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PARTIE I : Démarche de recherche

Chapitre 2. Positionnement théorique de la recherche

2.2. Déployer concrètement l’analyse des pratiques des membres de la Commission

Les travaux d’Albert Ogien (Ogien ; 2007, 2014, 2016) sont à ce stade d’un précieux recours dans la mesure où le sociologue évoque la compatibilité entre l’ethnométhodologie et l’ANT, sans contrevenir aux principes de l’attitude pragmatique. A grands traits, les deux méthodologies prennent pour point de départ les situations « in medias res » (au milieu des choses). Là où l’ANT fournit une méthode pour tracer l’assemblage que constitue le dispositif d’évaluation de la CEFDG, l’ethnométhodologie s’intéresse à l’étude in situ des pratiques et des capacités de conceptualisation des acteurs en considérant que celles-ci s’actualisent au cours de l’action, au sein d’un environnement partiellement contraignant et malléable. « Le

dispositif d’enquête empirique portant sur le conceptuel doit donc être construit de façon à permettre l’observation de ruptures de l’ordre courant des choses telles qu’elles émergent dans les circonstances « naturelles » de l’activité pratique. Cette construction doit respecter deux instructions : (…) se donner les moyens d’observer les ruptures dont on a supposé qu’elles ne devraient pas manquer de se produire et les variations auxquelles donnent lieu les tentatives de réparation » (Ogien ; 2007)153. En

cela l’ANT et l’ethnométhodologie semblent « pragmatiques » et complémentaires : le déploiement de l’ANT permet de mettre en évidence les « ruptures de l’ordre courant » tandis que l’ethnométhodologie fournit un instrument d’analyse des « tentatives de réparation ». Le recours à l’ethnométhodologie semble à ce titre particulièrement pertinent puisque la méthodologie permet d’éviter le problème que pose le recours « sec » à l’ANT et permet de projeter la recherche hors de la dimension purement matérielle du dispositif. Aussi à ce stade, il convient de présenter rapidement l’ethnométhodologie et les principes d’analyse que son recours induit.

2.2.1. L’apport de l’ethnométhodologie pour l’étude des pratiques de la CEFDG

2.2.1.1. L’ethnométhodologie en bref

A l’appui des travaux d’Harold Garfinkel, Albert Ogien (Ogien ; 2016) évoque les objectifs de l’ethnométhodologie en précisant la distinction fondamentale qui l’oppose aux démarches traditionnelles : « Il [Harold Garfinkel] essaie de dégager les

implications d’une démarche analytique qui prend pour point de départ non pas la société, sa structure et ses inégalités, mais un autre phénomène : l’action ; ou plus précisément : l’accomplissement pratique de l’action en commun telle qu’elle se réalise dans son déroulement temporel. »154. L’ethnométhodologie à rebours des démarches

sociologiques naturelles prend comme objet initial d’enquête les situations dans lesquelles se déroulent les actions sociales. A l’image de la conception d’Emile Durkheim, les comportements des acteurs ne sont pas univoquement déterminés (Ogien ; 2007, 2016) : « Pour lui [Emile Durkheim], le social (l’objet même de cette discipline scientifique) nomme cette force contraignante et extérieure qui possède la propriété d’obliger les individus à se comporter de manière relativement déterminée. Cette force est sui generis : elle émerge de l’association, c’est-à-dire du système de relations organisé qui confère à un groupement humain une réalité qui excède la simple somme des individus qui le composent ». Les comportements ne s’expliquent pas pleinement par l’infusion et l’assujettissement à des règles procédant de la société, et par conséquent, l’explication des comportements par la réduction statistique ou la subsumation sous des lois causales s’avère moins probante que l’étude des manières collectives par lesquelles les acteurs rendent intelligible le monde et l'organisent155.

Selon la perspective de l’ethnométhodologie, l’étude d’un phénomène social procède premièrement d’une enquête de terrain « in situ » : « L’originalité de ce projet

154 OGIEN, Albert ; Op. cit. ; (2016) ; p.14-16

155 OGIEN, Albert ; Op. cit. ; (2007) ; p.40 et OGIEN, Albert ; Op. cit. ; (2016) ; p.3 : « Pour les tenants de ce que j’appelle

l’« interactionnisme réaliste » (dont il faut rappeler qu’il se distingue du « symbolique » et du « constructiviste »), l’ind ividu n’ignore ni ce qui lui arrive ni ce qu’il fait. C’est là une autre rupture majeure avec la tradition qui repose sur le princi pe de « non-conscience de l’agent » qui, comme ‘Le métier de sociologue’ l’affirme, est « la condition sine qua non de la constitution de la science sociologique » (Bourdieu, Passeron & Chamboredon, 1970, p. 31). Garfinkel, Becker et Goffman tirent de l’observation des manières d’agir, de parler et de penser telles qu’elles se manifestent dans la vie quotidienne une proposition qui ne choque plus aujourd’hui comme elle a pu le faire en son temps : on peut créditer tout individu de trois attributs : 1) il a une vision pertinente du monde dans lequel il vit et des univers d’action dans lesquels il a l’habitude de s’engager ; 2) il évalue de façon adéquate la forme et le déroulement que devraient avoir les types d’activités conjointes auxquels il lui arrive régulièrement de participer ; et 3) il est capable d’ajuster ses conduites aux circonstances de l’action et de donner une description acceptable des raisons pour lesquelles il l’a fait. ».

transforme totalement l’objet du travail sociologique : les données empiriques qui alimentent la recherche doivent être recueillies dans l’observation in situ de la manière dont les gens ordinaires (« ethno ») font et disent ce qu’ils font, et disent lorsqu’ils agissent en commun (…) » (Ogien ; 2016). Albert Ogien conçoit à la suite de John

Dewey l’enquête comme « ‘une méthode d’organisation de l’expérience’ qui s’inscrit

dans un environnement donné et dont nul ne peut préjuger du résultat dans la mesure où elle est un processus ouvert et pluraliste de découverte. » (Ogien ; 2014). Le but de la collecte de données consiste donc à constituer un matériau empirique pour mettre en lumière les pratiques des acteurs « dans le but de découvrir les ‘méthodes’ qu’ils utilisent pour accomplir, au moment même où ils le font, l’activité pratique dans laquelle ils sont pris. » (Ogien ; 2016)156. Au final, à la différence de l’ANT avec

laquelle elle se combine avantageusement, la démarche ethnométhodologique ne vise donc pas seulement à retracer un réseau d’actants qui donne existence à une « chose » mais entend aussi rendre compte des manières par lesquels, les acteurs « mettent et remettent en ordre » le social dans un mouvement incessant, partiellement déterminé, dans « la temporalité même de son émergence »157 :

« Ce que les Recherches démontrent à longueur de pages, c’est qu’une action ne peut se comprendre qu’à partir de l’analyse de la manière dont les individus pris dans sa réalisation parviennent à l’engager et à la conduire à son terme dans les circonstances et dans la durée même où elle s’accomplit. Il [note H. Garfinkel] en tire l’idée selon laquelle toute activité pratique doit être considérée comme socialement organisée au sens où ce sont essentiellement les conditions matérielles et conceptuelles propres à une situation qui orientent les conduites que les individus y adoptent (et pas leur conscience, leur raison délibérative ou leur compétence). Autrement dit, la rationalité est immanente à la situation et

aux circonstances de l’action en train de s’y dérouler puisque celles-ci imposent

leurs contraintes normatives et logiques à tous ceux qui y participent . »158

156 OGIEN, Albert ; Op. cit. ; (2016) ; p.5 157 Ibid. ; p.4

Loin d’être en redondance avec l’ANT, l’ethnométhodologie s’avère pertinente pour contribuer au traçage des réseaux-dispositifs « in medias res » et pour reconstituer les situations dans lesquelles émergent les pratiques qui visent à ordonner le monde : « Le

programme de l’ethnométhodologie est délibérément limité et désespérément empirique : fournir une description rigoureuse et détaillée de ce qui ordonne l’agir en commun. (…) Le phénomène dont il (note : Harold Garfinkel) entend rendre compte est plus élémentaire : l’incessante production d’un ordre toujours transitoire et constamment révisé dans le cours même d’une action en train de s’accomplir et afin que cette action puisse s’accomplir. ». L’ANT met en lumière le dispositif, tandis que

l’ethnométhodologie conçoit pragmatiquement les pratiques comme des tentatives de mise en ordre du monde, ou d’ordonnancement du monde pour reprendre le terme d’Eric Pezet. Plus, l’ethnométhodologie permet de contourner les controverses liées aux travaux de Bruno Latour en formulant les contours d’une épistémologie pratique.

2.2.1.2. Analyse causale, coordination et démarche de recherche

L’attention portée par les pionniers du pragmatisme à la démonstration logique pour certifier de la validité d’une assertion159 requiert de circonscrire les conditions d’une

imputation causale valable, notamment s’agissant d’actants dont l’action organisée est intermédiée. Albert Ogien (Ogien ; 2007) en lecteur de Ludwig Wittgenstein prêche pour l’application en sciences sociales d’une attention constante portée à l’assurance de la pertinence des résultats avancés : « L’œuvre de Wittgenstein (…) possède, à mes

yeux, une inestimable vertu : celle de maintenir constante l’attention du sociologue à la nécessité de vérifier la pertinence de la moindre des assertions qu’il émet au sujet d’un phénomène social »160. Dans ses travaux Albert Ogien (Ogien ; 2007) tente d’articuler en sciences humaines l’héritage de Ludwig Wittgenstein avec l’ethnométhodologie. Les deux courants ont en commun de fournir un effort important en matière d’épistémologie et considèrent les questions relatives à l’invocation et à la compréhension des règles, comme sensibles en matière de validité. Les règles, et la certitude de leur compréhension, ne peuvent être séparées des conduites qui les rendent visibles. Pour combiner les apports des deux approches, Albert Ogien reprend dans son ouvrage « Les formes sociales de la pensée » les travaux de Peter Winch qui selon lui

159 Charles S. Peirce et John Dewey ont d’ailleurs fourni d’importants travaux de logique. 160 OGIEN, Albert ; Op. cit. ; (2007) ; p.11

a permis de « fournir à la sociologie la certitude de l’existence du phénomène qui

fournit son matériau : le social », et s’appuie sur les travaux de Georg Henrick Von

Wright et de Jeff Coulter afin de borner la portée de l’analyse causale : ne peut-être affirmée que l’action dont les conséquences prévisibles pouvaient être anticipées. La combinaison de ce principe d’analyse, extrêmement proche de la maxime du pragmatisme précédemment évoquée, avec l’ANT semble fort pertinente : le réseau traduisant les « forces sociales » sans que les effets de leurs traductions ne soient pleinement connus a priori, seule la correspondance entre les conduites attendues et les conduites observées permettent de conclure positivement sur la compréhension des règles ou la nature de la traduction d’un groupe d’actants (acteurs humains et non- humains).

En sus, reprendre les travaux du sociologue n’est pas sans pertinence pour répondre au problème évoqué par Jean-Pierre Delchambre et Nicolas Marquis relatif aux difficultés de coordination de l’action. Albert Ogien (Ogien ; 2007) complète les apports de l’analyse causale en plaçant la nécessité de coordination comme cause de la régularité des conduites et de la possibilité de l’action pérenne : « Tel est en effet l’enseignement

qu’elle tire de ce que l’enquête empirique sur le raisonnement pratique nous apprend, et qui se réduit, finalement, à une proposition : si les conduites individuelles semblent s’ajuster à celles d’autrui avec une grande régularité, c’est qu’elles peuvent difficilement faire autre chose que se plier aux principes de coordination qu’oblige à mettre en œuvre, dans une circonstance donnée, le rôle qui est occupé ; et les relations que ce rôle devrait normalement entretenir avec les autres rôles qui lui sont typiquement associés »161. L’intérêt pour cette recherche est majeur : l’argument

d’Albert Ogien retourne le problème de la coordination en le plaçant comme principe et preuve du déroulement de l’action organisée pratiquement. Un exemple illustratif s’avère éclairant. L’habilitation, définie comme un droit octroyé par la puissance

publique de faire quelque chose en son nom, ne correspond pas uniquement à un assemblage d’éléments hétérogènes dont la constitution donne existence à « l’habilitation dans l’enseignement supérieur », et dont l’agencement unique déterminerait univoquement les comportements. L’habilitation correspond, dans cette perspective, à une mise en relation entre la puissance publique et les organismes

habilités, mise en relation qui n’ordonne pas univoquement les pratiques ordinaires des acteurs, mais qui, au contraire, est susceptible d’être agencée et réagencée, chacun d’eux étant pourvu d’une conception de l’environnement qui rend possible l’action pratique dans la mesure des contraintes qu’exige la coordination. La démarche de recherche trouve donc ici sa finalité : tracer le dispositif donnant corps à la réalité sociale, dispositif construit par des acteurs agissant dans un environnement malléable et dont l’agencement procède de raisonnements et d’actions pratiques dont la permanence est assurée par les nécessités de la coordination.

2.2.2. Une double situation d’observation

2.2.2.1. Observations participante et non participante

A ce stade de la démarche de recherche, encore reste-t-il à aborder les questions relatives à la collecte des données et à leur traitement. Entre novembre 2001 et septembre 2013, 99 séances plénières de la Commission se sont tenues. J’ai observé le fonctionnement de la CEFDG en tant qu’observateur participant, comme pour la réalisation de mon mémoire de recherche intitulé « Construction du tableau

d’indicateurs de la CEFDG susceptible d’être mis en ligne ». Pour le réaliser, les

professeurs Bournois et Chanut ont permis que j’assiste aux séances de la Commission de décembre 2011 à septembre 2012. Six séances de l’année universitaire 2011-2012 ont pu être observées. De même dans le cadre de cette recherche, j’ai assisté aux séances de la Commission de l’année universitaire 2012-2013, soit sept séances de la Commission. L’observation de terrain a cessé à l’échéance du premier mandat du Président Bournois, le 30 septembre 2013, après observation de 13 séances de la Commission. Cette situation d’observation a offert un accès privilégié à la Commission contrairement à de nombreux travaux relatifs aux organismes d’évaluation ou d’accréditation qui recourent principalement à des données collectées par entretiens. L’assistance aux séances de la Commission a permis de voir le fonctionnement concret, les acteurs et les jeux de rôles. La posture était en quelque sorte celle d’un « ethnographe » regardant la CEFDG et prenant des notes lors des séances afin de les résumer ensuite sous forme de constats. Cette situation a permis de recueillir des matériaux riches. Outre ce volet « ethnologique », à la demande du Président Bournois et de représentants du ministère, j’ai aussi pu observer la manière dont se fait le travail

de construction des indicateurs de la Commission en participant au « Groupe de Travail

INDICATEURS ». Ce groupe de travail a réuni durant l’année 2013 des représentants du ministère et des écoles de commerce afin d’élaborer collectivement la liste des indicateurs susceptibles d’être mis en ligne sur le site de la CEFDG162. Dès lors le rôle

n’était pas simplement celui d’un observateur mais d’un producteur. Cette implication a permis d’approcher très concrètement les pratiques des indicateurs.

2.2.2.2. La collecte des données et des documents

Suivant les travaux de Philippe Baumard (Baumard & al. ; 1999) qui détaillent les techniques utilisables en recherche qualitative pour la collecte de documents163, le volet

suivant s’attache à fournir des informations quant à celle-ci et à l’utilisation des données utiles à la recherche.

Pour le recueil des données d’observations « primaires » des séances de la Commission, sur les treize séances, deux cahiers de 196 pages ont été nécessaires. Sur la page de droite figurent linéairement la date des interventions et le contenu des propos tenus par les membres. La page de gauche consigne les membres présents au début de la séance plénière, les faits remarquables intervenant durant les séances tels que par exemple, l’arrivée d’un membre en cours de séance, un « brouhaha généralisé », ou au contraire un silence prolongé, sur une question particulière, ou des mimiques de désaccord d’un membre durant une intervention. Ces indications revêtent une grande importance lors de la relecture des notes dans la mesure où elles pointent généralement les controverses importantes, et fournissent des indications quant à « l’atmosphère » de l’évaluation. Quelques annotations personnelles, signifiées par l’utilisation d’une couleur d’écriture différente, marquent les évènements importants, comme notamment les discussions où surviennent des désaccords majeurs.

En sus, la collecte des documents dits « secondaires » s’est effectuée :

• A partir du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MeSR), qui confectionne et archive les documents utilisés par la Commission. Exemple de documents : les procès-verbaux, les dossiers des écoles, les notifications aux écoles etc.

162 Disponible à l’adresse suivante www.cefdg.fr.La liste a d’ailleurs été mise en ligne en mars 2015

163 BAUMARD, Philippe ; DONADA, Carole ; IBERT, Jérôme ; XUEREB, Jean-Marc ; « La collecte de données et la gestion

• A partir des archives de la couverture médiatique des enseignements de gestion : Exemple de documents : des articles de l’AEF ou d’organismes professionnels tels que la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) etc.

Le volume de documents collectés représente plus de 20 000 unités. Une telle masse de documents nécessite de solutionner le formatage, l’organisation et le traitement des données. J’ai donc effectué un travail d’architecture afin de les ordonner : après « nettoyage », les documents sont organisés et mis en forme au sein de trois « banques de données » dont chacune remplit une fonction spécifique. La principale banque, intitulée « Banque Principale », organise les documents utiles de la Commission pour chacune des 99 séances plénières ayant eu lieu entre 2001 et 2013. Les documents nécessaires à la tenue de l’évaluation tels que les procès-verbaux ou, dans la mesure du possible, les dossiers des écoles, y ont été systématiquement libellés selon une nomenclature unique avant d’y être ajoutés. En sus des documents nécessaires au fonctionnement de la Commission, les documents collectés relatifs à des controverses, ou à des évènements majeurs intervenants durant (ou entre) les séances plénières, y ont également été adjoints. Par exemple, les personnels du MeSR tiennent, entre le printemps 2003 et 2004, une liste révisée des décisions relatives à l’octroi des grades de Master. Les différentes versions de la liste corrigée à la suite des séances plénières ont été systématiquement adjoints à la « Banque Principale ». Les doublons ont été systématiquement écartés. Au terme du traitement, la « Banque Principale » contient 3 466 fichiers dont plus de 1950 proviennent des archives de l’administration, sans correspondre pour autant à des documents du fonctionnement récurrent de l a Commission. A titre indicatif le tableau suivant fournit une vision d’ensemble exhaustive la plus proche possible à ce stade de la recherche des documents mis en ordre au sein de la « Banque Principale » :

Banque Principale Date de production Nombre Dossiers des écoles

2008-2013 216

Annexes 218

Synthèses chiffrées 2011-2013 73

Rapports d'évaluation 2001-2013 281164

Procès-verbaux 2001-2013 97

Notifications des avis 2001-2013 603

Synthèses d’avis 2011-2013 27

Documents internes / MeSR 2001-2013 1951

A titre informatif, les dossiers, les annexes et les synthèses chiffrées correspondent aux documents que les établissements adressent à la Commission dans le cadre de l’évaluation. Les rapports d’évaluation correspondent aux avis des membres qui évaluent individuellement les dossiers. Les notifications des avis et les synthèses d’avis sont les documents que le greffe du MeSR traite après l’évaluation, les notifications étant envoyées aux établissements tandis que les synthèses d’avis ont vocation à une diffusion plus large. Les documents internes au MeSR correspondent au corpus de fichiers que les services du MeSR créent entre 2001 et 2013 dans le cadre des activités de la CEFDG, voire pour certains, de la CTi. La suite de la recherche fournit une description détaillée des différents documents.

En sus de la « Banque Principale », deux autres banques de données majeures ont été créées : une banque de données spécifique aux textes officiels, collectés notamment à partir des Journaux et Bulletins officiels du MeSR (J.O et B.O MeSR), large de 116 documents ; ainsi qu’une banque de données relative aux articles et coupures de presse sélectionnés selon leurs contenus et le point de vue extérieur qu’ils offrent des évènements que traverse la Commission. Cette banque de données est large de 74 articles.

164 La collecte a originellement permis de disposer de 281 rapports d’évaluation réalisés par les membres de la CEFDG entre

2001 et 2013. Sur ces 281 rapports, 29 correspondent à des rapports d’examens d’Ecoles Supérieures de Gestion, qui stricto

sensu ne sont pas similaires aux « écoles de gestion » (Menger ; 2015) dans la mesure où ces établissements proposent des formations en 3 ans généralement professionnalisantes, ne recrutent pas dans les mêmes bassins d’étudiant s et surtout, ne disposent pas de la marque commune du « Programme Grande Ecoles ». Pour autant, rarement les EGC (et plus généralement

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