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2.3 La Conception de produits et les PSH

2.3.1 Considération des PSH lors de la conception de produits

Dans la littérature scientifique, nous trouvons deux grandes catégories d'approches théoriques utili-sées dans la conception de produits qui considèrent les PSH parmi les utilisateurs. Ce sont identifiées comme les approches universelles et les approches spécialisées. Dans la perspective universaliste, les concepteurs essaient de rendre le produit utilisable et esthétiquement agréable pour presque tout le monde, quels que soit l’âge, la capacité ou d'autres particularités des utilisateurs potentiels [150]. Le

Du point de vue des entreprises, c’est l'un des grands avantages de ces approches. De son côté, dans la perspective spécialisée, les produits sont conçus pour les besoins spécifiques d’une personne ou d’un petit groupe de personnes. Dans cette situation, les produits sont fabriqués à petite échelle. C'est pourquoi quelques dispositifs sont inabordables sans aide financière comme par exemple l'aide gou-vernementale ou d’organismes de bienfaisance [6], [151].

La question qui s’impose dans la réflexion entre les approches universelles et celles dits spéciali-sées réside sur l’existence d’une vraie dichotomie entre ces deux catégories d’approches. Il semble exister de multiples aspects à considérer entre concevoir un produit pour tous ou pour les PSH. Ainsi, de façon à bien répondre aux besoins des utilisateurs avec des prix abordables, les concepteurs doi-vent-ils concevoir les produis pour le grand public et faire des produits plus inclusifs, ou concevoir des PA et rendre ces produits plus amicaux au grand public ?

2.3.1.1 Approches universelles et les approches spécialisées : une dichotomie

D’abord, il est important de comprendre que dans la conception universelle le produit est conçu pour un large groupe de personnes avec un focus sur les contraintes de fabrication. En revanche, concer-nant les approches spécialisées, les produits sont conçus pour chaque besoin spécifique avec un im-pact négatif sur la performance des systèmes de fabrication en raison de la variété de produits intro-duits [151].

Les approches universelles émergent du mouvement « barrier-free » (libre de barrières) aux États-Unis,

qui visait à éliminer les obstacles physiques environnementaux qui gênent les déplacements de per-sonnes à mobilité réduite. Progressivement, quelques idées ont été transposées à d’autres contextes de

la conception, en créant le mouvement de l’« universal design » (conception universelle). En parallèle, le

monde des affaires s’est aperçu de la viabilité des personnes âgées et des PSH comme des groupes importants de consommateurs. De plus, la mondialisation des marchés fait que les entreprises cher-chent à fournir des produits qui soient adaptables à différentes cultures [150].

La conception universelle est définie comme « une stratégie qui vise à concevoir et à composer diffé-rents produits et environnements qui soient, autant que faire se peut et de la manière la plus indépen-dante et naturelle possible, accessibles, compréhensibles et utilisables par tous, sans devoir recourir à des solutions nécessitant une adaptation ou une conception spéciale » [152]. Cette définition nous montre bien que tout le monde est concerné, mais il est certain que les bénéficiaires principaux sont les patients présentant des limitations permanentes. En outre, elle montre aussi un intérêt de se focaliser sur les phases de conception et non pas sur l’adaptation postérieure par l’homme, d’un produit ou de l’environnement.

Keates et Clarkson [149] reconnaissent que les approches de conception universelle sont fondamenta-lement dérivées de la théorie de la conception centrée sur l'utilisateur. Cette théorie consiste en « une

l’utilisabilité des systèmes interactifs en se concentrant sur l’utilisation du système concerné, et en appliquant les connaissances et techniques existantes en matière de facteurs humain d’ergonomie et d’utilisabilité [153]. A titre d’information, la Figure 30 présente les activités de conception centrée sur l’utilisateur.

Figure 30 – Interdépendance des activités de conception centrée sur l'opérateur humain [153]

La Figure 30 montre qu’un tel processus est divisé en quatre activités globales (comprendre et spéci-fier le contexte d’utilisation, spécispéci-fier les exigences utilisateur, produire des solutions de conception et évaluer la conception), comprenant des étapes d’interaction en cas d’échec. En général, pour produire des solutions, les approches universelles établissent certains principes qui doivent être respectés, comme par exemple la liste présentée dans le Tableau 29.

Les différentes approches universelles sont assez similaires et les quelques différences existantes sont

plutôt trouvées dans leurs origines. Ainsi, dans l’Europe prédomine le terme « Design for all », tandis

que la dénomination « Universal Design » est plus utilisée aux États-Unis et au Japon. De son côté, le

Royaume-Uni utilise plus couramment le label « Inclusive Design ». Malgré des termes différents, ces

approches sont identiques avec des faibles variations ponctuelles.

En revanche, d’autres approches universalistes ont leurs particularités, comme les « Transgenerational design ». En effet, nous pouvons dire que la Conception Universelle est motivée par l’identification de l’exclusion des PSH qui regroupe des déficiences physiques ou mentales. En revanche, la Conception Transgénérationnelle est liée aux difficultés d’utilisation de produits issus du processus continu de vieillissement de la population. Ainsi, la prise en compte de l’augmentation de la population âgée est traitée par une approche universaliste. En effet, le processus de vieillissement est une réalité que touche tout le monde.

Pirkl [154] explique que cette population possède quelques caractéristiques comme une majorité de femmes, quelques pertes d’autonomie liées aux pertes progressives de la vision, de l’audition et des mouvements. Woudhuysen [155] précise que dans ce type de conception, il est important de conserver quelques caractéristiques des produits déjà connus du grand public, de manière à faciliter son accepta-tion et sa compréhension du mode d’utilisaaccepta-tion.

Principe Définition Lignes directrices

Utilisation égalitaire

La conception est utile et commercialisable auprès de personnes ayant différentes capacités

Fournir à tous les utilisateurs les mêmes moyens d'utilisation : iden-tiques dans la mesure du possible et équivalents autrement Éviter de mettre à part ou de dévaloriser les utilisateurs

Mettre également à la disposition de tous les utilisateurs des dispositions relatives à la protection des renseignements personnels et à la sécurité Rendre la conception attrayante pour tous les utilisateurs

Flexibilité d'utilisation

La conception peut être va-lable pour une vaste gamme de préférences et de capacités individuelles

Donner un choix de méthodes

Prévoir l'accès et l'utilisation pour droitiers et gauchers Faciliter l'exactitude et la précision pour l'utilisateur Fournir une capacité d'adaptation au rythme de l'utilisateur

Utilisation simple et intuitive

L'utilisation de la conception est facile à comprendre, indé-pendamment de l'expérience, des connaissances, des compé-tences linguistiques de l'utili-sateur ou de son niveau de concentration au moment de l'utilisation

Éliminer la complexité inutile

Être à la hauteur des attentes et de l'intuition de l'utilisateur

Tenir compte d'un vaste éventail de capacités de lecture et d'écriture et de capacités linguistiques

Disposer l'information en ordre d'importance

Fournir des messages guides et des commentaires pendant et après la tâche Information perceptible La conception communique efficacement à l'utilisateur l'information nécessaire, quelles que soient les condi-tions ambiantes ou les capaci-tés sensorielles de la personne

Utiliser différents modes (illustré, verbal, tactile) pour la présentation redondante de l'information essentielle

Fournir un contraste satisfaisant entre l'information essentielle et ce qui l'entoure

Maximiser la lisibilité de l'information essentielle

Faire en sorte que les distinctions entre les éléments soient descriptibles (c'est-à-dire, simplifier la présentation d'instructions ou de directives) Assurer la compatibilité avec une variété de techniques ou d'appareils dont se servent les personnes ayant des limitations sensorielles

Tolérance pour l'erreur

La conception réduit au mini-mum les dangers et les consé-quences adverses des acci-dents ou des actions involon-taires

Disposer les éléments de manière à minimiser les dangers et les erreurs : les éléments les plus utilisés sont les plus accessibles; les éléments les plus dangereux sont éliminés, isolés ou bloqués

Fournir des avertissements relatifs aux dangers et aux erreurs Fournir les caractéristiques de tolérance de pannes

Dissuader les gestes inconscients dans des tâches exigeant de la vigilance Effort

phy-sique minimal

La conception permet une utilisation efficace et confor-table, générant une fatigue minimale

Permettre aux utilisateurs d'adopter une position du corps neutre Utiliser des forces raisonnables d'exploitation

Minimiser les mouvements répétitifs Minimiser l'effort physique soutenu Dimensions et

espace libre pour l'ap-proche et l'utilisation

La conception prévoit une taille et un espace adéquats au moment de s'approcher, de saisir, de manipuler et d'utili-ser, quelles que soient la taille, la posture ou la mobilité de l'utilisateur

Offrir une portée optique sans obstacle pour les éléments importants pour les utilisateurs, qu'ils soient assis ou debout

Faire en sorte que les utilisateurs, qu'ils soient assis ou debout, puissent joindre en tout confort toutes les composantes

Fournir différentes tailles de prises et de poignées

Fournir un espace suffisant pour utiliser les aides techniques ou les aides personnelles

Tableau 29 – Principes et lignes directrices de la conception universelle [156], [157]

Enfin, les deux auteurs cités définissent la Conception Transgénérationnelle comme la conception de produits pour les personnes âgées et qui répondent en même temps aux besoins des personnes plus jeunes [154], [155], [158]. Pirkl [154] et Woudhuysen [155] sont convaincus que cette approche est la

soutient la vision des auteurs est l’extincteur d'incendie : un tel appareil qui peut être utilisé par une personne âgée pourra être utilisé pour tous.

Selon Winance [159] le mérite des approches universelles est de « permettre à un plus grand nombre de personnes d’utiliser des produits, des espaces, des service ». En revanche, l’auteur apporte quelques critiques à cette philosophie de conception, notamment à ses principes. Elle signale que de façon paradoxale « la prise en compte de la diversité des spécificités conduit à l’effacement de toute diversité » et comme conséquence nous vérifions une standardisation des modes d’action, la suppres-sion des (in)capacités, des expériences et des qualités des personnes. L’argument de l’auteur est que la simplification due à l’application des principes de la Conception Universelle réduit le potentiel créa-teur du concepcréa-teur. Ainsi, au lieu d’essayer de réduire la diversité pour donner naissance à un produit universel, il doit s’appuyer sur cette diversité pour « concevoir un environnement pluriel doté de res-sources et de qualités variées » [159].

Dans ce sens, Heylighen et Nijs [160], [161] démontrent que dans l’architecture, la prise en compte de la perspective des personnes handicapées invite les architectes à reconsidérer la manière de com-prendre l'espace. Ils ajoutent que même si la cécité semblait être en contradiction avec les modes vi-suels de réflexion architecturale, certaines sensibilités spécifiques aux personnes aveugles leur don-nent des capacités de concepteurs. Une telle particularité est aussi vraie pour d’autres types de défi-ciences. Roy [162], designer et sourde, supporte la même vision en disant que « les expériences uniques que vivent les PSH nous aident à créer et à concevoir un monde meilleur pour tous : pour les personnes atteintes ou non de handicap ». Elle poursuit en disant que en concevant directement pour les PSH peut nous permettre de tomber sur des meilleures solutions que celles produites quand nous concevons pour la norme. Ces points de vue sont très liés aux approches spécialisées dont la préoccu-pation est de concevoir les produits directement pour les PSH.

L’initiative la plus simple et intuitive dans cette branche est la Conceptions Adaptative (Adaptable

De-sign). Elle est caractérisée par la proposition de modifications à intégrer dans les produits standards

destinés au grand public. Le but de ces propositions est de rendre de tels produits accessibles aux PSH en accommodant ses besoins. Un exemple de l’application de cette approche est la conversion véhicu-laire pour les adapter à la conduite par une PSH [10], [163]. Nous remarquons que pour que cette ap-proche soit possible, l’existence d’un produit initial conçu sans considérer les PSH est nécessaire. Ensuite nous vérifions l’existence de deux termes liés à la conception de produits pour la réhabilita-tion de PSH : la Concepréhabilita-tion pour la Réhabilitaréhabilita-tion et l’Ingénierie de Réhabilitaréhabilita-tion. Tout d’abord, il semble important de définir le terme de réhabilitation. Il s'agit du processus de réintégration d'un individu avec handicap dans la société, à partir du renforcement des capacités existantes ou en four-nissant des moyens alternatifs pour réaliser diverses fonctions [164]. En outre, la réhabilitation peut aussi faire référence à la restauration à la vie normale à travers la formation et/ou la thérapie d’une

considérée comme une technologie, des dispositifs, des procédés, des systèmes ou des services requis pour soutenir ce processus [165].

La Conception pour la Réhabilitation (Rehabilitation Design) consiste en la conception de produits pour

permettre la participation sociale d’une personne porteuse d’un handicap permanent ou temporaire

lourd [158], [166]. L’Ingénierie de Réhabilitation (Rehabilitation Engineering) est assez proche de la

Con-ception pour la réhabilitation. Il s’agit de l’application de la science et de la technologie pour diminuer les handicaps des individus handicapés [167].

La raison qui déclenche le besoin de ces approches plutôt spécialisées est que malgré l’utilisation d’une conception qui vise à inclure un maximum de personnes, il existera toujours un petit nombre de personnes exclues et qui auront besoin de solutions uniques et d’équipements spécialisés [158]. Ainsi, pour contourner ces limitations, les praticiens concevaient de nombreuses adaptations progressives de produits pour soulager un handicap à partir d’une approche d’essai et erreur [151], [168], [169]. En effet, l’Ingénierie de Réhabilitation est une approche ayant par mode d’action la quantification, la me-sure et le suivi de la performance humaine dans l’objectif de fournir des adaptations mieux ajustées [168].

En sachant que l’Ingénierie de Réhabilitation est de nature multidisciplinaire, il est difficile d’exprimer des principes de conception qui lui sont applicables. L’approche est plus centrée sur une systématique qui englobe les étapes d’analyse, de synthèse, d’évaluation, de description et d’implémentation, comme montré dans le Tableau 30 [170].

La gamme de produits offerts par l’Ingénierie de Réhabilitation ou par la Conception pour la Réhabili-tation est très large. Elle peut aller du très simple au très complexe en termes technologiques. Du plus, il est nécessaire de faire la distinction entre les buts des technologies de réhabilitation. Les technolo-gies de réhabilitation comprennent aussi les dispositifs d’utilisation primaire dans un contexte cli-nique, tels que les barres parallèles, élingues en tête, et les tables d'inclinaison, etc. Ces équipements sont principalement utilisés à des fins de thérapie [171].

Nous pouvons aussi trouver l’utilisation de technologies émergentes de communication, de l’informatique et de la robotique permettant la réalisation d’interfaces personnalisables et intelligentes pour l’utilisation personnelle [158]. Ces solutions peuvent être considérées comme de la Technologie d'Assistance [168]. Finalement, il est important de remarquer que les technologies de réhabilitation sont utilisées pour agir sur la personne de manière à surmonter ses « limitations », plutôt que d’envisager des modifications environnementales sur les barrières que les personnes peuvent avoir [165].

En effet, la Conception pour la Réhabilitation n’est pas très loin de l’approche de Technologie

d'Assis-tance (Assistive technology), où les produits sont conçus pour répondre à des conditions médicales

géné-ralement les autorités de santé responsables pour la prescription et l’acquisition d’un tel équipement. Ainsi, dans une analyse plus poussées, nous pouvons affirmer que la Conception pour la Réhabilita-tion est un cas particulier de la Technologie d’assistance pour les cas les plus graves [158], [166]. Géné-ralement, le résultat de ce processus de conception est un PA.

Etapes Actions principales

Analyse

La première et importante étape est de faire une analyse soigneuse de la situation (problèmes et besoins). Ainsi, il est nécessaire de faire un panorama de la situation, en identifiant les aspects environnementaux, psychosociaux qui interfèrent avec la situation de handicap. Le résultat de cette enquête peut être une liste de caractéristiques opérationnelles ou de spécifications de performance que la « solution idéale » devrait posséder

Synthèse

Une étape de synthèse des leçons apprises est recommandée pour la meilleure compréhension du pro-blème à la lumière des connaissances d’ingénierie de conception et du design. Cette étape peut se réaliser sous une forme écrite, mais aussi au moyen de croquis et de descriptions techniques de chaque solution qui commence à surgir. Cette étape peut se produire de manière parallèle à l’étape d’analyse ou après celle-ci

Evaluation

Dû à complexité des problèmes et aussi aux limitations budgétaires et de temps, deux ou trois idées prometteuses doivent être sélectionnées pour un développement plus abouti. Au plus tôt possible, les utilisateurs finaux et tous les autres participants impliqués dans le projet doivent être consultés à propos de la conception du bien. Dans ce sens, l’usage de prototypes et de tests est fortement recommandé pour l’évaluation des idées en cours d’élaboration

Description Cette étape consiste à choisir la solution finale parmi une liste réduite de possibilités. Elle sera le résultat de compromis entre les plusieurs intérêts

Implémentation La dernière étape consiste à prévoir les méthodes et les ressources pour la fabrication, l’ajustement et l’installation de la solution finale. Cette étape est très dépendante des technologies impliquées et de la taille du projet

Tableau 30 – Principes de l’Ingénierie de Réhabilitation [170]

Concernant les PA, Szeto [170] liste quelques idées fausses qui doivent être considérées pour n’est pas fournir trop d’espoir ou échouer lors de la mise en service d’un dispositif. Tout d’abord, il est néces-saire de clarifier que les produits ne peuvent pas solutionner tous les problèmes. Ensuite, il important de comprendre que deux personnes ayant le même problème ne sont pas obligatoirement ciblées avec la même solution. L’auteur explique aussi que les PA ne sont pas nécessairement complexes et chers. Finalement, il indique que les prescriptions sont des processus imprécis et que des abandons peuvent survenir quand les besoins des PSH ne sont pas correctement pris en compte. Ainsi, de manière à con-tourner ces limitations, Szeto [170] propose l’application des principes listés ci-dessous :

• Les objectifs, les besoins et les tâches de l'utilisateur doivent être clairement définis, répertoriés et

intégrés le plus tôt possible dans le processus d'intervention ;

• La participation des professionnels de la réadaptation avec différentes compétences et de

savoir-faire permettra de maximiser la probabilité d'un résultat positif ;

• Les préférences de l'utilisateur, les capacités cognitives et physiques et les limites, la situation de

vie, la tolérance à la technologie et les changements probables dans l'avenir doivent être soigneuse-ment évalués, analysés et quantifiés ;

• Un examen attentif et approfondi de la technologie disponible pour répondre aux besoins de l'utili-sateur doit être effectué pour éviter de négliger des solutions potentiellement utiles ;

• Les préférences et les choix de l'utilisateur doivent être pris en compte dans la sélection du

disposi-tif de la technologie d'assistance ;

• Le dispositif de la technologie d'assistance doit être personnalisé et installé dans l'emplacement et

ajusté à la manière dont où il sera principalement utilisé ;

• Ce n'est pas uniquement l'utilisateur qui doit être formé de l'usage de l'appareil, mais aussi les

membres de la famille et les soigneurs qui doivent être informés de ses avantages et limitations ;

• Le suivi, le réajustement et les réévaluations des produits et des besoins de l'utilisateur à des

inter-valles périodiques, sont nécessaires.

Bien que les PA soient majoritairement extérieurs au corps de l’individu, ces dispositifs sont plus atta-chés à la personne qu’à l’environnement (comme un ascenseur adapté). Une modification environne-mentale est réalisée selon les besoins des utilisateurs dans les espaces, mais les produits personnels