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Le réseau d’irrigation de l’ASA du Lembronnet a été mis en service entre 1975 et 1976. 

L’autorisation de prélèvement a été renouvelée en avril 2014. 

 

3.1.1 ­ Niveau d’exhaure et pompage (le Broc) 

L’eau est pompée dans l’Allier (actuellement un bras secondaire de l’Allier, suite au déplacement du  lit vif) par quatre pompes d’exhaure installées à l’extrémité de tubes plongeurs amovibles. 

 

La station de pompage située sur la berge présente les caractéristiques suivantes : 

‐ 3 pompes horizontales redistribuent vers le réseau d’irrigation (diamètre 450) + 1 en secours 

‐ Débit de pointe :     300 l/s   

‐ Pression :       130 m 

‐ Puissance :       640 kW 

‐ Puissance de groupes :    800kVA   

Un réservoir d’extrémité à la Chaux assure la régulation. 

 

Autorisation (arrêté préfectoral 2014) pour 295 l/s soit 1 062 m3/heure. 

 

3.1.2 – Station de reprise de la Chaux  Elle permet la mise en pression du réseau haut :  Débit de pointe :      220 l/s  Hauteur de refoulement :    400 m  Puissance totale de l’installation :  600 kW  Quatre pompes 

Deux anti‐béliers 

Régulation mano‐débitmétrique   

3.1.3 – Station de reprise du Lac   

Débit de pointe :      60 l/s  Hauteur de refoulement :    90 m  Puissance totale de l’installation :  160 kW  Deux pompes ‐ Groupe horizontal 

Un anti‐bélier 

Régulation à vitesse variable   

Février 2017 8

3.1.4 – Périmètre d’irrigation 

Le périmètre d’irrigation compte environ 46 km de canalisations enterrées, de diamètres entre 60 et  450mm. Deux régulateurs de pression sont installés l’un à l’extrémité de la canalisation principale  l’autre sur le réseau de Gignat, pour ramener les pressions en‐dessous de 14 bars. 

La distribution est assurée par 63 bornes. La pression aux bornes est comprise entre 7 à 8 bars.  

   

3.1.5 – Curage de la prise d’eau 

L’ASA du Lembronnet est confrontée à des difficultés d’alimentation du bassin de pompage, du fait  du déplacement du lit vif de l’Allier vers la rive droite. 

Pour pouvoir améliorer l’alimentation de la prise d’eau, l’ASA a d’abord envisagé de remettre en  activité un ancien bras de l’Allier, d’environ 900 mètres de long, dont le début se trouve au sud de la  station de pompage. Ce projet a fait l’objet de pré‐études et de discussion avec l’Administration. Il a  été abandonné en raison de sa complexité, de son coût, des interférences avec les périmètres de  protection de captage d’eau potable du SIVOM de la région d’Issoire. Ce projet est présenté dans le  chapitre traitant des solutions alternatives envisagées. 

 

En 2013, suite à une période sèche, le niveau de l’Allier a fortement baissé et l’alimentation de la  prise d’eau s’est trouvée compromise. Le projet de creuser un petit chenal (300ml) dans les alluvions  de l’Allier en aval de la prise d’eau a été étudié et le dossier de déclaration correspondant déposé  auprès de la Police de l’Eau et accepté.  

 

Un arrêté de prescriptions en date 24 juillet 2013 pour 5 ans, soit jusqu’en 2017 a été délivré à  l’ASA. 

L’ASA  peut  réaliser  ces  travaux  annuellement  sous  réserve  de  respecter  les  prescriptions  mentionnées dans l’arrêté, en particulier : 

‐ Profils et cotes à préciser 

‐ Période de travaux entre le 1e mai et le 31 juillet sauf renouvellement en cours d’année 

‐ Curage du bras mort interdit sauf au débouché du chenal 

‐ Vérification chaque année par la LPO de la présence ou non d’hirondelles de rivage ou de  guêpiers d’Europe dans la berge 

‐ En cas d’absence de ces oiseaux : dépôt des matériaux extraits juste au‐dessus du lit mouillé  de l’Allier et sous le niveau de la rive, en amont de la partie enrochée de la parcelle agricole  ZE n°36 

‐ Des buses (Ø 500 mm) sont installées temporairement dans le bras de l'Allier à sa confluence  avec la rivière pour en permettre l'accès en rive droite sans dommage par des engins ; 

‐ Toutes les mesures nécessaires sont prises afin d'éviter le départ de matières polluantes dans  le cours d'eau ; 

‐ Les engins intervenant dans le cours d'eau font l'objet d'une révision préalable afin de  contrôler l'étanchéité des systèmes hydrauliques ou contenant des huiles ou carburants ; 

‐ Le stockage des carburants et autres produits toxiques se fait hors zone du chantier afin de  prévenir toute fuite dans le cours d'eau ; 

‐ Les engins sont propres (roues lavées...) avant d'entrer sur le site et d'en ressortir afin de  limiter la propagation des espèces végétales invasives ; 

‐ Le lieu de passage des camions est déterminé après vérification qu'il n'existe pas de gîte de  Loutre ou de Castor ; 

‐ La destruction de la végétation aquatique et de berge sera évitée au maximum ; 

‐ 50 brochets âgés d'un été sont réintroduits chaque année (en octobre et après les travaux)  par  le pétitionnaire,  en  liaison  avec  l'ONEMA,  afin  de  compenser les  dommages  de  l'opération en cas de présence de frayères susceptibles d'être détruites. 

‐ En fin de chantier, tout ce qui pourrait porter atteinte à la qualité de l’eau sera supprimé. 

‐ En cas de pollutions accidentelles, le pétitionnaire prendra toutes les mesures d’urgence de  gestion et de prévention afin d'en réduire les conséquences. En parallèle, il contactera dans  les plus  brefs délais l’ensemble des  services compétents et prioritairement le  Service  Départemental d’Incendie et de Secours 

 

‐ En cas de présence d’oiseaux, le dépôt des matériaux extraits s'effectue exclusivement dans  le lit vif de l'Allier, juste en amont de la confluence avec le bras mort, en tas coniques, et sur  une hauteur maximale de 1m de façon à faciliter leur remobilisation par la rivière (cf. page 10  du dossier "transport et mise en dépôt des sédiments de curage"). 

   

On trouvera ci‐après les croquis explicatifs de ces travaux. 

 

Localisation des travaux de curage et d’entretien de la prise d’eau   

   

Station de pompage

Février 2017 10 Cheminement et mise en dépôt des matériaux extraits 

 

Mise en dépôt

Circulation pour accès rive droite du bras et pour mise en dépôt des sédiments

Limite maximale pour la mise en dépôt : présence d’hirondelles des rivages en aval et présence d’enrochement

Zone alternative de mise en dépôt

   

Localisation de la zone enrochée existante (en orange sur la carte) 

   

Visualisation de l’emplacement des travaux d’entretien – extrait du dossier de déclaration 2013 

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Source : survol ULM 09juillet2013 – ASA du Lembronnet vue vers l’aval Vue vers l’amont Allier

bras

Restes de l’ancienne conduite AEP Projet de chenal

Rive enrochée

Restes de l’ancienne conduite AEP

bras

Allier

Projet de chenal

 

Février 2017 12

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