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Dépenses de santé par habitant

7. Dépenses de santé et financement

7.1. Dépenses de santé par habitant

7.2. Dépenses de santé en proportion du PIB 7.3. Dépenses de santé par fonction

7.4. Dépenses pharmaceutiques

7.5. Financement des dépenses de santé

7.6. Commerce international des services de santé (tourisme médical)

7.1. Dépenses de santé par habitant

Les pays de l’OCDE diffèrent énormément par leurs dépenses de santé et le taux de progression de ces dépenses. Cela reflète un large éventail de facteurs relatifs aux marchés et de facteurs sociaux mais aussi la diversité des structures de financement et d’organisation de leurs systèmes de santé.

Les États-Unis restent largement en tête de tous les pays de l’OCDE sur le plan des dépenses. En 2009, les dépenses en produits et services de santé par personne aux États-Unis ont progressé pour atteindre 7 960 USD (graphique 7.1.1), soit près de deux fois et demi la moyenne des pays de l’OCDE. La Norvège et la Suisse arrivent derrière, avec un montant de dépenses par habitant qui ne représente qu’environ les deux tiers du montant dépensé aux États-Unis mais reste supérieur de 50 % à la moyenne de l’OCDE. La plupart des pays d’Europe septentrionale et occidentale, mais aussi le Canada et l’Australie, dépensent entre 3 200 USD et 4 400 USD (PPA), soit entre 100 et 130 % de la moyenne de l’OCDE. Parmi les pays qui dépensent moins que la moyenne de l’OCDE figurent le Mexique et la Turquie, mais aussi les pays d’Europe méridiona-le et orientaméridiona-le membres de l’OCDE ainsi que la Corée. Le Japon dépense lui aussi moins que la moyenne de l’OCDE dans le domaine de la santé malgré son revenu par habitant supérieur à la moyenne. Par comparaison, les économies à croissance rapide, Chine et Inde, dépensent au titre de la santé moins de 10 % et de 5 % respectivement de la moyenne de l’OCDE.

Le graphique 7.1.1 montre également la décomposition des dépenses de santé par habitant entre dépenses publiques et dépenses privées (voir aussi l’indicateur 7.5 « Financement des dépenses de santé »). En règle générale, le classement selon le montant des dépenses publiques par habitant demeure comparable à celui des dépenses totales. Même si le secteur privé aux États-Unis continue de jouer un rôle dominant dans le financement, les dépenses publiques de santé par habitant restent supérieures à celles de la plupart des autres pays de l’OCDE (à l’exception de la Norvège, du Luxembourg et des Pays-Bas), du fait que les dépenses de santé totales sont beaucoup plus élevées que dans les autres pays. En Suisse éga-lement, une forte proportion du financement des soins de santé provient de sources privées et les dépenses publiques de santé sont moindres que dans certains autres pays, en dépit d’un montant plus élevé de dépenses globales. C’est l’inverse au Danemark où l’essentiel des soins de santé est financé par des fonds publics.

Sur la période 2000-09, on estime que les dépenses de santé par habitant ont progressé en moyenne de 4 % par an en valeur réelle dans les pays de l’OCDE (graphique 7.1.2, tableau A.6).

Dans de nombreux pays, le taux de croissance a atteint un pic avant 2004 et s’est ralenti ces dernières années.

De manière générale, les pays qui ont enregistré la plus forte croissance de leurs dépenses de santé par habitant sur cette

Dans des pays comme l’Italie, la Suisse et l’Allemagne, les dépenses de santé par habitant ont augmenté beaucoup plus lentement sur la période, à un rythme annuel moyen de 2 % voire moins. Cela reflète, pour partie, une croissance économi-que relativement faible sur l’ensemble de la période et les conséquences de politiques délibérées de maîtrise des coûts.

Le graphique 7.1.3 montre l’association familière entre le PIB par habitant et les dépenses de santé par habitant dans les pays de l’OCDE. Si globalement les pays ayant un PIB plus élevé tendent à dépenser davantage au titre de la santé, on observe toutefois des variations importantes dans la mesure où le PIB n’est pas le seul facteur qui influe sur le niveau des dépenses de santé.

L’association est plus forte dans les pays dont le PIB par habitant est faible que dans les pays de l’OCDE dont le PIB par habitant est plus élevé. Même pour des pays ayant un PIB par habitant similaire, on observe des dépenses de santé très différentes pour un niveau donné de PIB. Ainsi, bien que l’Allemagne et la Finlande aient des PIB par habitant similaires, leurs dépenses de santé par habitant diffèrent considérablement, la première dépensant au titre de la santé environ 25 % de plus que la seconde. Les États-Unis dépensent beaucoup plus au titre de la santé qu’on pourrait l’escompter sur la base du seul PIB.

Définition et comparabilité

Les dépenses totales de santé correspondent à la consom-mation finale de produits et services de santé (les dépenses courantes de santé) plus les dépenses d’investissement dans l’infrastructure des soins de santé. Ce chiffre englobe les dépenses des agents publics et privés en produits et services médicaux ou les dépenses consacrées aux programmes de santé publique et de prévention et à l’admi-nistration.

Des méthodes différentes d’estimation des dépenses au titre des soins de longue durée, en particulier l’affectation entre dépenses de santé et aide sociale, continuent de limiter la comparabilité globale des dépenses totales de santé. Pour plus de détails, voir les indicateurs 7.3

« Dépenses de santé par fonction » et 8.8 « Dépenses de soins de longue durée ».

Pour comparer les niveaux de dépenses, les dépenses de santé des pays sont converties dans une monnaie commune (le dollar américain) et corrigées de la différen-ce de pouvoir d’achat des monnaies nationales. On utilise les parités de pouvoir d’achat (PPA) pour l’ensemble de l’économie (PIB) qui sont les taux de conversion les plus

7. DÉPENSES DE SANTÉ ET FINANCEMENT

7.1. Dépenses de santé par habitant

7.1.1 Dépenses totales de santé par habitant, publiques et privées, 2009 (ou année la plus proche)

1. Aux Pays-Bas, il n’est pas possible de distinguer clairement la part privée de la part publique des dépenses de santé liées aux investissements.

2. Dépenses de santé par assuré plutôt que par habitant.

3. Dépenses totales hors investissements.

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011; Base de données de l’OMS sur les dépenses mondiales de santé.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530549 8 000

Dépenses publiques de santé Dépenses privées de santé

USD PPA

7.1.2 Variation des dépenses de santé par habitant, en termes réels, 2000-09 (ou année la plus proche)

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530568

0 4 8 12

Taux de croissance annuel moyen (%) République slovaque

7.1.3 Dépenses de santé totales par habitant et PIB par habitant, 2009 (ou année la plus proche)

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011; Base de données de l’OMS sur les dépenses mondiales de santé.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530587

0 15 000 30 000 45 000 60 000 75 000 90 000

PIB par habitant (USD PPA) Dépenses de santé par habitant (USD PPA)

7.2. Dépenses de santé en proportion du PIB

L’évolution des dépenses de santé en proportion du PIB est le résultat de l’effet combiné des évolutions du PIB et des dépen-ses de santé. Excepté au Luxembourg, les dépendépen-ses de santé ont progressé plus vite que le PIB depuis 2000. Il en est résulté une part plus importante du PIB affectée aux dépenses de santé en moyenne dans les pays de l’OCDE.

En 2009, les pays de l’OCDE ont consacré 9.6 % de leur PIB à leurs dépenses de santé (graphique 7.2.1 et tableau A.8), soit un chiffre en forte progression par rapport au chiffre de 8.8 % enregistré en 2008, après que la récession ait démarré dans de nombreux pays pour se propager ensuite en 2009. L’augmenta-tion de la part des dépenses de santé dans le PIB a été particu-lièrement marquée dans les pays durement frappés par la récession mondiale. En Irlande, le pourcentage du PIB consacré aux dépenses de santé est passé de 7.7 % en 2007 à 9.5 % en 2009. Au Royaume-Uni, il est passé de 8.4 % en 2007 à 9.8 % en 2009.

En 2009, les États-Unis ont dépensé 17.4 % de leur PIB au titre de la santé, soit 5 points de plus que dans les deux pays arri-vant juste derrière, les Pays-Bas et la France (qui ont affecté à la santé respectivement 12.0 % et 11.8 % de leur PIB). Parmi les pays de l’OCDE, le Mexique et la Turquie ont consacré aux dépenses de santé moins de 6.5 % de leur PIB. Les économies à croissance rapide, la Chine et l’Inde, ont dépensé respective-ment 4.6 % et 4.2 % de leur PIB au titre de la santé en 2009, contre 8.5 % et 9.0 % pour l’Afrique du Sud et le Brésil.

La part des dépenses publiques de santé dans le PIB varie entre 9.8 % au Danemark et 4.0 % et 3.1 % respectivement en Corée et au Mexique. Dans ces deux pays, les dépenses de santé sont plus financées par des sources privées que dans la plupart des autres pays de l’OCDE.

Pour une évaluation plus globale des dépenses de santé, il convient de considérer les dépenses de santé par habitant en même temps que les dépenses de santé en proportion du PIB (voir l’indicateur 7.1 « Dépenses de santé par habitant »). Des pays ayant un ratio dépenses de santé/PIB relativement élevé peuvent avoir des dépenses de santé par habitant relativement faibles, mais l’inverse est également vrai. Ainsi, le Portugal et la Suède ont tous deux consacré à leurs dépenses de santé une proportion similaire de leur PIB, de l’ordre de 10 %, mais en Suède les dépenses par habitant (en dollars corrigés de la PPA) ont été supérieures de près de 50 % (graphique 7.1.1).

Depuis 2000, après une période de progression de la part des dépenses de santé dans le PIB, on a observé une période de

relative stabilité jusqu’en 2009 où, du fait de la récession éco-nomique, cette part est repartie à la hausse (graphique 7.2.2).

Dans de nombreux pays, la part des dépenses de santé dans le PIB a eu tendance à augmenter fortement durant les périodes de récession dans le passé, puis à se stabiliser ou à ne diminuer que légèrement pendant les périodes de reprise. Lorsqu’on examine la période qui a suivi la récession du début des années 90, certains pays comme le Canada et la Finlande ont réduit de façon substantielle leurs dépenses publiques de san-té pour résorber leurs déficits budgétaires, ce qui a entraîné une baisse de la part des dépenses de santé dans le PIB. Mais ces réductions des dépenses publiques de santé ont été de courte durée et, après quelques années de compression des coûts, la demande et l’offre grandissantes de services de santé ont relancé la progression des dépenses de santé qui est redeve-nue supérieure à la croissance du PIB (Scherer et Devaux, 2010).

Depuis 2000, l’augmentation des dépenses de santé par habi-tant a été plus de deux fois plus rapide que la croissance éco-nomique en moyenne dans les pays de l’OCDE (4% contre 1.6%).

Il en est résulté dans la plupart des pays une part grandissante du PIB consacrée à la santé (graphique 7.2.3).

Définition et comparabilité

Voir l’indicateur 7.1 « Dépenses de santé par habitant » pour une définition des dépenses totales de santé.

Produit intérieur brut (PIB) = consommation finale + forma-tion brute de capital + exportaforma-tions nettes. La consomma-tion finale des ménages comprend les produits et services utilisés par les ménages ou la collectivité pour satisfaire leurs besoins individuels. Elle englobe les dépenses de consommation finale des ménages, de l’administration générale et des organismes à but non lucratif au service des ménages.

Pour des pays tels que l’Irlande et le Luxembourg, où une part significative du PIB fait référence à des profits expor-tés et non disponibles à la consommation nationale, le PNB peut être une mesure plus appropriée que le PIB.

Informations sur les données concernant Israël : http://

dx.doi.org/10.1787/888932315602.

7. DÉPENSES DE SANTÉ ET FINANCEMENT

7.2. Dépenses de santé en proportion du PIB

7.2.1 Dépenses totales de santé en pourcentage du PIB, 2009 (ou année la plus proche)

1. Aux Pays-Bas, il n’est pas possible de distinguer clairement la part privée de la part publique liée aux investissements.

2. Dépenses totales hors investissements.

3. Dépenses de santé par assuré plutôt que par habitant.

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011; Base de données de l’OMS sur les dépenses mondiales de santé.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530606 20

Dépenses publiques de santé Dépenses privées de santé

% du PIB

7.2.2 Dépenses totales de santé en pourcentage du PIB, pour quelques pays de l’OCDE, 2000-09

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530625 18

7.2.3 Variation des dépenses de santé et du PIB, par habitant, en termes réels, 2000-09 (ou année la plus proche)

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530644

-1 0 1 3 5 BEL ESPFIN

CAN SVN SWE DNK

USA

MEX AUS HUN

JPN NOR

AUT FRA

DEU CHE ISL

ITA

PRT ISR

LUX

Taux de croissance annuel moyen du PIB par habitant (%) Taux de croissance annuel moyen des dépenses de santé par habitant (%)

OCDE

7.3. Dépenses de santé par fonction

Les dépenses au titre des différents types de produits et de services de santé sont influencées par toute une série de facteurs : les contraintes du système de santé comme l’accès aux lits d’hôpitaux, au personnel médical et aux nouvelles technologies, les dispositifs financiers et institutionnels pour l’offre de soins de santé mais aussi les orientations cliniques nationales et le poids de la maladie dans un pays.

En 2009, les soins curatifs et de réadaptation prodigués aux patients hospitalisés (y compris les soins de jour) ou dans un cadre externe ont représenté en moyenne plus de 60 % des dépenses courantes de santé dans les pays de l’OCDE (graphique 7.3.1). Les dépenses au titre des patients hospitali-sés par rapport aux dépenses ambulatoires peuvent varier selon l’organisation des prestataires de soins et les disparités de pratiques cliniques entre pays. L’Autriche et la France, par exemple, font état d’une proportion relativement élevée de dépenses au titre des soins aux patients hospitalisés (se mon-tant à plus d’un tiers des dépenses de santé) que reflètent les niveaux très élevés de leur activité hospitalière (voir l’indicateur 4.4 « Sorties d’hôpital »). Inversement, des pays comme le Portugal et l’Espagne qui ont des niveaux relative-ment faibles d’activité hospitalière, affectent environ un quart de leurs ressources en soins de santé aux soins aux patients hospitalisés.

Des différences importantes subsistent entre les pays pour ce qui est de leurs dépenses au titre des soins de longue durée : la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas, qui ont un dispositif formel bien établi et à grande échelle de soins aux personnes âgées et handicapées, affectent aux soins de longue durée environ un quart de leurs dépenses totales de santé. Au contraire, dans les pays d’Europe orientale et méridionale où les soins tendent à être prodigués dans un cadre plus informel ou familial, les dépenses au titre des soins de longue durée représentent une part bien moindre des dépenses totales de santé (voir l’indicateur 8.8 « Dépenses de soins de longue durée »).

L’autre grande catégorie de dépenses de santé est celle des pro-duits médicaux, principalement les médicaments (voir indicateur 7.4 « Dépenses pharmaceutiques »). S’établissant en moyenne à 19 %, la part des dépenses de santé au titre des produits médicaux peut n’être que de 11 à 12 % en Nouvelle-Zélande, au Danemark et en Norvège, mais représenter plus d’un tiers des dépenses totales de santé en Hongrie et en République slovaque.

La croissance des différentes composantes des soins reflète, dans une certaine mesure, le stade relatif de développement des systèmes de santé. Les soins aux patients hospitalisés étant à forte intensité de main d’œuvre, ils coûtent cher ; en conséquen-ce, certains pays à hauts revenus ayant des systèmes de santé développés ont cherché à réduire la part de ces dépenses en

programmes Medicare et Medicaid pour lesquels les prix sont étroitement contrôlés. Ainsi, il peut être dans l’intérêt des hôpi-taux d’orienter les patients vers les soins en ambulatoire pour lesquels le prix des interventions n’est pas contrôlé (OCDE, 2010b). Les estimations des dépenses au titre de la chirurgie ambulatoire pratiquée par des médecins indépendants donnent à penser que ce domaine des soins de santé est celui qui a connu la croissance la plus rapide entre 2003 et 2006 aux États-Unis (McKinsey Global Institute, 2008). En revanche, les pays de l’OCDE à bas revenus qui cherchent à investir dans leur système de santé et à le développer ont généralement vu les soins aux patients hospitalisés croître plus rapidement que d’autres pos-tes de dépenses au point de devenir le principal contributeur à la progression globale des dépenses de santé (graphique 7.3.2).

Le graphique 7.3.3 montre la part des dépenses de santé affec-tée à l’administration des soins de santé. En moyenne, les pays de l’OCDE ont affecté à la gestion et à la régulation de leur sys-tème de santé 3 % de leurs dépenses. Ce chiffre inclut égale-ment l’administration et le fonctionneégale-ment des caisses d’assurance maladie ce qui explique dans une certaine mesure les variations importantes. De manière générale, dans les pays où le système de financement à payeur unique repose sur l’impôt (Danemark et Suède, par exemple), la part des dépen-ses de santé affectée à l’administration est moindre que dans les pays, comme les États-Unis, la France et l’Allemagne, ayant un système d’assurance sociale à payeurs multiples.

Définition et comparabilité

L’approche fonctionnelle du Système de comptes de la santé définit les frontières du système de santé. Les dépenses totales de santé englobent les dépenses de santé courantes et les investissements. Les dépenses de santé courantes englobent les soins personnels (soins curatifs, de réadapta-tion, de longue durée, services auxiliaires et produits médi-caux) et les services collectifs (de santé publique et d’administration de la santé). Les soins curatifs, de réadap-tation et de longue durée peuvent également être classés par mode de production (patients hospitalisés, soins de jour, soins aux patients externes et soins à domicile).

Les facteurs qui limitent la comparabilité entre pays sont notamment les estimations des dépenses au titre des soins de longue durée. Par ailleurs, certains pays utilisent les dépenses hospitalières pour estimer les services de soins aux patients hospitalisés alors qu’elles peuvent englober les dépenses au titre des patients externes, les services auxiliaires et, dans certains cas, les services de délivrance de médicaments (Orosz et Morgan, 2004).

7. DÉPENSES DE SANTÉ ET FINANCEMENT

7.3. Dépenses de santé par fonction

7.3.1 Dépenses courantes de santé par fonction, 2009 (ou année la plus proche) Les pays sont classés selon la part des soins en milieu hospitalier et ambulatoire dans les dépenses courantes de santé

1. Inclut les soins de jour.

2. Inclut les soins à domicile et les services auxiliaires.

3. Aux États-Unis et au Canada, les soins en milieu hospitalier facturés par des médecins indépendants sont inclus dans les soins ambulatoires.

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530663

%

Soins en milieu hospitalier1 Soins ambulatoires2 Soins de longue durée Biens médicaux Services pour la collectivité

OCDE

7.3.2 Évolution des dépenses de santé par habitant en milieu hospitalier et en ambulatoire, 2000-09 (ou année la plus proche)

1. Inclut les soins de jour.

2. Inclut les soins à domicile et les services auxiliaires.

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530682

-2 0 2 4 6 8 10 Soins en milieu hospitalier1 Soins ambulatoires2

Taux de croissance annuel moyen, en termes réels (%) Islande

7.3.3 Dépenses en administration des soins de santé et d’assurance maladie, 2009 (ou année la plus proche)

Source : Base de données de l’OCDE sur la santé 2011.

1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932530701

0 2 4 6 8

% des dépenses de santé courantes Italie

7.4. Dépenses pharmaceutiques

Les dépenses pharmaceutiques représentent en moyenne près d’un cinquième des dépenses totales de santé dans les pays de l’OCDE. La consommation accrue de médicaments due à la mise sur le marché de nouveaux médicaments et au vieillisse-ment démographique (voir l’indicateur 4.11 « Consommation de médicaments ») a été l’une des principales causes de l’aug-mentation des dépenses pharmaceutiques et donc des dépen-ses globales de santé (OCDE, 2008c). Toutefois, la relation entre les dépenses pharmaceutiques et le total des dépenses de santé est complexe en ce sens qu’une augmentation accrue des dépenses pharmaceutiques pour soigner des maladies

Les dépenses pharmaceutiques représentent en moyenne près d’un cinquième des dépenses totales de santé dans les pays de l’OCDE. La consommation accrue de médicaments due à la mise sur le marché de nouveaux médicaments et au vieillisse-ment démographique (voir l’indicateur 4.11 « Consommation de médicaments ») a été l’une des principales causes de l’aug-mentation des dépenses pharmaceutiques et donc des dépen-ses globales de santé (OCDE, 2008c). Toutefois, la relation entre les dépenses pharmaceutiques et le total des dépenses de santé est complexe en ce sens qu’une augmentation accrue des dépenses pharmaceutiques pour soigner des maladies