'à la cote 615.

Prenons la nouvelle route des Giettes à la cote 950 et suivons-la en descendant vers le Nant de Sepex. On observera, au bord de la route, côté amont, deux jolis affleurements de grès et de micropou-dingues à porphyrites arborescentes du Parautochtone. Nous avons quitté la partie sud-est du profil I pour pénétrer dans la région aux structures indiquées sur la partie sud-est du profil IL

Avant d'atteindre le Pont sur le Nant de Sepex (cote 911), on peut voir du Flysch ultrahelvétique:

ce sont des grès quartzitiques glauconieux. En dessous de la route, sur rives gauche et droite, on ren-contre des grès ultrahelvétiques (Nappe de la Tour d'Anzeinde) un peu arkosiques, qui chevauchent du Flysch parautochtone affleurant un peu plus bas dans le lit du torrent. Ce Flysch ultrahelvétique sup-porte donc le FlyEch du bord de la route d'aspect schisteux, noir, à bancs de grès quartzitiques et glau-conieux. Ce dernier Flysch supporte à son tour un niveau mince d'un grès-quartzite, roux, extrêmement dur qui passe à quelques décimètres de calcaires dolomitiques, auxquels font suite des cornieules. Il sem-blerait donc qu'on a là un pass::;-ge Etratigraphique du Flysch aux cornieules, que nous rattachons, comme on l'a fait jusqu'à présent dam le Val d'Illiez, à la Nappe du Laubhorn. Des cornieules affleurent sur côté gauche du Ravin de Sepex, à l'amont du Pont de Sepex; elles ont été cartographiées comme tufs sur la carte St-Maurice. Un peu plus haut, le lit du torrent est de nouveau creusé dans du Flysch par-autochtone. Le Flysch ultrahelvétique et les cornieules sont donc pincés entre deux séries de Flysch parautochtones.

Reste à savoir si le Flysch noir, gréseux, à grès quartzitiques et glauconieux, appartient à la Nappe de la Tour d'Anzeinde ou si c'est un Flysch associé au Trias de la Nappe du Laubhorn. Le fait qu'il nous semble que le contact Trias-Flysch n'est pas tectonique serait en faveur de cette manière de voir.

Le Flysch ultrahelvétique de la Nappe de la Tour d'Anzeinde se retrouve vers le NW au bord de la route, où il va former les deux afieurements aux cotes 885 et 860 découverts par AuG. LOMBARD (1939) (attribués par lui au Flysch autochtone) et où DucLOz (1944) a détermir:.é des petites Nummulites de Paléocène. Un minuscule affleurement de cornieules existe en dessus de la route dans un bosquet près d'un captage de source, à la cote 865.

Tout le Nant de Sepex est creusé dans le Flysch parautochtone jusqu'à la cote 675. Des micro-conglomérats à porphyrites ar-Jorescentes affleurent au bord de la route des Giettes, avant que nous n'arrivions à l'Ecole de Chouex. CEtte dernière, ainsi que son préau, sont situés sur des calcaires un peu gréseux molassiques. Si on suit la nute de Monthey vers l'E, on pourra observer au bord de celle-ci deux affleurements de Schistes marno-::nicacés parautochtones. Mais revenons à l'affleurement de Flysch parautochtone dans le Nant de Sepex, à la cote 675. Un peu plus bas que ce dernier affleure, sur rive droite, de la Molasse, à la cote 665, Molasse qui supporte donc, avec celle d'Outre Vièze et de l'Ecole de Chouex, la masse du Flysch parautochtone que nous venons de traverser en descendant. Du Flysch par-autochtone se retrouve entre les cotes 680 et 700, 200 m à l'E du Nant de Sepex. Au-dessus de ce Flysch parautochtone affleure de la }\folasse Rouge, qui est surmontée sur le sentier de En Forêt et de Com-munaux (à la cote 740) par le mêoe Flysch parautochtone observé en dessous à la cote 680-700. On a ainsi du Flysch parautochtone au-dessus et au-dessous de la Molasse. Il y a là sur environ 100 m de dis-tance une légère involution de Flysch parautochtone sous le front molassique d'un pli qui est probable-ment celui de Pitta-Paccot (voir profil I et profil II).

Nous retrouverons sur le flanc gauche du Val d'Illiez une autre involution, mais plus marquée celle-là, de Flysch parautochtone sous le front d'une écaille de Molasse autochtone.

Matér. pour la Carte Géol., Nouv. série, 100• livr. 4

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§ 3. Le flanc droit du Val d'Illiez, de Massillon au Nant du Crettex

De Massillon au torrent du Crétian, la roche en place n'affleure guèrE. La Molasse ferme presque continuellement la. moitié ou le tiers mi:érieur de la gorge de 1a. Vièze 1 antre partie étant creu ée dans les

Grès des Carrières.

Remontons le .torrent du Crétian qui va nous r ' véler une structu:re en écailles. La partie infér;ieure, dans la gorge de la Vièz ·, est en Grès d-"' Carrières qui supportent de la M"olasse affl urant sw· le sentier.

Puis, entre le sen ier et la route qui va da Massillon à er le Pas on peut observer deux barres de Grès des Carrières avec leur couverture mo]a~ ique. De la route, jusqu'à la cote 900, la gorge n'est creusée que dans la folasse. A la co e 910-920 apparaît une barre de Grès de Carrières un peu di loquê sur rive drnite. Cette barre est surmontée par de la Molas e, sur laquelle est charrié du Flysch parautochton . La grand ca cade du Torrent du Crétia.n pa.rt de Ja cote 9-0-955 à la limite Fly ch parautochtone--Mola . Ce Flys h parau ochtone es peu épais et à. la cote 970 et au bord du chemin, il t surmonté par. du F1 sch ultrahelvétique. Ce dernier es pmcé e-ntre .le Flysch parautochtone (cote 955 à 970) t une iïérie nouvelle d Fly ch parau ochtone qu'on a. tein en mon ant encor plu bau dans le torrent du Crétian.

La coupe du Ohâbl Boiron qci court au du Orétîan parallèlement à lui, donne 1 même ré-sulta , quoique moins clair, mais plu accessible que le ton·ent du Crétian. On y voit de la. Molas e en bas, puis de Grè des arrières à la cote 900, ~urmontés d'un peu de Molas e à la cote 935 enfin à la eote 950 affl UI·ent des chistes du Flv ch parautochtone.

Iia bar.r de Grès de Ganière , qu nous avons rencontrée dans 1 torrent du Orétian et le cMbJe Boiron, e retrouve à SOQ m au NE du c.hâble Boiron, entre les cotes 80 et 900. C'est de nou eau la même barre san doute, qui affleure da.us le petit ravin des Planches.

En re le torrent du Orétian et le torrent de la Tille, toutes les pentes située entre la gorge de la Vi.)ze e le Fly ch parautoch one sont en Mola se.

Le plan de chevauchement du Parautochtone 'obs&ve à la cote 900 dans le ravin de la Tille et s'élève rémilièrement ju qn'à Ja co.te 955 dans le torrent du Crétian com.rne nous l'avons déjà. vu.

La Mol, s. e urmonte les Grès des Carrière dan la parti supérieui·e d la Gorge de la -ièze.

A \ers le Pas, à l'amont du pont, on ob erve de chi es .marno-micacés sur rive gau ... he et sur rive cl.roi e. Les Grès des Can-ières affleurent bien à. l'aval du petit barrage première pri d'eau de l'usine h droélectrique de Month y. La Molasse de cette série normale peut ê re observée sur rive droite au bord de la route en des us et en dessous.

La coupe du Ravin d - la Tille est égal ment intéres ante. Tou en ba à sa confluence avec la ièze affleurent le Schistes mamo-micacés. Puis en dessous de la cote 700, en de us du premier chemin on ob erve une barre de Grès des Carrières. Cette barre est surmontée de ola se, en dessus du second

ch~min; dans cette folasse pointe J~ fron t dune petite écaille de Grès des arriè1·e , 'écaille qu'on voit a.u bord du sentier q_ua.nd on monte au NE.

La Tille a creusé on lit dans fa Molasse qui plonge de 50° au E, tandis que plus haut, une érosion a mis à jour le front d'une écaille ceci antérieuremen au chevauchement d:i Flysch parautochtone. En effet, vers la cote 870, la Molasse plonge vers le NW de 18°. Ce changement. de plongement, au contact avec le Pa.rau ochtone, s'observera éga.Jement dans Je ravin de :rettex.

Entre la Tille et le Cr ttex nous allons voir la ·érie autocht0ne disparartre sous le chevauchement du Flvsch pa.rautochton . 200 à 250 m au S de la Tille, entre Je lit de la Vièze et la cote 80, on observe une série normale : 10 Schistes marne-micacés. 20 Grè des Carrières. 3° Molas e, puis, ver la. cote 920, affleme 4° le Flysch para.utocht0ne.

En progressant vers le S W (région de Es-N ) on ne voit plus de l\fola se. Puis les Grès des Car-rières di paraissent à leur tour et, da.us :e ravin du Crettex, les Schistes ma.rno-micacés du Pa.l'autochtone chevauchent des Schistes marno-illfoads que nous attribuons à. !'Autochtone. En effet à la cote 830, sur rive choite, face à. un énorme bloc éboulé de rnicropond:ingue polygéniques à éléments spilitiques, on voit des Schistes marno-micac~ de direction 0 E plonger de 70° vers Je _ NW, tanclis que les

Schistes du Parautochtone de direetion N 60 E plongent de 18 à 20° vers le SE. Sur le plan de chevauche-ment, les Schistes du Parautochtone sont froissés et plissotés. Ce contact mécanique des Schistes marno-micacés parautochtones sur les Schistes marno-marno-micacés autochtones implique une érosion de la Molasse autochtone avant le chevauchement du Parautochtone.

Plus vers l'amont encore du Val d'Illiez, la .Molasse n'affleure plus, et, face à la localité de Val

Plus vers l'amont encore du Val d'Illiez, la .Molasse n'affleure plus, et, face à la localité de Val

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