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SECTION II LA DEMARCHE DE L’AUDIT :

SECTION 3 : LA METHODE FRAP

4- Le contenu du rapport :

4-1. Le plan : La présentation du plan doit être logique et doit servir à capter l’attention dans la présentation des constats.

4-2. L’introduction :

L’introduction doit rappeler l’origine de la demander. Elle doit aussi fixer le cadre de la mission et ses objectifs.

Elle sert a délimiter le champ d’investigation et les exclusions (Fixer le but et le champ d’intervention) et donne les principaux traits et chiffres caractéristiques du secteur.

- 4-3-. Le développement :

A- Le Fond : Il repose sur une présentation des constats étayés par des faits précis, objectifs et valides par les audités.

- Une étude des causes à l’origine des dysfonctionnements.

- Une analyse de conséquences présentées à venir. (Il est rédigé dans un esprit de synthèse).

B-. La forme : Le rapport doit demeurer un document du travail dont l’auditeur doit :

- Adapter le développement à une lecture sélective (phrase simple et courte).

- Utiliser un vocabulaire convaincant. - Adapter un style direct.

- En conclusion

Le rapport d’audit interne est un dossier de mission rigoureux, dont l’auditeur doit avoir une intime conviction en ayant :

A- Des faits exacts et significatifs en vérifiant les calculs des chiffres et les données de références (Il faut quantifier les conséquences).

B- Des faits justifiés et assortis de preuves.

3- Une garantie d’objectivité (éviter de porter des jugements personnels. 4-4-Les recommandations :

Les recommandations doivent être préalablement vendues aux audités et tout au long de la mission ; il faut savoir convaincre car un audit dont les recommandations ne sont pas appliquées ne sert a rien.

L’auditeur fait preuve de compréhension et de coopération. Ce qui exprime qu’il faut savoir reconnaître les points forts et aussi savoir modifier les formulaires ou les interprétations qui peuvent choquer.

- Il faut motiver ses interlocuteurs; l’auditeur doit considérer l’audité comme partenaires et non adversaires et insister sur les avantages des recommandations plutôt que sur les risques et les faiblesses.

- Le rapport final :

Le rapport est précédé d’un rapport projet discuté avec les audités.

Le rapport final est le document le plus important émis par l’audit et qui engage le responsable de l’audit.

Il constitue le point culminant de la mission mais pas sa fin, et sert à déclencher les réflexions de la direction et les actions de progrès des

responsables.[ c’est une action de communication en 03 temps : projet – validation-définition.

Le rapport doit être structuré et formulé pour ses lecteurs et donc comporter une partie détaillé et une synthèse. La partie détaillée doit être complète et une synthèse. La partie détaillée doit être complète et peut être technique, elle doit faire partager les éléments et les modes de réflexions qui amènent l’audit à ses conclusions et fournir toutes les informations utiles aux responsables de la situation auditée et aux responsables des actions a entreprendre.

- La partie synthèse est pour informer les dirigeants de l’entreprise des dysfonctionnements graves et des risques majeurs afin de les inciter à donner l’impulsion indispensable.

- Objectif = basé sur les faits, sans préjugé, et ne déformant pas la réalité hiérarchisé (distinguant l’essentiel de l’accessoire) et mis en perspective (importance et contexte).

- Clair = qui se comprend aisément, logique, sans terme rare ou compliqué et détaillé par suffisamment d’information.

Le corps du rapport sera organiser par thèmes en fonctions abordées selon un réfléchi (l’ossature du rapport).

Les FRAP seront classer et titrer selon l’ossature du rapport et reformulées dans un langage simple.

- Si les constats et conclusions n’ont pas encore été suffisamment formalisés et si de plus la structure FRAP apparaît trop contraignante l’auditeur pourra exposer chaque risque ou disfonctionnement selon la séquence :

- Exposé des faits significatifs constatés.

- Exposé des critères d’appréciation de ces faits retenus par l’auditeur et évocation des causes et conséquences.

- Enoncé de l’opinion de l’auditeur sous forme d’un problème à résoudre (telle condition devrait être remplie pour atteindre tel résultat attendu ) ou ( tel risque est encouru en raison de telle condition rencontrée ( facteur de risque).

- Proposé une solution proposée à ce problème : la recommandation.

- Il est commode pour les lecteurs que les recommandations soient reprises en un « cahier des recommandations » généralement en fin ou en annexe du rapport.

- Le corps du rapport sera précédé par une introduction en trois parties : - Les circonstances et les objectifs de la mission.

- L’étendue des travaux notamment leur date et limite : Il s’agit de faire comprendre aux lecteurs de quoi l’audit se porte garant et sur quoi il n’émet aucune garantie.

- Une présentation de l’entité ou de la fonction auditée : Description, caractéristiques, chiffres clés.

La synthèse : La synthèse poursuit deux objectifs : d’une part résumer la partie détaillée, et d’autre part faire ressortir les points saillants. Conclure et donner l’opinion de l’audit. Il est pertinent de traiter ces deux objectifs séparément dans cette partie il détermine les points dignes de l’attention de la direction, sans oublier ceux qui reflètent un fonctionnement satisfaisant ( l’audit doit donner une assurance sur le fonctionnement de l’entreprise pas seulement émettre des critiques et des recommandations).

Ce rapport résumera donc l’introduction et présentera les points majeurs ou stratégiques de la partie détaillé.

Pour les techniques de rédaction et vu l’impact des rapports d’audit sur les plans financier et psychologique, l’effet.