• Aucun résultat trouvé

correspond plus à l'axe de propagation

Dans le document teFA* »SSV € .^ (Page 76-79)

Or l'antenne émettrice du signal de détresse peut prendre toutes les propositions lors de l'accident.

Certes, en variant le réglage des antennes et l'Inclinaison de leur plan, on peut parvenir à conclure ; mais une méthode simple reste à définir.

A propos de méthode, en voici une éton namment simple lue dans une publication nord américaine*, vérifiée sur le terrain et

faisant de tout récepteur VHF portatif un goniomètre de fortune.

• régler sa réception à la limite de l'audibilité du signal (par diminution du gain VHF, de la longueur de l'antenne, ou par décalage de l'accord).

• tenir l'appareil devant soi à une dizaine de centimètres de la ceinture et pivoter sur place en recherchant l'extinction du signal - lorsque celle-ci est obtenue (par effet de masque) on tourne le dos à sa

provenance.

• par Bruce E. Gordon

L ' A H E N U AT E U R A DEUX ROLES

• Préserver le fonctionnement du gonio mètre en présence du champs électro magnétique élevé régnant aux abords de

la balise.

• Apprécier la proximité de celle-ci pour

l'atténuation mise en œuvre.

En effet, si, loin de sa source une augmentation de la force du signal ne signifie pas obligatoirement que l'on se rapproche d'elle ; le bon fonctionnement de ce montage en position d'atténuation

MEGAHERTZ magazine 76 140 - Octobre 1994

0

1. Le vumètre à l'envers - Les deux bornes inutilisées de i'atténuateur S5 supportant

une lame souple qui relie par le coaxial noir, l'entrée du récepteur au point 0 de ia

piatine à diodes PIN quand le boîtier est refermé -L1 (VK 200 radiale) couchée

s o u s Q Z 2 - L e s fi l s d e s o r t i e H P d'alimentation 9 Vet de masse (vers la

platine à diodes PiN) ~

2. L'attelage S2 S3 (2 perçages et du fil de 01 mm) Les diodes du vumètre L'évidement nécessaire au collage de 35

-Sur SI et S2, les deux vis absentes qui assurent la fixation du circuit imprimé dans le boîtier - Sur le bord gauche du circuit, les quatre encoches limées, qui permettent l'Introduction des épingles de

s é c u r i t é d e f e r m e t u r e v i s i b l e s s u r 3 e t 4

-3. Les antennes rétractées - SI, S2, S5 et SB - Les épingles et leur drapeau - Les vis

de SI et S2 absentes en 2- Pas d'évidement pour S3 dont le levier devra

ê t r e r a c c o u r c i

-5. La version d'origine avec son bras en tube et raccord PVC électricité - Bouchons jaunes de bouteilles d'huile de table - brins

de corde à piano (ils se rangent dans le tube) - le blindage avec ses trous de réglage de 026 et 29 et divers évidements (HP

vumètre pile S4 S5)

-4. S4 entre les quartz 0Z2et3 (le crochet supérieur de fermeture du boîtier le protège d'une manoeuvre intempestive - 028 et 29 de

l'oscillateur local - Les antennes rétractées - 043 soudé au plus court entre l'atténuateur et le blindage deL2-la prise 12 V auto et

le jack pour casque

-6. L'ensemble complet, prêt à servir (le moins souvent possible I).

Dans les boîtiers, en haut à droite : casque, antenne téléscopique, bandoulière de transport du container, sac de congélation (protection pour la pluie). En bas : les brins d'antenne, le support et le container de transport.

MEGAHERTZ MAGAZINE 77 140-Octobre 1994

maximale n'est possible qu'aux abords de la balise (.. 200 m)

C ' e s t e n m e t t a n t e n é v i d e n c e u n

renforcement important et rapide du champs - témoin de la proximité de l'émetteur - que l'équipage d'une

A l o u e t t e I I I d e l a S é c u r i t é C i v i l e n o n

-équipée d'un goniomètre, localisent l'épave de l'avion précédemment cité, sans qu'il lui fut possible de l'apercevoir.

Il utilisait pour y parvenir la sélectivité

limitée de sa VHF de bord - commune à

tout récepteur-voici comment.

Ce dimanche de mal, au matin, deux

a v i o n s d e t o u r i s m e a v a l e n t d é c o l l é e n s e m b l e d e C l e r m o n t - F e r r a n d v e r s l a Provence.

Le mauvais temps devait les séparer.

Vers midi, seul le premier avait atteint

leur but : Marseille.

L'alerte donnée, plusieurs éléments ayant

c o n d u i t l e c e n t r e d e c o o r d i n a t i o n d e s

secours (SAR) de Lyon - Mont Verdun à présumer le second disparu dans la région des Monts du Vivarais ; les équipes terrestres s'y étaient déployées, rejointes par un hélicoptère rentrant

d'une évacuation sanitaire.

Pour son équipage - comme pour les

sauveteurs à pied - l'après-midi avançait

sans résultat.

Une couverture nuageuse rejoignant par endroits le sol, masquait les sommets,

les mettant hors d'atteinte.

L'exploration de plusieurs centaines de km^ survolables de secteurs à faible

habitat n'avait rien apporté, et la radio de bord - sur 121,500 - demeurait silen cieuse ; faisant imaginer l'avion, égaré, atterri sans dommage loin de là.

Sous l'Alouette défilaient des kilomètres

de prairies et de bols, et peu d'hommes.

Un fort vent du nord soufflait en rafales.

Soudain, à 100 m du sol, 20 km dans l'ESE du Puy, apparaissait - erratique et faible - la modulation caractéristique

d'une balise de détresse.

Informé, le CCS confirmait le silence des

satellites et des écoutes terrestres.

Pourtant, plusieurs fois disparu et retrouvé sur une vingtaine de km^ le signal suggérait une source lointaine.

Alors en route pour ravitailler, l'hélicop tère poursuivait, perdant rapidement le

contact.

Revenant - le plein effectué - il s'élevait un instant au-dessus des nuages à la faveur d'une trouée, sans retrouver l'écoute.

Parvenu sur les lieux de sa découverte

près du sol le signal réapparaissait.

Volant vers le sud, l'équipage tangentait la base du Mont d'Alambre (1691 m) dont les flancs boisés encore enneigés disparaissaient dans les nuages.

Sur son versant N-E, le signal devenait fort un instant, diminuait vite pour disparaître à l'ouest et au sud de ce relief dont les nuages interdisaient l'accès est.

Inaudible en altitude, l'émission pouvait donc être faible et partir du flanc N ou

N-E.

L a f o r t e r é c e p t i o n r e t r o u v é e , 121,525 MHz fut affiché au récepteur.

Malgré l'atténuation {.. 60 dB) résultant du décalage. Il conserva le signal, et

d'essais en essais en montant au flanc

nord, un réglage sur 121,575 MHz fut possible.

A cet instant, faute de données expéri mentales {l'équipage essayant pour la première fois cette méthode que ne décrivent pas les manuels) la distance de l'épave - Invisible bien que proche - lui

était inconnue*.

* L'examen des cartes du rapport d'enquête montrait plus tard au pilote qu'elle avait été inférieure à 250 m.

La visibilité déjà très inférieure au minimum réglementaire, atteignait maintenant une valeur dictant à l'équi page de regagner la plaine ; pendant que les secours avertis, ralliaient le versant n o r d .

Avant la nuit, une jeune fille grièvement blessée était retrouvée - unique survi vante des quatre occupants de l'avion

-Près d'elle, depuis le matin fonctionnait un petit circuit relié aux dix centimètres

restants d'une antenne brisée.

SI l'envie vous prend de mettre au point ce montage, merci de bien vouloir me faire part de vos critiques et amélio rations que vous y apporterez.

%

MEGAHERTZ MAGAaNE 78 140-Octobre 1994

Dans le document teFA* »SSV € .^ (Page 76-79)

Documents relatifs