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Définition des scénarios

Dans le document CONSOMMATION COLLABORATIVE (Page 45-52)

collaborative en France

Encadré 1 : Les déterminants incitant au développement du covoiturage

III.2. CONSTRUCTIONS DE SCÉNARIOS PROSPECTIFS

III.2.1. I DENTIFICATION DES FACTEURS DE CHANGEMENT

3.2.2. Définition des scénarios

3.2.1.3.FACTEURS REGLEMENTAIRES

L’État, souhaitant assurer les conditions d’une concurrence loyale entre acteurs, pourrait mettre en place des mesures visant à encadrer ces pratiques.

Les effets sur la consommation collaborative seront les suivants :

• la limitation du développement, voire la réduction de la part des activités collaboratives déployées de gré à gré ;

• la banalisation de la consommation collaborative et ainsi élargissement de la population à même d’y recourir. En effet, une activité encadrée, devant suivre les réglementations de l’État, devrait élargir sa clientèle potentielle et se banaliser.

3.2.2. Définition des scénarios

À partir des premiers résultats présentés ci-avant, les experts ont établi une liste de variables pouvant avoir un impact sur le développement du phénomène de consommation collaborative. Une attention particulière a été portée aux facteurs de changements de comportements. On sait notamment que la force de l’habitude pour un individu limite très fortement ses changements de comportements. Les habitudes feraient écran entre des intentions, des valeurs auxquelles on adhère, et des comportements toujours répétés. Face aux habitudes qui constituent le frein principal au développement de la consommation collaborative, les valeurs semblent avoir du mal à peser suffisamment pour provoquer du changement.

C’est le cas en particulier des valeurs écologiques. Ces valeurs possèdent un rôle relativement faible dans le déclenchement de processus de changement. Les valeurs environnementales relèvent d’une référence valorisante à laquelle ils se réfèrent a posteriori dans leur changement de pratiques. Les seize participants (experts, partenaires du consortium et membres du comité de pilotage de l’ADEME) ont ensuite répondu à un questionnaire évaluant la probabilité d’occurrence de chaque facteur de changement et la force de l’impact sur les quatre familles de pratiques collaboratives étudiées :

• Mobilité : Partage simultané de mobilité longues distances ou courtes distances (régulier dont domicile-travail) - Usage partagé séquentiel de véhicules entre particuliers ;

• Logement : Mise à disposition sur courtes périodes de logement - Colocation sur longue période ;

• Alimentation : Communauté d’acheteurs de biens alimentaires locaux ;

• Objets : Occasion ou revente sur Internet de meubles, matériels électroménagers ou audiovisuels de loisirs, d'équipement de la personne – Location de matériels techniques (bricolage…).

Pour avoir une vision synthétique de l’influence des facteurs de changement sur la consommation collaborative dans sa globalité, la moyenne des impacts a été représentée sur la figure ci-après. Dans la moitié Ouest du graphique figurent les facteurs de changement les plus probables qui auront les impacts les plus importants en positif ou négatif. C’est parmi ces facteurs que nous avons sélectionné les éléments à même de différencier les deux scénarios. Il apparaît que les facteurs d’offre (en violet) et réglementaires (verts) sont les plus probables et les plus déterminants. Les deux scénarios élaborés lors d’une seconde réunion s’opposent donc sur ces deux grands groupes de facteurs. Plusieurs facteurs économiques et démographiques ont été considérés comme des invariants.

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Figure 5 : Probabilité des facteurs de changement et moyenne des influences sur les quatre modes de consommation collaborative (moyennes des réponses de 16 participants)

Note de lecture : le facteur « Hausse des prix relatifs de l’énergie et des matières premières » a été associé à une probabilité d’occurrence moyenne de 0,9 et une influence de 0,9. Les facteurs de changements aux probabilités les plus fortes sont ceux qui ont été retenus comme principaux déterminants des scénarios.

Tableau 15 - Invariants d’ici 2030

HYPOTHESES CONSEQUENCES SUR LA CONSOMMATION COLLABORATIVE

Facteurs économiques

Croissance économique de 2 % par an

La faible croissance contribue à un besoin de produits et services moins chers pour la part de la population précaire et les classes moyennes mais la croissance est plus forte que dans les 7 dernières années de crise

Augmentation tendancielle des prix relatifs des matières premières Même effet

Hausse de la précarisation des jeunes et des classes moyennes Ce facteur sera positif sur la consommation collaborative

Hausse des ruptures au cours du cycle de vie

Les changements de comportements se font souvent lors d’une rupture dans le cycle de vie : chômage, divorce, veuvage, c’est dans ces moments là que l’on se sépare de sa voiture, que l’on vend des objets

Facteur positif pour le développement de la consommation collaborative

Vieillissement de la population

Avec l’augmentation de l’âge, de nombreuses dépenses diminuent (Mathé et al, 2012). Ces baisses s’expliquent par la diminution des facultés cognitives. Le vieillissement général contribuera à faire diminuer les dépenses d’équipements mais aussi de loisirs

Diminution des emplois salariés La place pour des emplois d’auto-entrepreneurs est possible mais n’aura lieu que dans le scénario A

Facteurs d’offre

L’offre de transports en communs se stabilise Les projets d’équipement sont déjà en cours (cf. Grand Paris et Tramway dans de nombreuses villes), d’ici à 2030, pas d’autres projets

Les acteurs militants de l’économie solidaire prennent le dessus et développent un nouveau modèle avec des nouveaux systèmes de solidarité, le non marchand prend de l’importance (troc, monnaies locales)

Les ménages sont à la recherche de revenus complémentaires. La consommation collaborative s’impose comme une solution pour un grand nombre de citoyens afin de changer progressivement de système économique

La faible taille des entreprise conduit à une moindre fiabilité dans les systèmes informatiques : moins de gages de confiance –usurpation d’identité plus fréquente, arnaques, moins de sécurité

Les acteurs sont nombreux avec de faibles chiffres d’affaires

Les opérateurs traditionnels s’emparent de la question collaborative. Ils en déclinent une version rentable, optimale économiquement.

Cela contribue à développer les activités collaboratives en créant une architecture logistique, des opérateurs intermédiaires, en contribuant à créer de la confiance. On sort de pratiques de fonctionnement peer to peer La base de consommateurs pratiquant ces activités s’élargit. Les motivations sont économiques et liées au fait de retrouver du pouvoir face aux entreprises. Certaines activités collaboratives sont contrecarrées car elles remettent en cause le modèle traditionnel. Les acteurs qui avaient une vision militante sortent du jeu pour inventer autre chose

Les acteurs mettent en place des passeports numériques garantissant la sécurité des nouveaux services

Les acteurs du passés AIRBNB, Blablacar, Le bon coin seront devenus des acteurs traditionnels de service avec une offre qui n’est plus proposée par des particuliers mais par des professionnels qui proposeront de la location classique mais qui sera beaucoup plus présente sur les nouveaux réseaux technologiques qui existeront sous de nouvelles formes

Les investisseurs intègrent les start-up, créent de nouvelles activités ou développent les anciennes.

Des investisseurs s’intéressent au secteur (business angels)

Par acteur de la consommation collaborative, l’activité et le chiffre d’affaires est plus important que dans le scénario A

Facteurs économiques

Évolution du droit du travail

Dans un contexte de croissance lente, le chômage reste important. Le développement d’emplois flexibles, le cumul des activités, l’auto-entreprenariat encouragé permettent aux particuliers de mettre à disposition leurs services et produits de façon très régulière. De plus en plus de particuliers se consacrent entièrement à cette activité, notamment de jeunes retraités ou des profils très particuliers, experts en Fab Lab par exemple

La multi-activité fait diminuer la protection sociale Le C to C est de plus en plus important

La défense des droits sociaux, l’économie descendante traditionnelle prend le dessus, les particuliers ne peuvent plus proposer leurs biens ou services de manière régulière ce qui condamne le développement d’un certain nombre d’activités collaboratives. Les anciennes start up se professionnalisent, elles sortent du champ de la consommation collaborative et deviennent traditionnelles

Robotisation, caisses automatiques : les tâches manuelles diminuent

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SIGNIFICATION SCENARIO A SCENARIO B

Facteurs réglementaires État

Les pouvoirs publics doivent adopter de nouveaux dispositifs (droit du travail, fiscalité, protection des consommateurs). Ils jouent un rôle de médiation dans le rapport de force entre consommateurs classiques et acteurs de la consommation collaborative. Les revenus de la consommation collaborative sont une des sources d’activité parmi d’autres car les gens travaillent moins en situation de salariat

L’État joue son rôle pour clarifier les règles du jeu. Il favorise l’économie collaborative pour sécuriser l’activité économique

L’Etat applique la réglementation déjà existante de façon claire. L’activité des particuliers est limitée, l’État refuse la multi-activité. Les particuliers de la consommation collaborative deviennent des salariés classiques

Les taxations sont trop fortes pour les petites entreprises de l’économie sociale et solidaire qui reste minoritaires

Les acteurs traditionnels intègrent l’économie collaborative dans leur offre. Cela devient du B to C (moins d’offreurs plus professionnalisés) Mise en place de règles qui sécurisent ces nouveaux services

Facteurs réglementaires Territoires

Les collectivités locales s’appuient sur la consommation collaborative pour répondre au service public. Les territoires sont investis par les start-up qui expérimentent de nouvelles offres collaboratives dans des champs très divers (lieux de stockage, jardins, etc.)

Les collectivités locales soutiennent les initiatives au niveau local (hubs de partage, fab lab dans les quartiers, maisons de quartier, prêt de locaux et de lieux physiques. Les localités lancent des services analogues à AirBnb, très sécurisés avec déclaration des revenus cumulés règlementés

Les acteurs locaux ne développent pas le C to C.

Les collectivités territoriales n’ont pas la capacité ou les moyens pour accompagner cette transition vers une économie plus collaborative, se ferment et ne font rien avec les grands acteurs nationaux présents

Facteurs technologiques

Les acteurs alternatifs sont très habiles dans la maîtrise des mécanismes de l’économie numérique, en particulier dans la maîtrise de solutions ergonomiques, rapides et sécurisées qui séduisent les utilisateurs

Ils n’ont pas les moyens de développer des gages de confiance sur Internet

Les applications sont peu fiables avec beaucoup de bugs, et les consommateurs sont méfiants vis-à-vis des hackers, Internet stagne

Un échec important de l’un des acteurs cristallise l’attention et limite les nouveaux développements

Les acteurs de plus grande capacité financière sauront proposer des offres très bien référencées, ils auront les moyens de communiquer

Internet se développe de façon exponentielle

Facteurs sociologiques (valeurs et modes de vie) La consommation collaborative

peut se développer de deux façons, soit en s’intensifiant dans les classes acheteurs d’occasions, revendeurs, emprunteurs et donateurs – acheteurs de neufs, soit elle peut gagner les réfractaires et les éloignés (voir typologie suivante)

La consommation collaborative s’intensifie dans les classes : emprunteurs, acheteurs d’occasions, revendeurs et donateurs –acheteurs de neufs La classe des revendeurs double entre 2015 et 2030 (elle passe de 4 % à 8 %) en contrepartie d’une diminution des emprunteurs exclusifs et acheteurs d’occasion exclusifs qui se mettent à être acteurs marchands

La catégorie réfractaire prend peu à peu confiance et se met timidement à la consommation collaborative. Les éloignés diminuent avec l’arrivée de nouvelles générations adeptes de la consommation collaborative. Par contre les revendeurs sont moins actifs, ils sont limités par les taxes importantes

En guise de synthèse :

Le scénario 2030-sc1 se fonde sur le développement des pratiques collaboratives de manière informelle, à partir des expériences de terrain, d’initiatives locales et de militants. Les pratiques non marchandes prennent de l’importance. Il s’agit de desserrer la contrainte budgétaire en proposant des

solutions d’accès aux produits et services qui soient gratuites ou peu onéreuses ou/et de permettre de disposer d’un complément de revenus.

Les pouvoirs publics acceptent que les particuliers mettent à disposition d’autres particuliers des biens et services qu’ils produisent ou possèdent. Ils accompagnent et favorisent le développement de ces pratiques. Ils favorisent les pratiques qui permettent de soutenir les politiques publiques en matière de déplacement, d’accès aux ressources par exemple.

Le scénario 2030-sc2 se fonde sur le développement d’une offre collaborative organisée par les acteurs de l’économie traditionnelle qui en déclinent une version rentable économiquement. La base des consommateurs s’élargit. Certaines activités collaboratives peuvent être contrecarrées car elles remettent en cause le modèle traditionnel.

Les pouvoirs publics encadrent l’activité des particuliers, la limite afin qu’elle ne distorde pas les règles de la concurrence. Face à cette évolution réglementaire, certains particuliers décident de se professionnaliser, escomptant un complément de revenus substantiel de ces activités collaboratives.

L’offre se structure en fonction de la demande, elle est mieux référencée. La clientèle potentielle de l’économie collaborative s’élargit sensiblement.

Pour aider à l’élaboration des scénarios et à leur traduction dans chaque initiative collaborative, nous avons bénéficié d’une analyse des pratiques de consommation collaborative qui a permis de connaître les profils des particuliers participant à la consommation collaborative.

Figure 6 : Typologie des consommateurs selon leurs pratiques collaboratives

Source : Enquête « Tendances de Consommation », 2011

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La méthodologie de la typologie réalisée est décrite dans le rapport de l’étude ADEME22. Elle permet d’évaluer parmi les 18 ans et plus (sur un terrain représentatif de toutes les populations, l’enquête est réalisée par téléphone et non sur un panel Online) les consommateurs qui pratiquent la consommation collaborative :

• 59 % des consommateurs ne pratiquent pas :

- Les éloignés (32 %). Ils sont peu incités par les achats éthiques, peu préoccupés par la pauvreté, n’achètent pas de produits bios et n’utilisent jamais Internet. Très attachés à leur voiture, à leurs objets, ils sont peu consommateurs. Il s’agit plus souvent de seniors âgés de plus de 65 ans, de personnes vivant souvent seules, d’hommes.

- Les réfractaires (27 %). Cette catégorie de consommateurs a besoin des recom-mandations de ses proches. Elle n’a pas facilement confiance et est réfractaire à tout échange informel. Cette catégorie a pourtant eu l’impression de changer ses modes de consommation afin de tenir compte de l’environnement. Ce sont plutôt des femmes, des personnes peu diplômées.

• 41 % des consommateurs pratiquent :

- Les donateurs et acheteurs de neuf (16 % de la population) adoptent des pratiques de délaissement collaboratif puisqu’ils donnent les biens qu’ils possèdent, bien qu’ils les achètent neufs. Les personnes en couple, les familles nombreuses de 3 enfants et plus, les personnes actives sont davantage représentées dans cette classe. Les donnateurs sont sensibles à la responsabilité sociale des entreprises et à l’environnement : Ils sont plus nombreux à se déclarer prêts au boycott de produits ou de marques pour des raisons citoyennes ou morales et ont plus souvent déclaré avoir acheté des produits issus de l’agriculture biologique dans les 6 mois précédents l’enquête.

- Les acheteurs d’occasion (12 % de la population) achètent des biens d’occasion et revendent ou donnent des biens qu’ils possèdent. Ce sont des personnes qui pratiquent également le troc de biens. Les personnes déclarant un revenu mensuel net de moins de 750 euros sont davantage représentées dans cette classe.

- Les emprunteurs (9 % de la population) adoptent des pratiques d’acquisition en usage partagé puisqu’ils empruntent des biens, bien qu’ils aient tendance à jeter les biens dont ils souhaitent se séparer. Les hommes, les jeunes de 18 à 24 ans, les étudiants et les personnes qui ont une connexion Internet à leur domicile sont davantage représentés dans cette classe. Les emprunteurs sont des consommateurs « malins » : ils multiplient les pratiques autres que l’emprunt ou la revente selon leurs besoins (occasion, troc), avec une utilisation importante du canal Internet.

- Les revendeurs (4 % de la population) revendent les biens dont ils se séparent. Les jeunes de 25 à 34 ans, les foyers d’au moins un enfant, les personnes actives sont davantage représentés dans cette classe. Les revendeurs sont aussi des consommateurs « malins ».

Il existe donc bien plusieurs types de partage de l’usage portés par des profils différents et des motivations spécifiques.

22 Usages partagés ou possession exclusive : cartographie par type de biens, de freins et socio-types, 2015.

3.3. Sélection des initiatives pour l’évaluation approfondie

Le tableau ci-dessous présente les initiatives sélectionnées pour l’évaluation approfondie. Pour rappel, dix types d’initiatives ont été préalablement choisis. Cependant, les initiatives relatives à la mise à disposition de logement sur de courtes durées, au réemploi d’équipements électroniques et au réemploi d’équipements de bricolage/jardinage ont chacune été scindés en deux cas d’études différents. L’évaluation approfondie porte donc sur 13 initiatives distinctes.

Tableau 17 - Sélection des initiatives pour l’évaluation approfondie

# INITIATIVE UNITE FONCTIONNELLE COMMENTAIRE

SERVICE DE MOBILITE

1 Partage simultané de mobilité

longues distances Effectuer un trajet de 1 km pour

un passager L’ensemble des initiatives de mobilité a été retenu, à l’exception de la Location de véhicules avec chauffeur (non professionnel), du fait :

du potentiel de réduction plus faible dû à la dimension ponctuelle de ce type de service

de la récente interdiction du service Uberpop, qui génère une forte incertitude sur un développement à grande échelle

2 Partage simultané de mobilité de courtes distances (trajets quotidiens)

Effectuer un trajet de 1 km pour un passager

3 Usage partagé séquentiel de véhicules entre particuliers (location entre particuliers)

Effectuer un trajet de 1 km pour un passager

BIENS IMMOBILIERS

4 Mise à disposition sur courtes périodes de logement

Effectuer une nuitée à France

La location de parking n’a pas été retenue du fait du faible potentiel environnemental anticipé

L’échange de logement n’a pas été retenu du fait du potentiel de développement plus faible que la location entre particuliers, car ce type d’échange nécessite que les deux parties soient propriétaires d’un logement, et que l’échange se fasse en simultané

L’habitat participatif n’a pas été retenu car il ne concerne que des initiatives ponctuelles parmi les projets de construction de logements neufs Effectuer une nuitée à l’étranger

5 Colocation sur longue période

(partage de logement) Habiter 1 an dans un logement (pour une personne)

BIENS

ALIMENTAIRES 6 Communauté d’acheteurs de biens alimentaires locaux (type cuisinés sur place et Plats cuisinés à emporter n’ont pas été retenues du fait de leur faible potentiel de gain environnemental identifié

BIENS MEUBLES (OBJETS)

Pour les biens meubles, la sélection a été déclinée selon les types de biens plutôt que leur mode de mutualisation. Le type de bien apparait comme plus discriminant d’un point de vue environnemental, d’après l’analyse qualitative réalisée lors de la phase 1

7 Réemploi de mobilier : cas du

meuble meublant Disposer pendant 1 an d'un meuble moyen multimatériaux

Les « meubles meublants » (i.e. déplaçables – armoires, commodes, tables, chaises…) représentent la plus grande dépense de meubles pour les ménages (3,01 Mds € en 2014), suivi des meubles de cuisine (2.29 Mds €) et des canapés, fauteuils (2,24 Mds €) (Source IPEA)

8 Réemploi d’électroménager :

cas de la machine à laver Utiliser une machine à laver pour un cycle

Concernant le gros électroménager, les machines à laver sont l’équipement le plus vendu en France (2.630 Millions en France en 2014) (source CREDOC)

9

Concernant les produits informatiques (hors smartphones), les tablettes sont les plus vendues en France (6,2 millions d’unités en 2014) (source GFK)

10 Location entre particuliers d’équipement de bricolage :

11 Location entre particuliers d’équipement de jardinage : cas de la tondeuse électrique

Utiliser une tondeuse pour une journée (5 heures)

La tondeuse et le taille-haies sont, en nombre d’unités, les premiers équipements électriques de type « Outillage et machines » vendus en France (source CREDOC)

12 Réemploi de vêtement : cas du

pantalon en jean Porter un jean en coton pendant une journée

Le pantalon en jean concerne un public très large.

En effet, il s’en vend plus de 60 millions par an en France (source : LeMonde.Fr). De plus, la disponibilité des données environnementales sur ce produit est bonne, notamment grâce à une ACV réalisée par BIO en 2006 pour l’ADEME

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4. ÉVALUATION ÉCONOMIQUE, SOCIALE ET

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