• Aucun résultat trouvé

Construire de nouvelles relations avec ses partenaires 4

Valoriser des avantages

concurrentiels

Être plus crédible

Suite à la démarche, le Groupe Alterna Développementa renouvelé certains de ses supports de communication. La plaquette de communication du groupe n’a pu être réalisée que parce que le projet politique a été formalisé suite à la démarche d’évaluation.

Bénéfices :Meilleure valorisation des plus-values apportées par le groupe.

L’expérience des autres•••

La démarche d’évaluation de l’utilité sociale vient renforcer le discours sur le positionnement de la structure. Elle l’alimente avec des éléments concrets, mais surtout grâce à une approche clarifiée des finalités et valeurs portées par la structure.

Elle limite aussi les risques d’instrumentalisation ou d’auto-instrumentalisation des associations.

Sans objectif clairement affirmé en termes d’utilité sociale, les associations peuvent parfois reprendre à leur compte les objectifs de leurs partenaires financiers sans en avoir véritablement conscience, avec pour conséquence un risque de dilution de leur identité.

La démarche d’évaluation peut associer la structure et ses partenaires à la phase de définition de l’utilité sociale. La structure définit ce qui lui semble être son utilité sociale, souvent au regard de ses finalités, puis elle associe ses partenaires afin d’arriver à une définition partagée.

Pour la structure, il ne s’agira pas d’intégrer dans ses finalités les dimensions de l’utilité sociale avancées par ses partenaires, mais de prendre en considération d’autres dimensions de son apport à la société.

Cette démarche permet aussi aux partenaires de percevoir la structure dans sa globalité et non plus par le biais d’une seule action ou du champ sur lequel ils interviennent.

En y participant, les partenaires prennent connaissance des autres dimensions de l’utilité sociale de la structure. Les critères, indicateurs et outils qui en proviendront constitueront une base partagée pour des échanges entre la structure et ses partenaires.

Les associations sont parfois dans une position d’opérateurs pour le compte de donneurs d’ordre que sont les pouvoirs publics. Ce qui se traduit, par exemple, par des critères d’évaluation définis unilatéralement par les partenaires publics.

L’évaluation de l’utilité sociale peut contribuer à modifier cette relation. En étant clair sur leurs objectifs et ce qu’elles apportent à la société, les associations peuvent être plus facilement force de proposition. Elles se positionnent alors en partenaires et non plus en opérateurs.

Affirmer son positionnement

Co-construire pour une vision globale

de la structure

“À la suite de l’édition 2005 des Journées de l’Économie sociale et solidaire (ESS) dans le Gard, plusieurs acteurs locaux ont exprimé le souhait de voir se poursuivre la démarche, ainsi entreprise, de réflexion et de communication autour de l’ESS. Une thématique a plus particulièrement suscité l’intérêt de ces acteurs, celle de la mesure de l’utilité sociale produite dans le cadre des actions qu’ils réalisent, et de la prise en compte de celle-ci par les institutions publiques avec lesquelles ils sont amenés à passer des conventions de partenariat.

Ces acteurs de l’ESS ont en effet le sentiment que les procédures d’évaluation auxquelles ils sont soumis de la part des partenaires publics se fondent essentiellement sur des critères quantitatifs ou monétaires, et qu’elles négligent les aspects qualitatifs.

Les trois organisations qui portaient les Journées de l’ESS dans le Gard, à savoir la Chambre régionale de l’économie sociale du Languedoc-Roussillon (Cres LR), le Plan local pour l’insertion et l’emploi (Plie) Cévenol et la Maison des initiatives (MDI) de Nîmes ont décidé de s’associer sur la conception d’un outil opérationnel d’identification et de mesure de l’utilité sociale générée par les structures de l’économie sociale et solidaire.”

Comité de pilotage de l’opération L’expérience des autres•••

Aller vers des projets négociés

La structure et ses partenaires peuvent alors entrer dans une relation d’échanges plus équilibrée. Les deux parties peuvent construire un projet négocié pour lequel chacun a exposé et défendu ses objectifs propres.

La construction de nouvelles relations entre les structures et leurs partenaires suppose que les différentes parties soient disposées à entrer dans une relation plus partenariale. La structure moteur de la démarche devra parfois prendre le temps de l’expliquer en mettant en avant son intérêt pour les autres parties.

Les échanges sur l’utilité sociale de la Régie de quartier de Villeneuve-Village olympique de Grenoble avec la ville de Grenoble a permis à l’association de mettre en avant sa plus-value concernant la médiation, mal perçue par ce partenaire, et de montrer la complémentarité des objectifs de l’association (propreté, médiation, responsabilisation des citoyens, insertion) et de ses actions, ces deux dimensions ne pouvant être disjointes. À l’occasion de la démarche, la Régie a élaboré un tableau de synthèse des résultats de l’évaluation. Cet outil est présenté lors des réunions avec les partenaires portant sur le projet évalué.

Bénéfices : Une meilleure perception par le partenaire institutionnel des actions de médiation et de la cohérence des missions.

L’expérience des autres•••

Les apports de l’évaluation de l’utilité sociale pour les structures

L’analyse de différentes expériences d’accompagnement a permis de repérer les apports d’une évaluation de l’utilité sociale les plus souvent cités. Ce schéma les positionne selon deux logiques : interne/externe et opérationnel/politique.

Outils d'échange avec les partenaires

Concepts et outils pour des actions Affirmation du

positionnement Communication

externe pertinente

Outils de pilotage Dynamisation de l’équipe

Renforcement de l’organisation interne

Appropriation de l’utilité sociale Renforcement des objectifs et du projet

Conception partagée de l’utilité sociale avec les partenaires

Rapports d’activité

et bilans enrichis Politique

Externe

Interne

Amélioration des pratiques

Renforcement de la crédibilité

Opérationnel

OUTIL N°3 Exemple de grille

de critères et d’indicateurs

L’évaluation de l’utilité sociale :

Elle est un outil au service de la structure et de ses partenaires, et peut répondre à des objectifs très différents.

Parce qu’elle interroge les valeurs, les finalités et les objectifs, elle peut constituer un outil pour améliorer le projet et le fonctionnement de la structure.

Elle est une démarche d’affirmation de son identité et de sa singularité.

Menée dans une logique de co-construction, elle améliore la relation entre les structures et leurs partenaires. Elle participe à la construction d’un projet négocié.

À RETENIR

Conduire

une démarche