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1991.

les

d’un

non négli-

geable accumulés depuis longtemps. Elles continuent en s’agissant des publiques,

à

un monopole de fait de

:

semoules, lait, huiles,

aliments

du à

ces atouts, elles entendent de

de de de des issus de activités. C’est notam-

ment le cas des de des Offices

du il

est que ia de ces

objectifs est la de l’investissement et de de

menacé d’obsolescence. Ceci pose de la

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du

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IAA.

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la de la demande a nécessité le

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à

la consommation locale (café, thé,

lait) que

du

monopole étatique comme huiles de

lait ...

phénomène a 4’autonomie,>, depuis le début d’appli-

cation des

du

monopole étatique et de laissée aux de elles-

mêmes de C’est ainsi que les ont

de

finis

de

: 1989

et

1991,

Cahiers Options Méditerranéennes ... *.

de semoule supérieure a augmenté de 40 à 50 OX,, tandis que le niveau moyen de farines se situe à environ 100 O00 q par an (SEFCA-1994). De plus, de semoules et farines ne relève plus du seul ressort de ENIAL qui fait face désormais à la concurrence de la part

et des EDIPAL (entreprises publiques locales de distribution) notamment. II en a résulté globalement une hausse de la part revendue en dans le total des disponibilités en semoules et farines (tableau 26).

Tableau 26. de semoules et farines

1986 1987 1988 1989 1990 1991

Semoules (103 q/an)

- 12 869 13 520 14 13 880 13 737 13 740

- Import. 6 639 7411 7 491 7714 7 419 9 424

- Total 19 508 20 931 21 525 21 594 21 156 23 164 Farines (103 @an)

- 10 467 11 346 1 1 846 12 340 12 139 12 430

- Import. 877 320 204 2 282 1 182 2 087

- Total 11 344 1 666 12 050 14 622 13 321 14 517 Total semoules et farines (103 @an)

- 23 336 24 866 25 880 26 220 25 876 26 170

- Import. 7 516 7 731 7 695 9 996 0 601 11 511

- Total 30 852 32 597 33 575 36 216 34 477 37 681 Source : Bencharif

Le même phénomène concerne également les autres denrées de base :

Q en mesure de garantir, comme par le passé, un approvisionne-

ment régulier et stable en huiles alimentaires à partir de sa seule là objectif fixé comme prioritaire dans les années soixante-dix. Des crédits complémentaires ont dû

être libérés pour dirigeants de

considéraient comme conjoncturelle et qui devait être rapidement dépassée à parlit de 1988 avec en production des nouveaux s~complexes~~ de BejaÏa (Est) et Maghnia (Ouest), apparaît

comme une donnée structurelle intimement liée à la politique étatique en

alimentaires. Du ou ENAPAL interviennent également sur

ce marché par le de (de tournesol, de

familiale le)^ produite par ENCG.

LI

parait et les Offices du lait dans

sionnement du marché en produits relevant de leur créneau : sucres, laits en conserve, laits en poudre infantiles, farines lactées et fromages.

U Les développement récents de la situation et les débats actuels autour de la mie laissent supposer un recours encore plus grand à

més en dans les années à venir. II est notamment question de permettre dès la fifi

1994 ou de large consommation considérés

comme c~stratégiques~~, à charge pour les entreprises intéressées de répondre aux critères de solva- bilité et de crédibilité et de pouvoir accéder aux

alter- native mûrement élaborée que et forcée à une conjoncture financière et écono- mique difficile. Elle est destinée non pas à

vement les capacités productives nationales, mais à préserver le statut quo. II est question non pas de changer de politique alimentaire, mais plus de -rationalité>, dans la politique alimentaire antérieure jugée réformable^^. Ainsi, la logique des marchés par le biais des importations sera maintenue comme orientation prioritaire dans le but des tensions sociales déstabilisatrices, mais on veillera à ((rationaliser), la consommation des produits importés en favorisant la hausse de leur prix par la diminution des subventions (le thème du gaspillage est souvent mis en avant pour justifier une telle politique). On proclamera la lutte contre les .<fuites,, hors frontières de ces mêmes produits. Enfin, la mise en place en 1992 du “filet social,, prétendra soutenir et protéger le niveau de consommation alimentaire des couches sociales les plus défavorisées.

...

5:o:::

. . . . . . . . . . . . . Cahiers Options Méditerranéennes

Le fait est que ces -réformesa, dans le “fuite en avant,,, la logique commerciale continuant plus que jamais à la logique de dynamisation de la pro- duction. De ce point de vue, le recul relatif du taux de couverture des besoins par les IAA locales est lourd de conséquences : risquent de perdre graduellement leur place dans au profit de produits alimentaires directement importés et consommés en Cela est particulièrement vrai pour

les

produits de base tels que les produits céréaliers, les laits et produits laitiers, les huiles et le sucre dont la production et la commercialisation à le fait de firmes multinationales très compétitives. La concurrence que celles-ci exercent sur des produits locaux non protégés est de nature à aggraver la dépendance alimentaire de

détermine une dislocation encore plus grande de son -système alimentaire,,. En termes, après avoir sacrifié dans le passé, la politique

de laisser disparaître les en tant que maillon stratégique du système.

De plus, les implications telle évolution ne se limiteront pas au seul domaine alimentaire : après les ISMME, le secteur des est, rappelons-le, le plus important secteur de de transforma- tion, en termes de chiffre et employés. Le ralentissement de sa croissance est donc de nature à accélérer la récession économique globale actuelle et à réduire davantage les opportunités

productifs à créer

Cahiers Options Méditerranéennes

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