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CONTEXTE HYDROLOGIQUE

2.4.1 Bassins versants

Les gisements exploités ou explorés dans le département du Cantal sont situés sur 4 bassins versants (Figure 5) :

2.4.2 Débits des cours d’eau [11]

Les données sur l’écoulement des cours d’eau sont fournies par des mesures de débits effectuées à des stations hydrométriques. Sur les secteurs concernés, les données disponibles sont fournies :

• Pour la rivière la Dordogne, par six stations :

o En amont du site de Saint Pierre, à Bort-les-Orgues,

o En aval du site de Saint-Pierre-du-Cantal et en amont de sa confluence avec la Cère, à Argentat, Brivezac et Beaulieu,

o En aval des sites de Saint-Pierre-du-Cantal et de sa confluence avec la Cère, à Carennac ;

• Pour la rivière la Cère, par deux stations, à Laroquebrou et Gagnac-sur-Cère, respectivement en amont et en aval du site de Salvanhac ;

• Pour la rivière la Truyère, par deux stations :

o À Malzieu-Ville, en amont du site de Loubaresse et de sa confluence avec la ,

o À Neuvéglise, en amont du site de Loubaresse et de sa confluence avec le Bès ;

• Pour le Bès, par une station située à Marchastel, située en amont du site de Valiettes.

Le Combret Saint-Pierre

Salvanhac

Le Roquefort La Cère

Loubaresse

Valiettes

La Truyère

Le Bès

Le Lot La Dordogne

Saint-Pierre

Garonne Océan atlantique

Ce schéma n’est pas à l’échelle et ne prend pas en compte les rives d’affluences des cours d’eau

Bassin versant

# : Valeur 'estimée' (mesurée ou reconstituée) que le gestionnaire (DIREN) juge incertaine / : Non mesurée ou calculée

Ces paramètres sont variables et propres à chaque cours d’eau. Ils sont à mettre en relation avec :

• le relief environnant (monts, plateaux, plaines),

• le couvert végétal (forêts, prairies …),

• le régime d’écoulement du cours d’eau,

• la pluviométrie (elle-même liée au relief),

• l’atténuation des débits due aux nappes superficielles,

• la présence de barrage, qui atténue en particulier les débits en période de crue (notable sur la rivière la Dordogne).

2.4.3 Utilisation des eaux

Barrages et production d’hydroélectricité [12] [13] [13]

Plusieurs barrages hydroélectriques sont situés en amont proche et en aval des anciens sites miniers uranifères du Cantal.

La Dordogne :

En amont du site de Saint-Pierre-du-Cantal se situe le barrage hydroélectrique de Bort-les-Orgues.

Ce barrage, exploité par Électricité De France (EDF) forme un réservoir de 477 millions de m³, sur une surface de 1 070 ha. Cette retenue est la plus importante en France pour un barrage en béton.

Bien moins important que le précédent, le barrage de Marèges se situe quant à lui à 7 km à l’ouest et en aval du site de Saint-Pierre-du-Cantal. Il alimente une centrale hydroélectrique gérée par Société HydroÉlectrique du Midi (SHEM).

La retenue de ce barrage forme un lac artificiel de 47 millions de m³, sur une surface de 200 ha.

D’autres grands barrages hydroélectriques sont situés entre le barrage de Marèges et la confluence entre la Dordogne et la Cère qui correspond au bassin versant du site de Salvanhac. :

• Le barrage de l’Aigle, en partie sur la commune de Soursac (19) et sur la commune de Chalvignac (15),

• Le barrage du Chastang, entre Saint-Martin-la-Méanne et Servières-le-Château (19),

• Le barrage d'Argentat, ou barrage des Sabliers, à Argentat (19).

En aval de la confluence entre la Dordogne et la Cère se situe le barrage de Mauzac, situé entre les communes de Calès et de Mauzac-et-Grand-Castang, en Aquitaine.

La Cère :

Localisé en amont du site de Salvanhac, le barrage de Saint-Étienne-Cantalès est situé sur les communes de Saint-Gérons et de Saint-Étienne-Cantalès (15).

Il retient les eaux de la Cère. Exploité par EDF, il constitue une retenue d’eau de 133 millions de m³, sur une surface de 560 ha.

En aval immédiat du barrage de Saint-Étienne-Cantalès, et en amont de la confluence entre la Cère et le ruisseau le Roquefort (bassin versant de Salvanhac), se situe le barrage de Nèpes. Cette retenue d’eau, de 1,9 millions de m³, sur une surface de 35 ha, fait office de bassin de compensation.

Ses eaux sont amenées par conduite forcée jusqu'à l'usine hydroélectrique de Lamativie.

La retenue de Montvert, d’une superficie de 0,5 ha et d’un volume de 30 000 m3 alimente également, via une conduite forcée, l'usine hydroélectrique de Lamativie.

Elle est située en aval hydraulique du site de Salvanhac.

La Truyère

Des barrages hydroélectriques sont situés en aval hydraulique des sites de Loubaresse et de Valiettes.

Les principales caractéristiques des réservoirs sont synthétisées dans le tableau suivant :

Nom Commune(s)

Exploitant de l’usine hydroélectrique

associée

Volume du réservoir Superficie du réservoir

Du fait de son contexte géologique, principalement volcanique et granitique, le département du Cantal possède un potentiel aquifère très important.

Il est à noter la présence de très nombreuses sources minérales exploitées, majoritairement au niveau des formations associées au volcanisme.

Ainsi, 770 captages utilisés pour la distribution publique d’eau potable sont répertoriées dans le département.

Le tableau suivant synthétise le nombre de captage AEP par commune concernée par un ancien site minier :

Commune Site Type de travaux Nombre de captages

AEP sur la commune

Saint-Pierre Saint-Pierre MCO 0

Val d’Arcomie Loubaresse TRPC 0

Anterrieux Valiettes TRPC 1

Siran Salvanhac TRPC 3 à 9

Les travaux réalisés sur les communes d’Anterrieux et de Siran, concernées par la présence de captages AEP, ont été de faible importance (travaux de recherches uniquement).

Concernant le site de Saint Pierre, le bassin sédimentaire du site représente un aquifère potentiel de très faible importance (surface et puissance très limitées). Ainsi, aucun captage d’eau potable n’est déclaré dans la commune de Saint-Pierre-du-Cantal.

De plus, aucune prise d’eau potable n’est réalisée dans la Dordogne en aval proche du site.

Il est à noter par ailleurs la présence d’un captage d’eau superficielle en amont du site de Salvanhac, dans la rivière la Cère, entre les communes de Laroquebrou et Saint-Gérons.

Le tourisme et les loisirs

Le département du Cantal a développé sur son territoire, un tourisme dit « culturel » et « vert », correspondant à un tourisme familial ou de groupe dont l’attraction est liée à la pratique d’activités proches de la nature (pêche, parcs naturels et jardins, randonnées pédestres, etc.).

Les nombreux barrages répertoriés aux environs des anciens sites miniers ont pour l’essentiel fait l’objet d’aménagement afin d’accueillir des activités de loisir, et en particulier nautiques.

il est à noter en particulier la présence, à proximité de l’ancien site minier de Saint-Pierre-du-Cantal, des bases nautiques de Bort-les-Orgues, en amont, et de Neuvic, hors bassin versant.

La capacité d’hébergement touristique du département du Cantal comprend principalement :

• des résidences secondaires,

• des locations de vacances (meublés, gîtes ruraux, gîtes d’étapes, gîtes équestres),

• des établissements destinés à des séjours de courte durée (hôtels de tourisme d’hôtes),

• des terrains de camping.