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CHAPITRE 2 MÉTHODOLOGIE

2.1 Description des sites

2.1.2 Description du site no.2

Le site no.2 dispose de quatre chaudières dont les gaz de combustion sont acheminés directement à l’atmosphère. La production d’eau chaude permet l’alimentation en énergie à l’aide d’un réseau souterrain de conduites d’une longueur totale de 558 mètres.

Les chaudières no.1 et 2 ont été construites en 1962 et la chaudière no.3 a été construite en 1963. Les chaudières no.1, 2 et 3 sont de la marque Foster Wheeler de type aquatubulaire de configuration « A » et elles possèdent une capacité de production à la conception de 30 000 livres de vapeur par heure. Ces chaudières ne possèdent pas de récupérateur de chaleur. La chaudière no 4 a été construite en 1977 et elle est de marque Cleaver Brooks de type aquatubulaire de configuration « D ». Sa capacité de production à la conception est de 30 000 livres de vapeur par heure. De plus, elle possède un récupérateur de chaleur (APCO rectangulaire) construit en 1986 qui représente une récupération d’énergie de 425 000 BTU/h à 1 886 000 BTU/h au maximum de sa charge. En guise de système d’air de combustion, les chaudières no.1, 2 et 3 sont munies de ventilateurs à air forcé et de ventilateurs à air induit datant entre 1962 et 1976. La chaudière no.4 est munie d’un ventilateur à air forcé datant de 1977.

Les chaudières ont chacune un débit calorifique de 36 000 000 BTU/heure. Le débit de gaz maximal de chacune des chaudières est de 36 000 pi3/heure. La capacité totale de production du site no.2 est de 120 000 livres par heure pour une combustion au gaz naturel, soit 30 000 livres par heure pour chacune des quatre (4) chaudières. Ce qui représente une capacité totale d’environ 142 800 000 BTU par heure (42 MW). La capacité totale de production des installations du site no.2 est de 90 000 livres par heure pour une combustion à l’huile légère,

soit 30 000 livres par heure pour chacune des trois (3) chaudières employant le mazout. Ce qui représente une capacité totale d’environ 107 100 000 BTU par heure (31MW).

Les cheminées du site no.2 ont été construites en 1982. Le matériel de construction est l’acier et les cheminées sont isolées avec de l’amiante jusqu’à la toiture. Les cheminées possèdent toutes une hauteur totale de 10,8 mètres dont 7,3 mètres sont situés au-dessus de la toiture du bâtiment. Le diamètre intérieur des cheminées est de 0,79 mètres.

Les chaudières no. 1, 2 et 3 peuvent êtres alimentées au gaz naturel ou à l’huile légère. La chaudière no.4 est alimentée au gaz naturel seulement. Le gaz naturel est un combustible primaire et il est fourni à l’aide d’une ligne de distribution appartenant à la compagnie Gaz Métropolitain avec une entente de service de type interruptible. Entre 2001 et 2006, la consommation moyenne annuelle en gaz naturel a été d’environ 4 824 901 ± 254 587 m3/an. Dans le cas d’une interruption de service, le site no.2 doit brûler de l’huile légère. L’huile légère est un combustible secondaire peu utilisé comparativement au gaz naturel. La consommation moyenne annuelle en huile légère est d’environ 160 025 ± 189 420 litres/an (160 ± 189 m3/an) entre 2001 et 2006, mais comme le démontre l’écart type, cette consommation peut varier énormément d’une année à l’autre (10 103 litres pour l’année 2001-2002 et 0 litre pour l’année 2005-2006).

Le site no.2 a une capacité maximale totale à l’entrée des brûleurs au gaz naturel d’environ 178 500 000 BTU/h (52 MW) pour une efficacité des brûleurs de 80%. La capacité maximale totale à l’entrée des brûleurs à l’huile légère est d’environ 133 875 000 BTU/h (39 MW) pour une efficacité des brûleurs de 80%.

Les quatre chaudières sont munies de brûleur au gaz naturel. Les brûleurs ont été installés en 1982 et ils sont de marque Peabody de type « réfractaire à buses circulaires ». La capacité des brûleurs se situe entre 5 140 et 36 000 pieds cubes par heure. Les chaudières no. 1, 2, et 3 sont également munies de brûleurs au mazout. Le brûleur au mazout de la chaudière no.1 a

été installé en 1962 et il est de marque Peabody de type « gun ». Le type d’atomisation est la vapeur. Le mazout n’est plus utilisé dans la chaudière no.4 depuis la conversion des installations du site au gaz naturel en 1982. Le système à huile légère comprend deux réservoirs souterrains de type «double paroi» de 50 000 litres chacun installé en 1992.

Tout comme les chaudières du site no.1, celles du site no.2 ont des systèmes de contrôle de la combustion. Les systèmes ont été installés en 1982. Les postes régulateurs contrôlent les éléments suivants : la combustion avec huile, l’air de combustion pour l’huile, la combustion avec le gaz naturel, l’air de combustion pour le gaz naturel, l’air induit pour l’huile et le gaz naturel, le niveau d’oxygène pour l’huile et le gaz naturel ainsi que l’analyseur d’oxygène. La chaudière no.4 ne dispose que des systèmes de contrôle de la combustion pour le gaz naturel. Les autres systèmes du site no.2 contrôlent les éléments suivants : train des robinets, sécurité des brûleurs, alarmes et contacts de sécurité à chaque chaudière, eau d’alimentation, débitmètres, air comprimé, traitement chimique et électricité. Ces systèmes n’influencent pas directement les émissions atmosphériques à la sortie de cheminées. Toutefois, l’inspection et l’entretien de ces systèmes sont nécessaires afin d’obtenir une efficacité maximale de la combustion dans les chaudières.

Le contrôle des différentes sources fixes ne sont pas automatisées. La production d’énergie est en tout temps surveillée par un opérateur en mesure de répondre aux différentes alarmes. Un technicien en combustion est responsable d’effectuer des contrôles réguliers ou sur demande pour vérifier et ajuster la combustion des chaudières. Ces mesures permettent d’atteindre une meilleure efficacité de la production d’énergie ainsi que de vérifier les taux d’émissions directement en sortie de chaudières des oxydes de carbone (COx) et d’azote (NOx). La capacité de production totale des installations est actuellement supérieure à la demande en énergie, et ce, pour les deux sites. Ainsi, lors de l’entretien annuel d’une chaudière ou de bris sur une des chaudières, il est ainsi possible d’utiliser une autre chaudière pendant cette période d’arrêt pour combler les besoins. Par contre, une demande

supplémentaire sur une base régulière, par exemple dans le cadre de nouvelles constructions, pourrait exiger des besoins énergétiques supérieurs.

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