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US$ Coût par année d’utilisation effective

MTILD, polyethylene,

US$ Coût par année d’utilisation effective

MTILD,

Rapport Coût/efficacité des MTILD

Les MTILD nécessitent un investissement à l’achat plus im-portant que les moustiquaires traitées ordinaires. Toutefois, si l’on compare le moyen coût par année d’utilisation effec-tive, en tenant compte du coût de la réimprégnation des MTI ordinaires,on constate que les MTILD représentent une alternative économique aux moustiquaires classiques.

De plus, le prix des MTILD devrait diminuer à mesure que la quantité distribuée augmente et que de nouveaux four-nisseurs arrivent sur le marché, alors que le coût des MTI ne devrait pas descendre plus bas.

B. Demande mondiale et capacité de production

Les estimations cumulées du nombre de moustiquaires dis-tribuées par an sont 35 millions, augmentant à 42 millions en 2006. Ceci s’ajoute à un nombre estimé de 152 millions de moustiquires distribuées sur la période 2004-2006. Il faut toutefois noter que ces projections dépendent dans une large mesure des donations, et en particulier des subventions accordées par le Fonds mondial en réponse aux nouvelles propositions soumises par les pays, et de la croissance future de la distribution commerciale, (les ventes de moustiquaires ont régulièrement augmenté de 20 % en Tanzanie depuis 1994 et il devrait en être de même dans les autres pays).

Ces estimations suggèrent également que les achats effectués dans un cadre institutionnel, principalement par le canal de l’UNICEF, de l’OMS, de PSI, de Netmark et du Fonds mondial, représenteront encore au cours des prochaines années la plus grande partie des achats de moustiquaires, soit environ 70 % du total.

D’un autre côté, la capacité de production, estimée d’après les réponses à une enquête conduite en 2003, se situe entre 25 et 30 millions de moustiquaires. Elle ne devrait pas augmenter si le financement n’augmente pas sensiblement.

Il est à noter que la capacité de production des entreprises situées dans des pays dont les normes de qualité ne répon-dent pas aux spécifications recommandées par l’OMS pour les matériaux servant à confectionner les moustiquaires, n’a pas été prise en compte dans cette estimation.

Quoi qu’il en soit, le décalage reste important, tant en ce qui concerne la production que le financement projetés, pour que l’objectif d’Abuja soit atteint en 2005, ce qui suppose-rait que l’on puisse produire 45 millions de moustiquaires en 2004 et 2005. Pour faire face à l’augmentation de la demande, on va donc s’efforcer d’inciter les fabricants de moustiquaires à accroître leur capacité de production par de nouvelles allocations de fonds destinées à améliorer la couverture par les MTI, ce qui aura probablement aussi pour effet de faire baisser les prix.

Figure 2.

Variation du délai de livraison pour les moustiquaires

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Nb de jours Délai de livraison pour 50 000 moustiquaires

Non traitées – Rect. Non traitées – Con. MTILD Set packed – Rect. Set packed – Con.

Max.

Moyenne Min.

C. Variation du délai de livraison

Comme le prix et la qualité, le délai de livraison est un facteur déterminant à prendre en considération lorsqu’on achète des moustiquaires destinées aux programmes de lutte antipalustre. Ce délai varie fortement d’un producteur à l’autre car ils n’ont pas tous la même capacité de production ni des carnets de commandes aussi bien remplis. Si l’on veut assurer une livraison rapide et dans les délais, il est capital d’évaluer suffisamment à l’avance quels seront les besoins exacts des programmes ou des pays.

Il a été demandé aux fabricants de moustiquaires qui participaient à la présente enquête d’indiquer leurs délais de livraisons estimatifs selon le modèle et la quantité des moustiquaires commandées. Le délai de livraison s’entend de la période qui s’écoule entre la réception de la com-mande par le fabricant et le moment où la marchandise arrive au port le plus proche pour y être chargée. Les figures ci-contre montrent les variations du délai de livraison entre les entreprises qui ont participé à l’enquête.

D. Impôts, taxes et droits de douanes

Les impôts, taxes et droits de douane ont une incidence à la fois sur les prix de détail des moustiquaires et sur la com-pétitivité de la production nationale de moustiquaires par rapport aux articles d’importation. Dans beaucoup de pays africains, les droits de douane perçus sur les moustiquaires ont été abaissés à la suite des engagements pris à Abuja, mais ceux qui sont prélevés sur les matériaux servant à leur confection, notamment les billes, les fils et les filets de polyester, de même que les insecticides, demeurent élevés.

Ce surcoût doit être facturé à l’usager du produit fini. Par contre, ce surcoût disparaît si la moustiquaire importée est fabriquée dans un pays où les matières premières ne sont pas grevées de droits de douane. Une moustiquaire importée sera donc plus avantageuse au niveau du prix qu’un produit fabriqué dans le pays dont le prix doit tenir compte des droits de douane sur la matière première.

C’est un déséquilibre qui est dissuasif pour la production locale. A cela s’ajoute une autre difficulté, à savoir que les producteurs de moustiquaires ont de la peine à obtenir des renseignements fiables et à jour sur les droits de douane, qui peuvent varier dans d’importantes proportions.

A. Récapitulatif des