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Construction du Questionnaire 2 « style cognitif » et les difficultés

Partie II : Approche méthodologique de la construction et traitement des données

1. Présentation détaillée des questionnaires et des guides d’entretien

1.3. Construction du Questionnaire 2 « style cognitif » et les difficultés

Le questionnaire 2 se compose de 14 questions. Ce questionnaire a été fait par Jean-Claude Régnier (1996). Il l’a fait avec 34 questions pour déterminer quatre groupes de styles cognitifs chez les individus : le style auditif/visuel, le style réflexif/impulsif, le style cognitif centration /balayage, et le style dépendant/indépendant à l’égard du champ. Cependant dans notre thèse nous n’avons gardé que 14 questions qui serviront à notre recherche. Il existe une différence sur le contexte de recherche de Jean-Claude Régnier et cette recherche ici présente. D’abord, dans cette thèse présente nous allons utiliser le questionnaire 3 qui est spécialement fait pour déterminer le style dépendant/indépendant à l’égard du champ, donc nous enlevons donc les questions par rapport à ce groupe de style cognitif dans le questionnaire originaire ; ensuite pour le style auditif/visuel, nous avons enlevé les questions concernant ce groupe de style cognitif à cause d’une limite de temps de la récréation pendant laquelle les élèves répondent aux questions de tous les trois questionnaires. En plus nous voulons bien analyser les styles cognitifs les plus importants, ainsi nous avons choisi de garder 14 questions sur le style réflexif/impulsif et le style cognitif centration /balayage.

1.3.1. Composition du questionnaire 2

Ce questionnaire se compose de 14 questions : les 7 premières questions sont pour déterminer le style réflexif et le style cognitif impulsivité, alors que les 7 questions restant sont pour déterminer le style cognitif centration et le style cognitif balayage chez les élèves de l’enseignement secondaire en Chine.

1.3.2. Détermination des styles cognitifs dans le questionnaire 2

Les critères de détermination sont d’après les critères qui sont faites par l’auteur du questionnaire originaire de Régnier (1996).

Lors de la passation, chaque individu est invité à compléter exhaustivement le questionnaire. La consigne précise que la non-réponse n’est pas recevable, ce qui contraint l’individu à choisir une des deux modalités A ou B en un temps limité.

Dans le questionnaire original, le dépouillement du questionnaire permet de recueillir quatre couples de nombres entiers de 0 à 9, un couple par style cognitif. Chaque couple (pi, qi) pour i=1 à 4 est tel que pi + qi = 9. Le nombre pi correspond au nombre de modalités caractérisant la composante n° 1 du style cognitif n°i, le nombre qi correspond au nombre de modalités caractérisant sa composante n° 2. Le schéma ci-dessous fournit les 10 couples de résultats possibles.

FIGURE 9Façon de détermination de style cognitif de Jean-Claude Régnier

La règle de décision relative au repérage de la tendance dominante du style cognitif

considéré est fondée sur les nombres (pi, qi). Ici nous pouvons considérer deux points de vue dans le degré de finesse du repérage.

Pour le style cognitif n°i, nous pouvons considérer d’une part une échelle à trois niveaux :

- un individu manifeste une tendance dominante vers le pôle n°1 si pi est supérieur ou égal à 6, c’est à dire que plus des 2/3 des modalités se rapportant au pôle n°1 ont été choisies par l’individu.

- un individu manifeste une absence de tendance dominante et se trouve dans une situation mixte ou atypique si (pi= 4 et qi = 5) ou (pi= 5 et qi = 4)

- un individu manifeste une tendance dominante vers le pôle n°2 si qi est supérieur ou égal à 6, c’est à dire plus des 2/3 des modalités se rapportant au pôle n°2 ont été choisies par l’individu.

En ce qui concerne le questionnaire 2 dans cette thèse présente, le questionnaire se compose de deux groupes de sept questions, donc nous allons toujours suivre le principe de détermination de Jean-Claude Régnier, mais avec des petites modifications selon le contexte de cette recherche : la modalité « A » représente une tendance vers le style réflexif pour les 7 premières questions et le « B » représente donc le style cognitif impulsivité ; pour faciliter l’importe de données et les analyses suivantes, nous mettons « 1 » pour représenter la modalité « A » dans le fichier d’import des données, et « 0 » pour la modalité « B ». Ensuite nous allons faire de l’addition pour chaque individu dans le fichier d’import, soit un fichier « base de données » en Excel. Finalement nous aurons un chiffre entre 0 à 7. Si un individu a 2 points à la fin, c’est à dire qu’il a choisi deux fois la modalité « A » et cinq « B », donc il sera considéré d’avoir le style cognitif impulsivité ; si un individu a eu 6 points à la fin, ce qui signifie qu’il a choisi 6 fois la modalité « A » et une seule fois « B », ceci nous montre que c’est un individu

du style réflexif. Pour ceux qui ont un point de 3 ou de 4, ils seront considérés d’avoir un style mixte.

Nous pouvons voir les questions de ce questionnaire dans le sous-chapitre suivant.

1.3.3. Contenu du questionnaire 2 « style cognitif » selon Régnier

[1] Quand une situation problème de mathématique m’est proposée par un document écrit A –je lis d’abord de façon attentive l’ensemble

B –je préfère me concentrer tout de suite sur la première question [2] Face à une situation problème de mathématique

A –j’aime bien chercher assez longtemps au brouillon avant de rédiger proprement B –j’aime bien en venir assez vite à la rédaction définitive

[3] Si j’hésite sur la réponse à donner à une question dans un exercice de mathématique fait en travaux dirigés A –Je préfère ne rien répondre

B –Je tente une réponse

[4] Lors d’une épreuve d’examen comportant plusieurs questions, si je ne trouve pas tout de suite une réponse à une question

A –je persévère et je continue à chercher B –je passe aussitôt à la question suivant

[5] Lors d’une épreuve d’examen comportant plusieurs types questions, je préfère A –une épreuve où il faut développer les réponses

B –une épreuve à décision rapide où il suffit de répondre par oui ou non [6] Dans une épreuve d’examen de mathématique en temps limité

A –je préfère ne pas aborder toutes les questions pour ne fournir que des réponses que j’estime justes

B –je préfère étudier toutes les questions quittes à en traiter certaines succinctement en prenant le risque de me tromper

[7] En cours, lorsque l’enseignant pose une question à l’ensemble du groupe

A –je ne réponds que si je suis sûr de ne pas me tromper, quitte à laisser répondre un autre étudiant avant B –je prends la parole facilement même si je ne suis pas sûr de la réponse moi

[8] Globalement dans laquelle de ces deux phrases retrouves-tu le mieux ?

A –je préfère aborder un seul projet à la fois et aller jusqu’au bout de l’objectif avant de passer à un autre B –je suis à l’aise pour mener plusieurs activités de front ; je peux facilement passer de l’une à l’autre et ne pas

terminer une activité ne me gêne pas particulièrement

[9] Quand je suis confronté chez moi à un problème de mathématiques comportant plusieurs questions : A –Je préfère traiter question par question, le traitement pouvant aller de la résolution complète à l’abandon de la question

B – Je zappe (papillonne) d’une question à une autre ; je ne suis pas gêné par le fait de passer d’une question à l’autre et d’y revenir

[10] Pour une journée de sept heures au lycée, je préfère :

A –avoir peu de matières différentes quitte à en avoir sur une durée plus longue B –changer de matière toutes les heures

[11] Pour apprendre les mathématiques

A –Je préfère que mon professeur de mathématique aborde le cours chapitre par chapitre B–Je préfère que mon professeur de mathématiques aborde plusieurs chapitres en même temps [12] Quand je dois faire un devoir

A –Je préfère le mener à bien une fois B –Je préfère le réaliser un plusieurs fois

[13] Quand deux émissions à la télévision m’intéressent et que je n’ai pas la possibilité d’enregistrement : A –Je fais le choix d’en regarder une complètement

B –Je regarde alternativement l’une et l’autre en zappant [14] Pendant que tu fais des exercices mathématiques :

A –Je suis gêné qu’un nouvel exercice de mathématiques me soit proposé alors que le précédent ne me paraît pas terminé

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