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CHAPITRE 3 : Etude dynamique d'une diode laser soumise à de la rétro-

3.1 Premiers tests expérimentaux

Des premiers tests expérimentaux de faisabilité de l'interférométrie par rétro-injection optique pour la mesure de hautes vitesses ont été effectués au début de la thèse sur l'installation du GEPI (Générateur Electrique de Pressions Intenses) au CEA sur le centre de Gramat. Ce système permet d'étudier le comportement dynamique des matériaux inertes, dans un régime de sollicitation quasi-isentropique à des pressions comprises entre 0,1 GPa et 100 GPa, avec un temps de montée caractéristique de 0,5 µs. Cinq essais ont été réalisés en visant l'électrode (présentant une réflexion spéculaire), située au centre du dispositif et par laquelle est transmise l'énergie. Nous avons utilisé une photodiode externe avec une bande passante de 2 GHz, et les vitesses à mesurer atteignaient au maximum 600 m/s. Nous avons également utilisé une fibre optique d'une longueur de 10 m, un polariseur dans le sens retour vers le laser, et un coupleur (reliant le laser avec la photodiode externe et la tête optique). Nous avons testé deux types de tête optique : un collimateur Thorlabs et un focaliseur OZ-Optics (voir Figure 3.1).

CHAPITRE 3 Figure 3.1 : Schéma montage premiers tests expérimentaux

Nous avons rencontré quelques difficultés avec le collimateur qui générait de réflexions parasites. De plus, l'utilisation d'une tête optique peut

d'une cavité Fabry-Pérot entre la tête optique et l'électrode. après traitement ont été comparées à celles

CEA. Certains résultats ont été concluants avec le fo vitesse proches de celles mesurées par

montage expérimental IRO étaient plus bruités

utilisée pour le montage IRO n'était pas exactement centrée de la même manière sur l'électrode que la tête optique du CEA qui elle était centrée sur l'électrode et donc le front de choc. En effet, une distance d'au moins 1 cm séparait les deux têtes optiques des montages CEA et IRO, et le choc n'était pas homogène sur toute la surface de l'électrode.

l'ensemble de la surface de l'électrode ne soit pas homogène au moment du choc et que les vitesses varient légèrement dans le temps entre ces deux points de mesure. De plus, dans le cas du montage IRO les signaux devaien

photodiode externe (voir Figure 3.2

expérimentaux avec des extrémités de fibres clivées permettant de limiter les réflexions parasites. Quelques études ont déjà été réalisées sur ce dernier point, dans une configuration de type IRO par Laroche et al. en 2008 [Lar08].

Figure 3.2 : Comparaison des mesure sur la figure) et le montage expérimental

: Schéma montage premiers tests expérimentaux

Nous avons rencontré quelques difficultés avec le collimateur qui générait de

l'utilisation d'une tête optique peut parfois engendrer la formation Pérot entre la tête optique et l'électrode. Les mesures de vitesses obtenues après traitement ont été comparées à celles d'interféromètres fibrés IDF, utilisés habituellement au

ertains résultats ont été concluants avec le focaliseur et nous avons retrouvé

mesurées par les interféromètres du CEA, bien que les signaux du montage expérimental IRO étaient plus bruités. Cela peut être lié au fait que la tête optique utilisée pour le montage IRO n'était pas exactement centrée de la même manière sur l'électrode e la tête optique du CEA qui elle était centrée sur l'électrode et donc le front de choc. En effet, une distance d'au moins 1 cm séparait les deux têtes optiques des montages CEA et IRO, et le choc n'était pas homogène sur toute la surface de l'électrode. Il est possible que le mouvement de l'ensemble de la surface de l'électrode ne soit pas homogène au moment du choc et que les vitesses varient légèrement dans le temps entre ces deux points de mesure. De plus, dans le cas du montage IRO les signaux devaient faire plusieurs allers-retours entre la cible, le laser et la

voir Figure 3.2). Enfin, il serait intéressant de poursuivre les tests

expérimentaux avec des extrémités de fibres clivées permettant de limiter les réflexions parasites. uelques études ont déjà été réalisées sur ce dernier point, dans une configuration de type IRO par Laroche et al. en 2008 [Lar08].

mesures de vitesse entre un interféromètre IDF r la figure) et le montage expérimental de type IRO avec photodiode externe

figure)

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: Schéma montage premiers tests expérimentaux

Nous avons rencontré quelques difficultés avec le collimateur qui générait de nombreuses engendrer la formation mesures de vitesses obtenues interféromètres fibrés IDF, utilisés habituellement au caliseur et nous avons retrouvé des valeurs de les interféromètres du CEA, bien que les signaux du Cela peut être lié au fait que la tête optique utilisée pour le montage IRO n'était pas exactement centrée de la même manière sur l'électrode e la tête optique du CEA qui elle était centrée sur l'électrode et donc le front de choc. En effet, une distance d'au moins 1 cm séparait les deux têtes optiques des montages CEA et IRO, et le Il est possible que le mouvement de l'ensemble de la surface de l'électrode ne soit pas homogène au moment du choc et que les vitesses varient légèrement dans le temps entre ces deux points de mesure. De plus, dans le cas du retours entre la cible, le laser et la Enfin, il serait intéressant de poursuivre les tests expérimentaux avec des extrémités de fibres clivées permettant de limiter les réflexions parasites. uelques études ont déjà été réalisées sur ce dernier point, dans une configuration de type IRO

IDF du CEA (en rouge de type IRO avec photodiode externe (en vert sur la

CHAPITRE 3 81

L'utilisation d'une photodiode externe rend le montage expérimental moins adapté à nos besoins, car l'un des principaux avantages de l'IRO est la compacité du système incluant juste la diode laser et la fibre optique, éventuellement complété d'un atténuateur ou d'un polariseur. Ce premier montage expérimental ne correspondait pas à l'utilisation que nous voulions en faire, puisque l'objectif était de simplifier au maximum le capteur tout en ayant des performances équivalentes aux systèmes actuellement utilisés au CEA. Comme nous l'avons déjà évoqué, de façon générale dans un système IRO, les signaux de perturbations de la puissance d'émission optique sont récupérés à l'aide d'une photodiode placée juste derrière la cavité laser. Cela permet à la fois de conserver le système compact et de réaliser un prétraitement sur les signaux de Self-

mixing. Cependant, développer une carte électronique transimpédance faible bruit à haute bande

passante et de petite taille demeure complexe. Nous rappelons que la fréquence correspondante pour des vitesses de déplacements de 10 km/s à une longueur d'onde infrarouge de 1550 nm est d'environ 13 GHz. La bande passante doit être large et le bruit suffisamment faible pour s'assurer que les signaux des perturbations de la puissance optique soient visibles et puissent être traités pour remonter à l'information de vitesse. N'ayant pas de cartes électroniques adaptées répondant à ces critères, nous avons donc réalisé nos premiers tests expérimentaux avec une photodiode externe du commerce. Des cartes électroniques ont été développées au laboratoire avec des bandes passantes de 200 MHz. Un collaborateur du laboratoire a réalisé des expériences concluantes avec cette carte électronique en configuration de rétro-injection optique. Cependant, cette bande passante était toujours bien loin de notre objectif. L'autre solution serait de directement mesurer les perturbations de puissance aux bornes de la jonction du laser. Cependant, il est connu que le bruit sur les signaux est légèrement plus important dans ce cas. De plus, cela dépend de la structure de la diode laser, ainsi que de la modulation de la cavité externe et du taux de rétro- injection optique. Des tests ont été effectués au laboratoire par des collaborateurs pour comparer le bruit et les variations observables au niveau de la phase que l'on peut rencontrer selon le mode de récupération des signaux de Self-mixing (jonction ou photodiode), mais les tests effectués ont toujours été réalisés à faible vitesse soit < 100 m/s [AlR16]. Il n'a pas été possible dans le cadre de ma thèse de réaliser de nouveaux tests au-delà du km/s avec cette méthode de récupération. Il s'agit là d'une perspective importante pour la suite de ce projet, dans le cas où le développement d'une carte électronique s'avèrerait trop complexe. Il faudra réaliser des tests à hautes vitesses en se plaçant directement au niveau de la jonction du laser.

Il est cependant primordial de réaliser une étude théorique poussée de la dynamique de la rétro-injection optique, au vu du caractère fortement non linéaire de cette technique IRO et notamment dans des configurations peu étudiées jusqu'à présent : longues cavités externes et hautes fréquences de modulation de la cavité externe.

CHAPITRE 3 82

3.2

Résolution temporelle des équations d'évolution du laser

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