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La réaction de fission de l’uranium

23592

U Les barres de combustible

Comparaison entre combustibles nucléaires et fossiles (voir exercice)

Le rôle du fluide caloporteur Le rôle du modérateur

6

Le contrôle de la réaction en chaîne

L’accident de Three Mile Island et la catastrophe de Tchernobyl Le rôle des barres de contrôle

L’impact des neutrons retardés

Wilfrid da Silva (Énergie Nucléaire - Fission et fusion) UE LXC10 - Cours 2 : Le contrôle de la réaction de fission

La réaction de fission de l’uranium 23592U Le contrôle de la réaction en chaîne

Les barres de combustible

Comparaison entre combustibles nucléaires et fossiles (voir exercice) Le rôle du fluide caloporteur

Le rôle du modérateur

Plan-Contenu

5 La réaction de fission de l’uranium23592U Les barres de combustible

Comparaison entre combustibles nucléaires et fossiles (voir exercice) Le rôle du fluide caloporteur

Le rôle du modérateur

6 Le contrôle de la réaction en chaîne

L’accident de Three Mile Island et la catastrophe de Tchernobyl Le rôle des barres de contrôle

L’impact des neutrons retardés

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Les barres de combustible

Comparaison entre combustibles nucléaires et fossiles (voir exercice) Le rôle du fluide caloporteur

Le rôle du modérateur

Pastille de combustible d’uranium dans une gaine de zircaloy

Le combustible est conditionné sous forme de pastilles d’oxyde d’uranium (UO2) pesant une dizaine de grammes(masse totale du combustible'100 tonnes).

Les pastilles sont confinées dans unegaine de zircaloy ('4 mètres de long)et forment un crayon de combustible('300 pastilles par crayon)(Le zircaloy est un alliage de Zirconium (9040Zr) qui absorbe très faiblement les neutrons).

Pour charger un réacteur REP de 1300 MW, on assemble environ 200 groupes (fagots) de 250 crayons, ce qui représente près de 15 millions de pastilles.

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Le rôle du modérateur

Nature probabiliste de la réaction de fission de l’uranium

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U

Percuté par un neutron, l’uranium

23592

U va le capturer et son énergie cinétique va se distribuer entre les 236 nucléons qui constituant maintenant son noyau. Ce dernier devient instable ; il va se déformer et éclater en deux fragments de masse à peu près équivalente.

Ces fragment de fission sont les éléments qui se situent à peu près au milieu du Tableau Périodique des Éléments

La nature probabiliste de la réaction fait qu’il existe plusieurs centaines de combinaisons possibles de fissions du noyau d’uranium.

Les produits de fission sont tous les descendants des fragments de fission présent dans le combustible usagé.

On a dans les fragments de fission les élément tels que baryum (Ba), le krypton (Kr),le tellure (Te), le strontium (Sr), le xénon (Xe), le zirconium (Zr), etc ...

Fréquence de fission de23592Uen fonction du nombre de masse A des fragments de fission (pics A'94 et 140) :

Réactions de fission les plus courantes :

n +

23592

U →

9438

Sr +

14054

Xe + 2n n +

23592

U →

13952

Te +

9440

Zr + 3n n +

23592

U →

14056

Ba +

9436

Kr + 2n n +

23592

U →

141

Ba +

92

Kr + 3n n +

23592

U →

144

Ba +

90

Kr + 2n

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Le rôle du modérateur

Bilan énergétique détaillé de la réaction de fission de l’uranium

23592

U

L’énergie d’une réaction de fission de l’uranium23592Ude se répartit de la façon suivant : Fragments de fission (énergie cinétique)'168 MeV

Neutrons de fission (énergie cinétique)'5 MeV (= 2 MeV *ν) Rayonnement de photonγprompt'7 MeV

Rayonnementβdes produits de fission excités'8 MeV Rayonnementγdes produits de fission excités'7 MeV

Rayonnement de neutrinos des produits de fission excités'12 MeV Total'207 MeV

Remarques :

1 Les produits de fission et les rayonsβdéposent leur énergie dans le combustible par ralentissement.

2 Une fraction des photons et des neutrons émis quittent le combustible et déposent leur énergie dans le modérateur, les structures, ect, ...

3 Les neutrinos quittent intégralement le réacteur.

4 Les captures neutroniques additionnelles donnent une énergie de 5 à 10 MeV par fission.

⇒le combustible reçoit une énergie moyenne de 185 MeV par fission sous forme calorifique.

⇒L’ensemble du réacteur reçoit une énergie moyenne de 200 MeV par fission qui est être récupérée par le fluide caloporteur.

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Le rôle du modérateur

Deux remarques sur les neutrons de la réaction de fission de

23592

U

REMARQUE 1: pour que la réaction de fission de l’uranium23592Uait lieu il faut que le neutron initial soit thermique ( sinon la probabilité pour que la réaction se produise est trop faible)

REMARQUE 2: les neutrons produit dans la réaction de fission (neutrons de fissions) sont rapides (donc pour entretenir la réaction il faut ralentir ces neutrons rapides)

Ecthermique'0,025 eV <Ecrapide>'2 MeV

Section efficace (∝probabilité) de fission de23592Upar des neutrons en fonction de leur énergie cinétique (gauche) - Distribution des énergies cinétiques des neutrons émis par23592U(droite)

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Le rôle du modérateur

Notion de réaction en chaîne

Chaque fission produit un nombre moyen de neutrons compris entre deux et trois.

Les neutrons électriquement neutre peuvent se propager relativement loin avant d’interagir avec un autre noyau. S’il s’agit d’un noyau d’uranium 235, ils peuvent donner lieu à une nouvelle fission.

Les deux ou trois neutrons libérés lors d’une fission vont pouvoir provoquer à leur tour de nouvelles fissions et libérer de nouveaux neutrons et ainsi de suite ... c’est la réaction en chaîne.

Dans un réacteur nucléaire

la réaction en chaîne est maîtrisée

.Sur les deux ou trois neutrons libérés lors d’une fission, seul l’un d’entre eux provoque une nouvelle, les autres sont capturés.

Un équilibre doit être atteint :

une fission donne une fission

, qui donne une fission, etc ... (et non pas une fission donne deux fissions qui donnent quatre fissions, qui donnent huit fissions, etc....).

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6 Le contrôle de la réaction en chaîne

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L’impact des neutrons retardés

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Le rôle du modérateur

Énergie fournit par 1 g d’uranium

23592

U et 1 g de charbon

1 La combustion chimique d’un atome de carbone126Cdégage 4,25 eV, donner en kilojoules (kJ), l’énergie dégagéeEgpar la combustion totale de 1 gramme de charbon. On a 1eV=1,6 10−19joules.

Eg = 1

12×6,02 1023×4,25×1,6 10−19=34kJ (1)

2 La fission d’un noyau d’uranium23592Ulibère une énergie de 200 MeV environ, donner en gigajoules (GJ), l’énergie libèréeElpar la fission de 1 gramme d’uranium23592U.

El = 1

235×6,02 1023×200 106×1,6 10−19=82GJ (2)

3 Afin d’évaluer grossièrement les performances d’un réacteur nucléaire les ingénieurs en génie nucléaire utilisent le résultat fort simple suivant :

Un gramme d’uranium23592Ufissionné fournit 1 MWj. Etez vous en accord avec ce résultat ?

1 MWj= 106×24×3600=86GJ'82 GJ (ordre de grandeur) (3) Le mégawatt-jour (MWj) est l’unité d’énergie employée en génie nucléaire (1 MWj correspond à l’énergie obtenue au bout d’un jour si la puissance fournie est de un méggawatt).

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Le rôle du modérateur

Énergie fournit par 1 kg d’uranium naturel et 17 tonnes des charbon (voir exercice)

1 Sachant que l’uranium naturel contientx=0,71%(fraction isotopique) d’uranium

235

92U(le reste étant composé23892U), etez vous d’accord avec l’équivalence énergétique suivante :

1 kg d’uranium naturel→ 17 tonnes de charbon (4)

muranium naturel = m235 92U+m238

92U=m235 92U+N238

92U

238 NAV

= m235 92U+

Nuranium naturel−N235 92U

”238 NAV

= m235 92U+

N235 92U

x −N235 92U

!238 NAV =m235

92U+m235 92U

238(1−x) 235

= m235 92U

238−3x

235x '

m235 92U

x (x=0,71%) (5) m235

92U

235 ×200 106= 0,71%muranium naturel

235 ×200 106 =

m12 6C

12 ×4,25

⇒m12

6C=17 103muranium naturel (6)

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Le rôle du modérateur

Le fluide caloporteur : un transporteur de chaleur

L’énergie libérée sous forme de chaleurlors de la fission des noyaux d’uranium23592U doit êtrerécupéréepour servir à la production d’électricité.Ce rôle est assuré par le fluide caloporteur.

Le caloporteur est une un fluide transporteur de chaleur. En circulant autour des barreaux d’uranium, ce fluide prend la chaleur du combustible pour la transporter hors du coeur du réacteur,

Le caloporteur maintient la température du réacteur à une valeur compatible avec la tenue des matériaux.

Le combustible est entouré d’une gaine métallique formant un boîtier étanche afin de l’isoler du fluide caloporteur. Cette précaution évite que le

combustible, qui est très chaud, soit directement en contact avec le caloporteur, ce qui pourrait provoquer des réactions chimiques entre les deux.

La gaine métallique empêche aussi que des produits de fission, qui sont radioactifs, puissent passer dans le caloporteur et sortir ainsi de la cuve du réacteur.

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Le rôle du modérateur

Le fluide caloporteur : un transporteur de chaleur

Équation de diffusion de la chaleur :cv

∂T

∂t −λ ~∇2T=ωc

A l’équilibre :

T(r) = T(a) +ωc

4λ(a2−r2)

Profil radial des températures dans un barreau de combustible de rayon a

Densité linéique de puissance :πa2ωc<450Wcm−1 Température radiale maximale :T0< 27000C Température de la gaine :Tg< 6000C

Température du fluide caloporteur :Tf'3000C(REP)

TAB. 1:Caractéristiques thermiques Tf(0C) λ(Wcm−1K−1)

Fer 1535 0,8

Aluminium 2519 2,4

Carbone 3500 1,3

Oxygène -223 0,0026

Uranium 1797 0,28

Oxydes d’uranium 2700 0,025

Carbures d’uranium 2400 0,17

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Le rôle du modérateur

Expériences à Ottawa de 1940 à 1942

L’objectif est de mettre en évidence qu’un milieu composé de quelques tonnes d’uranium et de carbone peut être multiplicateur de neutrons.

Une source de neutrons est entourée d’uranium et de carbone et on compte les neutrons qui atteignent les parois de l’enceinte

Uranium + Carbone⇒multiplication du nombre de neutrons émit par la source placée au centre

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Le rôle du modérateur

Ralentissement des neutrons dans du graphite : n +

126

C → n +

126

C

Le neutron d’énergie cinétique initialTcpossède l’énergie cinétiqueT0caprès le choc.

le noyau de carbone au repos avant la collision acquiert l’énergie cinétiqueT0c`12

6

après le choc.

La conservation de l’énergie et de l’impulsion lors de la réaction s’écrit :

Tc = T0c+T0c

12 6C

~p = ~p0+~p0

12 6C”

soit : T0c = A2+2Acosθcm+1 (A+1)2 Tc

oùθcm est l’ angle de déflexion du neutrons dan le centre de masse etA=M(126C)

M(n) . Siθcm=0⇒T0c=T0max.c =Tc

Siθcm=π⇒T0c=T0min.c =αTc(α=“

A−1 A+1

2

<1)

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Le rôle du modérateur

Le rôle du modérateur : ralentir les neutrons rapides

Les neutrons qui accompagnent les fragments de fission sont souvent trop énergétiques pour provoquer

efficacement une nouvelle fission(Ils passent trop vite à proximité des atomes d’uranium et les réactions de fission sont difficiles à obtenir).

Il faut donc ralentir considérablement ces neutrons dit rapide (vitesse∼20 000 km/s) jusqu’à une vitesse de l’ordre de 2 km/s (neutrons dit thermiques).

Principe du freinage : Les neutrons comme des boules se déplaçant sur une table de billard où se trouvent d’autres boules perdent de la vitesse en rebondissant sur les noyaux. Ce ralentissement est d’autant plus rapidement que les obstacles sont des noyaux légers, de masse voisine de celle des neutrons comme les noyaux d’hydrogène.

Le matériau qui ralentit les neutrons rapide est appelée le modérateur.

Problème : Il faut trouver un modérateur qui freine sans trop absorber (capturer) les neutrons.

Pour un bon fonctionnement du réacteur, combustible et modérateur doivent être alternés : combustible, modérateur, combustible, modérateur..

le BWR (Boilling Water Reactor) ralentit à l’eau

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L’impact des neutrons retardés

L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin

Three Mile Island est une île de 3,3km2sur la rivière Susquehanna, près de Harrisburg, Pennsylvanie aux États-Unis.

Le réacteur N2 (appelé TMI-2) a subi l’accident de fusion du coeur et a en partie fondu.

Le réacteur est enfermé à l’intérieur du dome de béton qui est situé à l’arrière plan sur cette figure.

Cet accident a été classé au niveau 5 de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES).

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L’impact des neutrons retardés

L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=0 s : Les pompes d’alimentation des générateurs de vapeur

tombent en panne

État du réacteur ?

Votre action ?

Les 3 générateurs de vapeur récupèrent la chaleur du circuit primaire et produisent la vapeur du circuit secondaire.

Les turbines du groupe générateur dans lesquelles cette vapeur se détend et fournit l’énergie mécanique qui entraîne l’altérateur.

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L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=0 s : Les pompes d’alimentation des générateurs de vapeur

tombent en panne

⇒ Augmentation de la température (300

C à 320

C) et de la pression (150 bar à 160 bar) dans le circuit primaire

Votre action ?

Les 3 générateurs de vapeur récupèrent la chaleur du circuit primaire et produisent la vapeur du circuit secondaire.

Les turbines du groupe générateur dans lesquelles cette vapeur se détend et fournit l’énergie mécanique qui entraîne l’altérateur.

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L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=0 s : Les pompes d’alimentation des générateurs de vapeur

tombent en panne

⇒ Augmentation de la température (300

C à 320

C) et de la pression (150 bar à 160 bar) dans le circuit primaire

⇒ Arrêt de la turbine et ouverture de l’électrovanne de décharge du pressuriseur ⇒ la pression diminue

Le pressuriseur assure le maintien de la pression ('150 bars) dans le circuit primaire et la cuve du réacteur.

Des résistances électriques chauffe l’eau du pressuriseur. La pression de la vapeur d’eau au dessus de l’eau liquide permet de maintenir la pression dans le circuit primaire.

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L’impact des neutrons retardés

L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=10 s : les paramètres du réacteur sont nominaux

⇒ La check-list est OK

⇒ Redémarage du réacteur en mode normal (les générateurs de vapeur fonctionnent avec les pompes de secours)

Les precédures de sécurité automatiques ont

parfaitement bien fonctionnées comme il se doit.

Ce cas de figure avait été envisagé et parfaitement traité.

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L’impact des neutrons retardés

L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=15 s : la pression du circuit primaire descend à 152 bar, puis à

148 bar...

État du réacteur ?

Votre action ?

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L’impact des neutrons retardés

L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=15 s : la pression du circuit primaire descend à 152 bar, puis à

148 bar...

⇒ La chute de pression fait que le réacteur n’est plus correctement refroidi et sa tempéraure augmente dangeureusement....

Votre action ?

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L’accident de Three Mile Island : le 28 mars 1979, à 8 heures du matin t=15 s : la pression du circuit primaire descend à 152 bar, puis à

148 bar...

⇒ La chute de pression fait que le réacteur n’est plus correctement refroidi et sa tempéraure augmente dangeureusement....

⇒ il n’ont rien compris au phénomène pendant 16 heures d’affilées et ont essayées énormément d’options mais cela allait de plus en mal ...

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