• Aucun résultat trouvé

Défaut de prononciation qui rend difficile ou impos-

REVOULOIR v. tr (se conjugue comme Vouloir) xii e siècle Dérivé de vouloir.

2. Défaut de prononciation qui rend difficile ou impos-

sible la prononciation du phonème r.

*RHOVYL n. m. xxe  siècle. Composé de rho(d)-, tiré du latin Rhodanus, «  le Rhône  », et utilisé par la société Rhône- Poulenc pour nommer quelques-unes de ses inventions, et de

-vyl, tiré de vinyle.

textile. Fibre synthétique, résistante et ininflam-

mable, obtenue par filage du chlorure de polyvinyle (nom déposé). Le rhovyl est surtout utilisé dans l’industrie de la

confection.

RHUBARBE n. f. xiiie siècle, reubarbe ; xvie siècle, rhubarbe. Emprunté du latin rheubarbarum, transcription du grec rhêon

barbaron, « racine barbare ; rhubarbe ».

Plante vivace à rhizome épais de la famille des Polygo- nacées, dont les tiges charnues sont comestibles. Rhubarbe

sauvage, rhubarbe potagère, rhubarbe des jardins. La rhubarbe est utilisée pour ses vertus médicinales. Confiture de rhubarbe. Tarte à la rhubarbe.

RHU RHY

Expr. fig. et fam. Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai

le séné (par allusion à un passage de L’Amour médecin de

Molière), se dit, ironiquement ou en mauvaise part, d’un échange intéressé de services ou de compliments.

RHUM (um se prononce ome) n. m. xviie  siècle, rum  ;

xviiie siècle, rhum. Emprunté de l’anglais rum ou rhum, de même

sens.

Eau-de-vie obtenue à partir de la canne à sucre. La

route du rhum. Les grogs et les punchs sont généralement préparés avec du rhum. Baba au rhum. Rhum vieux. Rhum industriel, traditionnel ou, plus souvent, rhum de sucrerie,

fabriqué par distillation de la mélasse fermentée. Rhum

agricole, provenant de la distillation du jus de canne

fermenté. En vieillissant plus ou moins longtemps dans un

foudre d’acier inoxydable ou de chêne, le rhum agricole se transforme en rhum blanc ou en rhum ambré.

Titre célèbre : Rhum, de Blaise Cendrars (1930).

RHUMATISANT, -ANTE adj. xvie siècle. Emprunté du

latin médiéval rheumatizans, participe présent de rheumatizare, « être atteint de rhumatisme », lui-même dérivé du latin rheuma-

tismus, « rhumatisme ».

pathol. Qui est atteint de rhumatisme. Un patient

rhumatisant. Subst. Un rhumatisant, une rhumatisante.

RHUMATISMAL, -ALE adj. (pl. Rhumatismaux,

-ales). xviiie siècle. Dérivé de rhumatisme.

pathol. Relatif à un rhumatisme ; causé par un rhuma-

tisme. Affection rhumatismale. Douleurs rhumatismales.

RHUMATISME n. m. xvie siècle. Emprunté, par l’inter-

médiaire du latin rheumatismus, de même sens, du grec rheuma-

tismos, lui-même dérivé de rheumatizein, «  couler, découler  »,

puis « souffrir d’un écoulement d’humeur ».

pathol. Terme générique désignant communément

des affections aiguës ou chroniques, d’origines diverses, qui touchent une ou plusieurs articulations et les tissus adjacents et se manifestent par la dégénérescence ou l’inflammation de ceux-ci. Une crise de rhumatisme.

Rhumatisme goutteux, allergique. Rhumatisme déformant.

Souvent au pluriel dans la langue courante. Souffrir, être

perclus de rhumatismes.

Spécialt. Rhumatisme articulaire aigu, polyarthrite aiguë fébrile, due à l’action des toxines d’un strepto- coque, qui touche les enfants, les adolescents ou les jeunes adultes. Rhumatisme cardiaque (vieilli), inflammation des tissus du cœur, souvent associée à cette polyarthrite.

*RHUMATOÏDE adj. xixe  siècle. Composé de rhumato-, tiré de rhumatisme, et de l’élément -ïde, tiré du grec eidos, « forme, apparence ».

pathol. Qui a les caractères d’un rhumatisme ou qui lui

est lié. Purpura, nodule rhumatoïde. Douleurs rhumatoïdes.

Polyarthrite rhumatoïde, voir Polyarthrite. Facteur rhuma- toïde, protéine présente à un taux élevé chez les patients

atteints de polyarthrite rhumatoïde.

*RHUMATOLOGIE n. f. xxe siècle. Composé de rhumato-, tiré de rhumatisme, et de -logie, tiré du grec logos, «  discours, traité ».

Branche de la médecine qui traite des affections rhuma- tismales de l’appareil locomoteur.

*RHUMATOLOGISTE ou, plus souvent, RHUMA-

TOLOGUE n. xxe siècle. Dérivé de rhumatologie.

Médecin spécialiste de rhumatologie.

RHUMB (se prononce rombe) n. m. xvie siècle. Altéra-

tion, par influence de l’anglais rhumb et de l’espagnol rumbo, «  rhombe  », de l’ancien français rym, ryn ou rin, lui-même emprunté de l’anglais rim, « cercle extérieur d’une roue, jante ; partie extérieure d’un objet ».

marine. Vieilli. Quantité angulaire comprise entre

deux divisions voisines des trente-deux subdivisions de la rose des vents (on dit aussi Aire de vent, Quart de vent ou, simplement, Quart). Le rhumb vaut 11° 15´.

Titres célèbres  : Rhumbs et Autres Rhumbs, de Paul Valéry (1926 et 1927).

RHUME n. m. xiiie  siècle, d’abord au sens d’«  humeur

qui coule du nez ou des yeux ». Emprunté, par l’intermédiaire du latin rheuma, « flux de la mer ; catarrhe », du grec rheuma, « écoulement, flux », lui-même dérivé de rheîn, « couler ».

Inflammation des muqueuses du nez et de la gorge, d’origine virale, infectieuse ou allergique, qui provoque un écoulement nasal et s’accompagne notamment d’éter- nuements, de toux ou d’enrouement, voire de fièvre (on dit aussi, dans le langage scientifique, Rhinite ou, moins souvent, Coryza). Attraper un rhume. Avoir un bon rhume,

un gros rhume. Rhume des foins, voir Foin. Rhume de cerveau, nom donné à une inflammation d’origine virale

ou infectieuse, ainsi appelée parce qu’on pensait autrefois que les fosses nasales communiquaient avec le cerveau.

*RHUMERIE (u se prononce o) n. f. xixe  siècle. Dérivé de rhum.

Distillerie de rhum. Les rhumeries de la Martinique. Par ext. Établissement où l’on peut consommer du rhum, des boissons à base de rhum.

*RHYNCH(O)- (ch se prononce k). Tiré du grec rhugkhos, « bec, groin, museau ».

Élément de composition signifiant Bec, groin, museau, et entrant dans la composition de termes du langage scientifique, dont les plus courants figurent ci-après.

*RHYNCHITE (ch se prononce k) n. m. xixe siècle. Dérivé de rhynch(o)-.

entom. Sorte de petit charançon de couleur vive,

qui colonise au printemps les jeunes fruits des arbres fruitiers, les empêchant d’arriver à maturité, ou s’attaque à d’autres végétaux dans leur croissance. Rhynchite

rouge du pommier. Le rhynchite du bouleau, encore appelé cigarier, peut cisailler les bourgeons et rouler les feuilles pour y pondre ses larves.

*RHYNCHO- Voir Rhynch(o)-.

*RHYNCHOCÉPHALES (ch se prononce k) n. m. pl.

xixe  siècle. Composé de rhyncho- et de -céphales, tiré du grec

kephalê, « tête ».

paléont. zool. Groupe de reptiles ressemblant à de

grands lézards, qui vivaient à l’ère secondaire et dont il ne reste qu’une espèce, appelée « sphénodon », dans de petites îles de Nouvelle-Zélande. Au sing. Un rhyncho-

céphale.

*RHYNCHONELLE (ch se prononce k) n. f. xixe siècle. Emprunté du latin savant rynchonella, de même sens, lui-même tiré du grec rhugkhos, « bec, groin, museau ».

paléont. Animal marin fossile à coquille articulée,

appartenant aux Brachiopodes. La rhynchonelle se

rencontre fréquemment dans les terrains de l’ère secon- daire. Le calcaire à rhynchonelles des Corbières.

RHY RIB

*RHYNCHOTES (ch se prononce k) n. m. pl. xixe siècle. Dérivé de rhyncho-.

entom. Syn. d’Hémiptères.

*RHYOLITHE n. f. xixe siècle. Composé de rhyo-, tiré du grec rheîn, « couler », et de -lithe, tiré du grec lithos, « pierre ».

géol. Roche volcanique riche en silice, qui peut

présenter des cristaux de quartz et de feldspath visibles à l’œil nu dans une pâte claire, ou être entièrement vitreuse.

Le porphyre rouge de l’Estérel est une rhyolithe. (On trouve

aussi Rhyolite.)

*RHYPAROGRAPHE n. m. xviie  siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du latin rhyparographus, du grec rhuparographos, de même sens, lui-même composé à partir de rhuparos, « sale, impur, grossier », et graphein, « tracer, écrire ».

antiq. grecq. etrom. Vieilli. Peintre traitant de sujets

qui relèvent de la rhyparographie.

*RHYPAROGRAPHIE n. f. xviie siècle. Dérivé de rhypa-

rographe.

antiq. grecq. et rom. Vieilli. Terme désignant la

représentation par la peinture de sujets tenus pour bas, telles des scènes de la vie domestique ou des natures mortes. Certaines peintures découvertes à Herculanum et

à Pompéi appartiennent à la rhyparographie.

*RHYTHM AND BLUES (se prononce ritm-enne-

blouse ou rizeum-enne-blouse) n. m. inv. xxe siècle. Mot de l’anglais des États-Unis, composé de rhythm, « rythme », and, « et », et blues, « blues ».

Forme musicale apparue aux États-Unis à la fin des années 1940, inspirée du jazz, du blues et du gospel, où dominent la voix, le saxophone et la guitare électrique dans un tempo rapide et marqué. Fats Domino est une

figure du rhythm and blues.

(On écrit aussi Rhythm’n’blues.)

*RHYTIDOME n. m. xixe  siècle. Dérivé savant du grec

rhutidoûn, « rider », lui-même dérivé de rhutis, « pli de la peau,

rides ».

bot. Tissu périphérique d’un arbre constitué de cellules

mortes et desséchées, qui s’exfolie sous la poussée des nouvelles productions formant l’écorce. Le rhytidome

se détache en plaques chez le platane, et en rubans chez le cerisier.

RHYTON n. m. xixe  siècle. Emprunté du grec rhuton, de

même sens, lui-même dérivé de rheîn, « couler ».

antiq. Vase à boire façonné à l’imitation d’une corne

et dont la partie basse représente le plus souvent une tête d’animal. Rhyton de terre cuite, rhyton en métal précieux.

Rhyton à tête de bélier.

*RIA (i et a se prononcent séparément) n. f. xixe siècle. Emprunté du portugais ou de l’espagnol ria, « baie », lui-même issu de rio, « fleuve ».

géogr. Baie étroite et découpée, qui résulte de l’enva-

hissement par la mer de la basse vallée d’un fleuve côtier.

La ria de Sauzon à Belle-Île. En Bretagne, les rias sont appelées « abers ».

*RIAD (i et a se prononcent séparément) n. m. xxe siècle. Emprunté de l’arabe ryad, pluriel de rawda, « jardin ».

Au Maroc, demeure traditionnelle des médinas compor- tant généralement un ou deux étages pourvus de galeries, organisée autour d’un patio ou d’un jardin intérieur (on écrit aussi Ryad). Les riads de Tanger, de Marrakech.

*RIAL (i et a peuvent se prononcer séparément) n. m. (pl. Rials). xxe siècle. Mot iranien, de même sens.

Unité monétaire de l’Iran, du Yémen et d’Oman.

RIANT, -ANTE (i et an se prononcent séparément) adj. xie siècle. Participe présent de rire I.