• Aucun résultat trouvé

Les résultats ont montré que les trois groupes ont des degrés d’accord différents face aux définitions de l’ergothérapie, mais s’entendent pour dire que leur utilisation pour expliquer l’ergothérapie au grand public n’est pas favorable à la compréhension. De plus, les trois groupes de répondants considèrent les occupations ainsi que les concepts apparentés comme étant les concepts identitaires principaux en ergothérapie, mais précisent l’importance de les vulgariser lorsqu’on les présente au public. Également, les résultats ont illustré les différents messages clés proposés par les répondants, mais dont la structure contient toujours des énoncés spécifiant le but et les valeurs de l’ergothérapie. Par ailleurs, les répondants professeurs avaient tendance à davantage parler des aspects invisibles de la profession. Finalement, les groupes de répondants ont proposé des stratégies pour faciliter la promotion de l’ergothérapie, comme l’illustration par des exemples et témoignages, la possibilité d’avoir un message universel qui fait valoir l’essence de la profession, l’utilisation d’un langage accessible et le potentiel de différents moyens promotionnels, tels que les vidéos et les médias sociaux. Les résultats de la présente étude font valoir que des aspects invisibles de l’ergothérapie méritent d’être exploités afin de promouvoir l’ergothérapie au grand public. Il y a lieu de croire que, jusqu’à présent, la promotion de l’ergothérapie par les aspects visibles tend à promouvoir de façon parcellaire la profession.

Cette étude est la première à avoir vérifié empiriquement le niveau d’accord des répondants avec les définitions existantes de l’ergothérapie. Elle présente des résultats inédits en ce qui a trait aux concepts identitaires, car, en plus de les avoir quantifiés, elle a permis d’établir une classification et a fait émerger des thèmes différents des écrits existants. De plus, elle fait valoir les possibilités de faire des définitions comprenant plusieurs types d’énoncés pour expliquer.

Comme il y a clairement un besoin de promotion de l’ergothérapie au sein du public, il est du devoir des ergothérapeutes, des étudiants, des chargés de cours et des professeurs en ergothérapie d’y participer puisqu’ils détiennent les connaissances qui y sont associées. Les résultats de cette étude ont donc des retombées sur ceux-ci, car ils renseignent et orientent sur la façon d’y parvenir, soit en utilisant des messages clés qui parlent entre autres du but et des valeurs de l’ergothérapie et en mettant en place diverses stratégies visant à faciliter l’explication et la compréhension de la profession. La présente étude a aussi des retombées pour les groupes, les

67

individus ou les associations intéressés par la promotion de la profession. Elle fournit des pistes de réflexion utiles avant de s’engager dans une telle aventure. Finalement, celle-ci permet de saisir les différences d’opinions entre les divers groupes sur les éléments à inclure pour la promotion de l’ergothérapie.

Il serait pertinent de faire d’autres recherches sur la perception d’acteurs clés en ergothérapie, et ce, au moyen d’entrevues pour pouvoir approfondir davantage les réponses. Il pourrait également être intéressant d’inclure des ergothérapeutes cliniciens en précisant que les réponses ne doivent pas être teintées du contexte de pratique. Finalement, il serait approprié de poursuivre les recherches pour voir si l’utilisation des concepts identitaires, des messages clés et des stratégies ciblés dans cette étude rendrait le processus d’explication de l’ergothérapie plus facile et favoriserait réellement une meilleure compréhension par le grand public. Une étude expérimentale testant ces différents éléments serait donc intéressante pour la suite.

RÉFÉRENCES

American Occupational Therapy Association (AOTA). (2019). George Edward Barton. Repéré à http://www.otcentennial.org/the-100-people/barton

Association canadienne des ergothérapeutes (ACE). (1993). Lignes directrices pour une pratique

de l’ergothérapie centrée sur le client. Toronto, Ontario : CAOT Publications ACE.

Association canadienne des ergothérapeutes (ACE). (2016a). Des histoires et des faits au sujet de

l’ergothérapie. Repéré à https://www.caot.ca/site/aboutot/reallifestories?nav=sidebar Association canadienne des ergothérapeutes (ACE). (2016b). Qu’est-ce que l’ergothérapie?

Repéré à https://www.caot.ca/site/aboutot/whatisot?nav=sidebar

Association canadienne des ergothérapeutes (ACE). (2016c). Qui nous sommes et ce que nous

faisons. Repéré à https://www.caot.ca/site/wwa/whoweare?language=fr_FR&nav=sidebar

Association canadienne des ergothérapeutes (ACE). (s.d.). Le plan stratégique de l’ACE 2019-

2020. Repéré à https://www.caot.ca/document/6891/CAOT%20Strategic%20Plan%202019- 2022%20FRENCH.pdf

Astolfi, J.-P. (2004). Savoirs en action et acteurs de la formation. Mont-Saint-Aignan: Publications de l'université de Rouen.

Bauerschmidt, B., & Nelson, D. L. (2011). The terms occupation and activity over the history of official occupational therapy publications. American Journal of Occupational Therapy,

65(3), 338–345. doi: 10.5014/ajot.2011.000869

Breines, E. B. (1995). Understanding "Occupation" as the founders did. British Journal of

Occupational Therapy, 58, 458-460.

Briand, C. & Larivière, N. (2014). Les méthodes de recherche mixtes : Illustration d’une analyse des effets cliniques et fonctionnels d’un hôpital de jour psychiatrique. Dans M. Corbière et N. Larivière (Dir.), Méthodes qualitatives, quantitatives et mixtes : Dans la recherche en

sciences humaines, sociales et de la santé (p. 625-648). Québec : Presses de l’Université

du Québec.

Canadian Association of Occupational Therapists (CAOT). (1991). Occupational therapy

guidelines for client-centred practice. Toronto, Ontario : CAOT Publications ACE.

Case-Smith, J. (2015). Foundations and practice models for occupational therapy with children. Dans J. Case-Smith, & J.C. O’Brien (Dir.), Occupational therapy for children and

adolescents (7e éd, p. 27-64). St-Louis, Missouri: Elsevier Mosby.

Case-Smith, J. & O’Brien, J.C. (2015). Occupational therapy for children and adolescents. (7e

69

Christiansen,C.H., & Haertl, K.L.(2019). A contextual history of occupational therapy. Dans B. A. B. Schell & G. Gillen (Dir.), Willard and Spackman’s occupational therapy (13e éd., p. 11-42). Philadelphia: Wolters Kluwer.

Clouder, L. (2005). Caring as a 'threshold concept': transforming students in higher education into health(care) professionals. Teaching in Higher Education, 10(4), 505-517.

doi:10.1080/13562510500239141

Creek, J., Ilott, I., Cook, S., & Munday, C. (2005). Valuing occupational therapy as a complex intervention. British Journal of Occupational Therapy, 68(6), 281-284. doi:10.1177/030802260506800607

Darawsheh, W. B. (2018). Awareness and knowledge about occupational therapy in Jordan.

Occupational Therapy International, 1-9. doi:10.1155/2018/2493584

Di Tommaso, A., & Wilding, C. (2014). Exploring ways to improve descriptions of occupational therapy. New Zealand Journal of Occupational Therapy, 61(1), 27-33.

Ferland, F., & Dutil, É. (2012). Histoire de l'ergothérapie au Québec : Histoire d'une profession. Montréal, Québec: Presses de l'Université de Montréal.

Fortin, M.F., & Gagnon, J. (2016). Fondements et étapes du processus de recherche. Méthodes

quantitatives et qualitatives (3e éd.). Montréal : Chenelière Éducation inc.

Fortune, T., & Kennedy‐Jones, M. (2014). Occupation and its relationship with health and wellbeing: The threshold concept for occupational therapy. Australian Occupational

Therapy Journal, 61(5), 293-298. doi:10.1111/1440-1630.12144

Friedland, J. (2011). Restoring the spirit : the beginnings of occupational therapy in Canada,

1890-1930. Montréal: McGill-Queen's University Press.

Frund, R. (2008). L'activité professionnelle : compétences visibles et invisibles. Lausanne: Haute école de travail social et de la santé.

Institut canadien d’information sur la santé. (2020). Combien y a-t-il d’ergothérapeutes au

Canada? Repéré à https://www.cihi.ca/fr/combien-y-a-t-il-dergotherapeutes-au-canada Jacobs, K. (2012). PromOTing occupational therapy: Words, images, and actions (Eleanor Clarke

Slagle Lecture). American Journal of Occupational Therapy, 66(6), 652–671. Jacobs, K., & Miller, L. (2012). How full is Sophia’s backpack? Boston: Karen Jacobs.

Johnson, K. R., & Dickie, V. (2019). What is occupation? . Dans B. A. B. Schell & G. Gillen (Dir.), Willard and Spackman’s occupational therapy (13e éd., p. 2-10). Philadelphia: Wolters Kluwer.

Knecht-Sabres, L. J., Weppner, A., Powers, C., & Siesel, B. (2019). Do health-care professionals really understand the role of occupational therapy in hospice care? American Journal of

Legendre, R. (1993) Dictionnaire actuel de l'éducation (2e éd.). Montréal : Guérin.

Leplay, E. (2011). La professionnalisation : entre compétences et savoirs professionnels : un exemple en travail social. Éducation permanente, 188 , 67-81.

Lycett, R. (1991). 'Well, what is occupational therapy?' An examination of the definitions given by occupational therapists. British Journal of Occupational Therapy, 54(11), 411-414. Madden, A. (1984). Explaining psychiatric occupational therapy: An art in itself? British Journal

of Occupational Therapy, 47(1), 15-17. doi:10.1177/030802268404700108

Meyer J., & Land, R. (2003). Threshold concepts and troublesome knowledge: Linkages to ways of thinking and practising within the disciplines. Occasional report 4. Edinburgh : University of Edinburgh.

Minister of National Health and Welfare & Canadian Association of Occupational Therapists (MNHW & CAOT). (1986). Intevention guidelines for the client-centred practice of

occupational therapy. Ottawa, Ontario : Minister of National Health and Welfare.

Ministère de la Santé nationale et du Bien-être social & Association canadienne des ergothérapeutes (MSNBS & ACE). (1983). Lignes directrices relatives à la pratique de

l’ergothérapie axée sur le client. Ottawa, Ontario : Ministère de la Santé nationale et du

Bien-être social.

Ministère de la Santé nationale et du Bien-être social & Association canadienne des ergothérapeutes (MSNBS & ACE). (1986). Lignes directrices régissant l’intervention en

ergothérapie axée sur le client. Ottawa, Ontario : Ministère de la Santé nationale et du

Bien-être social.

Nicola‐Richmond, K. M., Pépin, G., & Larkin, H. (2016). Transformation from student to occupational therapist: Using the Delphi technique to identify the threshold concepts of occupational therapy. Australian Occupational Therapy Journal, 63(2), 95-104. doi:10.1111/1440-1630.12252

Nicola‐Richmond, K., Pépin, G., Larkin, H., & Mohebbi, M. (2019). Threshold concept acquisition in occupational therapy: A mixed methods study of students and clinicians.

Australian Occupational Therapy Journal, 66(5), 568-580. doi:10.1111/1440-1630.12595

Olaoye, O. A., Emechete, A. A. I., Onigbinde, A. T., & Mbada, C. E. (2016). Awareness and knowledge of occupational therapy among Nigerian medical and health sciences undergraduates. Hong Kong Journal of Occupational Therapy, 27(1), 1-6. doi:10.1016/j.hkjot.2016.02.001

Ordre des ergothérapeutes du Québec (OEQ). (2020a). Accueil. Repéré à https://www.oeq.org/ Ordre des ergothérapeutes du Québec (OEQ). (2020b). Qu’est-ce que l’ergothérapie? Repéré à

71

Peeters, K. (2018). Compentency based training : Visible and invisible competencies.

Fondamental Issues. Repéré à https://skybrary.aero/bookshelf/books/4380.pdf

Poumay, M. & Georges, F. (2017). Des balises méthodologiques pour construire un référentiel de compétences et une grille de programme. Dans M. Poumay, J. Tardif, & F. Georges (Dir.),

Organiser la formation à partir des compétences : Un pari gagnant pour l’apprentissage dans le supérieur (p. 39-62). Louvain-la-Neuve : De Boeck Supérieur.

Radomski, M.V. & Trombly Latham, C.A. (2014). Occupational therapy for Physical

Dysfunction. (7e éd). Philadelphie, PA: Wolters Kluwer. Lippincott Williams & Wilkins

Rahja, M., & Laver, K. (2019). What does the Australian public know about occupational therapy for older people? A population survey. Australian Occupational Therapy Journal, 66(4), 511-518. doi:10.1111/1440-1630.12578

Roberts, E., & Shamus, E. (2015). Increasing medical students’ understanding of the role of occupational therapists. Journal of Interprofessional Care, 29(5), 522-524. doi:10.3109/13561820.2015.1034848

Rodger, S. & Turpin, M. (2011). Using threshold concepts to transform entry level curricula.

Research and Development in Higher Education, 34, 263–274.

Royeen, C. B., & Marsh, D. (1988). Promoting occupational therapy in the schools. American

Journal of Occupational Therapy, 42(11), 713-717. doi:10.5014/ajot.42.11.713

Tanner, B. (2011). Threshold concepts in practice education: Perceptions of practice educators.

British Journal of Occupational Therapy, 74(9), 427-434. doi:10.4276/030802211X13153015305592

Townsend, E. A., & Polatajko, H. J. (2013). Habiliter à l’occupation : Faire avancer la perspective

ergothérapique de la santé, du bien-être et de la justice par l’occupation (2e éd). Ottawa, Ontario : CAOT Publications ACE.

Trombly Latham, C. A. (2014). Occupation : Philosophy and concepts. Dans M.V. Radomski, & C.A. Trombly Latham (Dir.), Occupational Therapy for Physical Dysfunction. (7e éd., p. 338-359). Philadelphia, PA: Wolters Kluwer. Lippincott Williams & Wilkins.

Turner, A., & Alsop, A. (2015). Unique core skills: Exploring occupational therapists' hidden assets. British Journal of Occupational Therapy, 78(12), 739-749. doi:10.1177/0308022615601443

Turpin, M. J., Rodger, S., & Hall, A. R. (2012). Occupational therapy students’ perceptions of occupational therapy. Australian Occupational Therapy Journal, 59(5), 367-374. doi:10.1111/j.1440-1630.2011.00988.x

Wilding, C., & Whiteford, G. (2008). Language, identity and representation: Occupation and occupational therapy in acute settings. Australian Occupational Therapy Journal, 55(3), 180-187. doi:10.1111/j.1440-1630.2007.00678.x

Wittorski, R. (2018). Savoirs, compétences et professionnalisation. Beau Bassin, République de Maurice : International Book Market Service Ltd.

World Federation of Occupational Therapy (WFOT). (2012). Definition of occupational therapy. Repéré à http://www.wfot.org/AboutUs/AboutOccupationalTherapy/Definitionof

ANNEXE A

DÉFINITIONS DE L’ERGOTHÉRAPIE

Tableau 30.

Recension des définitions de l’ergothérapie

Catégorie Auteurs Définition

Ouvrages de référence (textbooks)

Case-Smith (2015, p. 27) dans l’ouvrage de Case- Smith et O’Brien (2015)

« Through the use of theory, assessment, and professional reasoning, occupational therapists hypothesize and develop interventions to improve the performance and participations of children. »

Trombly Latham (2014, p. 342) dans l’ouvrage de

Radomski et Trombly Latham (2014)

« Occupational therapy helps people who have had an accident or an illness, like a stroke, to recover their ability to take care of themselves, their homes, and any other life activities that they need to, or want to, or are expected to do. We use various activities, which we call occupations, to help people recover lost skills, or we teach them to do activities in new ways or change their surroundings so that they can succeed even if they have some disability. » Historique des définitions des Lignes directrices relatives à la pratique de l’ergothérapie axée sur le client Ministère de la Santé nationale et du Bien-être social et Association canadienne des ergothérapeutes (1983, p. xvi)

« Méthode de rééducation fondée sur l’analyse et la pratique d’activités axées spécialement sur les soins

personnels, la productivité et les loisirs. Par l’évaluation, l’analyse et le traitement, les ergothérapeutes s’attaquent aux problèmes fonctionnels ou d’adaptation des personnes dont le rendement fonctionnel est diminué par la maladie, une lésion, un trouble émotif, un trouble du développement, un handicap social ou par le vieillissement. Le but est de prévenir l’incapacité et de promouvoir, de persévérer ou de rétablir la capacité fonctionnelle, la santé et le bien-être spirituel. De plus, les services d’ergothérapie peuvent être intégrés aux réseaux de services sociaux, de santé et d’enseignement. »

Ministère de la Santé nationale et du Bien-être social et Association canadienne des ergothérapeutes (1986, p. xiv)

« Art et science fondés sur l’analyse et la pratique d’activités spécialement axées sur les soins personnels, le

travail productif et les loisirs. Par l’évaluation, l’analyse et le traitement, les ergothérapeutes s’attaquent aux problèmes fonctionnels ou d’adaptation des personnes dont la capacité fonctionnelle est diminuée par la maladie, une lésion, un trouble émotif, un trouble du développement, un handicap social ou par le vieillissement. Le but est de prévenir l’incapacité et de promouvoir, de préserver ou de rétablir la capacité fonctionnelle, la santé et le bien-être spirituel. De plus, les services d’ergothérapie peuvent être intégrés aux réseaux de services sociaux, de santé et d’enseignement (groupes de travail du MSNBS et de l’ACE, 1983). »

Minister of National Health and Welfare et Canadian Association of Occupational Therapists

(1986, p. xiv)

« The art and science which utilizes the analysis and application of activities specifically related to occupational performance in the areas of self-care, productivity and leisure. Through assessment, interpretation, and intervention, occupational therapists address problems impeding functional or adaptive behaviour in persons whose occupational performance is impaired by illness or injury, emotional disorder, developmental disorder, social disadvantage, or the aging process. The purpose is to prevent disability; and to promote, maintain or restore occupational performance, health and spiritual well-being; furthermore, occupational therapy services can be directed through health, educational and social service systems. (DNHW* and CAOT* Task Force, 1983). »

Canadian Association of Occupational Therapists

(1991, p. 140)

« The art and science which utilizes the analysis and application of activities specifically related to occupational performance in the areas of self-care, productivity and leisure. Through assessment, interpretation, and intervention, occupational therapists address problems impeding functional or adaptive behaviour in persons whose occupational performance is impaired by illness or injury, emotional disorder, developmental disorder, social disadvantage or the aging process. The purpose is to prevent disability and to promote, maintain or restore occupational performance, health and spiritual well-being. Furthermore, occupational therapy services can be directed through health, educational and social services systems. » Association canadienne

des ergothérapeutes (1993, p. 156)

« Art et science fondé[s] sur l’analyse et sur l’utilisation d’activités directement reliées au rendement

occupationnel dans les domaines des soins personnels, du travail et des loisirs. Par l’évaluation, l’analyse et le traitement, les ergothérapeutes s’attaquent aux problèmes d’ordre fonctionnel ou adaptatif des personnes dont le rendement occupationnel est entravé par la maladie, une lésion, un trouble émotif, un trouble du développement, un handicap social ou le vieillissement. L’objectif de l’ergothérapie est de prévenir le handicap, de rétablir le rendement occupationnel, la santé et le bien-être spirituel. De plus, les services d’ergothérapie peuvent être intégrés au réseau de l’enseignement ou à celui de la santé et des services sociaux. »

Townsend et Polatajko (2013, p. 441)

Cet ouvrage correspond aux Neuvièmes lignes directrices canadiennes

en ergothérapie.

« Ergothérapie [Occupational therapy] est l’art et la science de l’habilitation de la personne à l’engagement dans la vie de tous les jours par l’occupation; habiliter les personnes à effectuer les occupations qui favorisent leur santé ainsi que leur bien-être; et habiliter les membres de leur société, de telle sorte que celle-ci soit juste et inclusive afin que tous puissent s’engager – selon leur plein potentiel – dans les activités de la vie

quotidienne. Ergothérapique est utilisé comme adjectif, dans le langage de la profession (p. ex. connaissances

ergothérapiques). »

Sites web des associations et regroupements professionnels Association canadienne des ergothérapeutes (2016b)

« L’ergothérapie est un type de soin[s] de santé qui aide à résoudre les problèmes qui font obstacle avec la capacité d’une personne à faire les choses qui lui sont importantes. Des choses de tous les jours telles que :

• les soins d’hygiène personnelle – s’habiller, manger, se déplacer autour du domicile, • être productif – aller à l’école ou au travail, participer dans la communauté et • les activités de loisir – les sports, le jardinage, les activités sociales. »

75

Ordre des ergothérapeutes du

Québec (2020b)

« L’ergothérapie permet aux personnes d’organiser et d’accomplir les activités qu’elles considèrent comme importantes :

• Prendre soin de soi et d’autres personnes;

• Se réaliser sur les plans personnel, scolaire et professionnel; • Se divertir, par exemple par les loisirs;

• Se développer, notamment par le jeu. »

WFOT (2012) « Occupational therapy is a client-centred health profession concerned with promoting health and well being through occupation. The primary goal of occupational therapy is to enable people to participate in the activities of everyday life. Occupational therapists achieve this outcome by working with people and communities to enhance their ability to engage in the occupations they want to, need to, or are expected to do, or by modifying the occupation or the environment to better support their occupational engagement. »

ANNEXE B QUESTIONNAIRE

Questionnaire adressé aux finissants à la maitrise, chargés de cours et professeurs en ergothérapie

Parler d’ergothérapie : perception d’acteurs clés en ergothérapie

Émy Pronovost, étudiante à la maitrise en ergothérapie Martine Brousseau, directrice de recherche

Donnée sociodémographique Q1. Quel est votre âge?

Accord avec les définitions de l’ergothérapie

Dans un souci d’accroître la connaissance de l’ergothérapie par le public, nous avons recensé dans les écrits plusieurs définitions de l’ergothérapie, au fil des ans. Quel est votre accord avec ces définitions?

Q2. L’ergothérapie aide les gens qui ont eu un accident ou une maladie, comme un accident

vasculaire cérébral, pour retrouver l’habileté de prendre soin d’eux-mêmes, de leur maison et toutes les autres activités qu’ils ont besoin de faire, qu’ils veulent faire et qu’ils s’attendent à faire. Nous utilisons diverses activités, appelées occupations, pour aider les gens à récupérer des habiletés perdues, les entrainons à faire des activités d’une façon différente ou changeons leur environnement pour qu’ils éprouvent des réussites malgré leurs incapacités.

Quel est votre accord avec cette définition?

1 2 3 4 5 6 7

Fortement en désaccord

En

désaccord Quelque peu en désaccord Ni en désaccord ni en accord Quelque peu en accord En accord Fortement en accord

77

Q3. L’ergothérapie est une méthode de rééducation fondée sur l’analyse et la pratique d’activités

axées spécialement sur les soins personnels, la productivité et les loisirs. Par l’évaluation, l’analyse et le traitement, les ergothérapeutes s’attaquent aux problèmes fonctionnels ou d’adaptation des personnes dont le rendement fonctionnel est diminué par la maladie, une lésion, un trouble émotif, un trouble du développement, un handicap social ou par le vieillissement. Le but est de prévenir l’incapacité et de promouvoir, de persévérer ou de rétablir la capacité fonctionnelle, la santé et le bien-être spirituel. De plus, les services d’ergothérapie peuvent être intégrés aux réseaux de services sociaux, de santé et d’enseignement.

Quel est votre accord avec cette définition?