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En guise de conclusion, il s’agit premièrement de présenter les apports de ce travail à la vision des auteures. En second lieu, il s’agit d’exposer les limites de ce travail de Bachelor, et finalement d’exposer les perspectives pour la recherche future.

6.1 Apports du travail de Bachelor

Le travail de Bachelor est complexe à concevoir, prend du temps à être élaboré et engendre fréquemment la prise de conscience de ses limites. Cependant, de nombreux apports positifs en sont retirés. D’abord, il donne accès à de nouvelles connaissances, et ceci tant en ce qui concerne la personne âgée, le processus de vieillissement que la maltraitance. Afin d’acquérir ces connaissances, les auteures ont dû faire preuve de rigueur et effectuer de nombreuses recherches.

Ce travail a également permis de se familiariser avec toutes les dimensions liées à la recherche. En effet, l’utilisation des bases de données, l’analyse, ainsi que la critique des articles sont des éléments que le travail de Bachelor a permis de fréquemment mettre en pratique. Cette rédaction est une première expérience, grâce à laquelle les auteures ont pu davantage se sensibiliser à la recherche, tant dans la manière de la mener que pour la pertinence d’une telle démarche. En effet, elles ont pu constater les bénéfices de la démarche de recherche et garderont à l’esprit, pour la suite de leur pratique, le fait qu’elle permet d’exécuter une pratique fondée sur

des preuves probantes. Ce travail de Bachelor a de plus permis de mettre en exergue différents moyens de prévention et des pistes d’actions pour les professionnels.

La collaboration est également une expérience grandement développée au long de ce travail. Communiquer, partager, faire des concessions et défendre des points de vue, sont différents comportements que les auteures ont adoptés sur une longue durée pour favoriser le succès de leur partenariat. Au regard du référentiel de compétences de la formation en soins infirmiers, ce travail a en outre permis de développer le rôle d’expert en soins infirmiers, de communicateur, de collaborateur, de promoteur de santé, de manager, d’apprenant, mais également le rôle de professionnel.

Tous les éléments développés permettront aux auteures d’être plus attentives, plus vigilantes, et davantage conscientes au sujet de la problématique de la maltraitance lors de leurs futures expériences professionnelles.

6.2 Limites

Plusieurs limites sont identifiables à ce stade du travail. Pour commencer, peu d’informations ont pu être extraites concernant uniquement la maltraitance psychologique. En effet, peu de recherches sur le terrain sont effectuées pour ce type de maltraitance en particulier, ce qui empêche la bonne évaluation des interventions mises en place. De fait, les moyens de prévention de la maltraitance psychologique des personnes âgées relèvent

plutôt de l’association que de réponses évidentes portées sur ce sujet. Le nombre d’articles analysés peut également s’avérer être une limite. En effet, dix articles ont été sélectionnés afin de répondre à la question de recherche. Bien que ce nombre semble conséquent de prime abord, il s’avère finalement que davantage de recherches portant sur le sujet de la prévention de la maltraitance des personnes âgées pourraient être nécessaires. Le manque d’expérience des auteures peut également s’avérer être une limite. Effectivement, cette revue de littérature se trouve être leur première démarche de recherche d’une telle ampleur. Ainsi, la critique des articles, tant du point de vue des devis utilisés que de la méthodologie, ou encore des résultats obtenus, n’a pas été aisée. Dès lors, il se peut que ce travail reflète moins de clarté et d’impact, que celui d’auteurs plus expérimentés.

À ce propos, relevons que les démarches de recherches et d’analyses, sont certainement facilitées et gagnent en pertinence grâce à des expériences similaires répétées.

6.3 Perspectives pour la recherche

Les auteures ont pu discuter de pistes pour les recherches futures. Les discussions ont fréquemment porté sur le manque de savoirs concernant la maltraitance de type psychologique, ceci tant afin de l’expliquer, que pour nommer les moyens de prévention spécifiques possibles contre ce type de maltraitance. Certes, plusieurs recherches portant sur la maltraitance psychologique sont identifiables, et plus particulièrement sur ce qui la

constitue. Cependant, très peu d’études s’intéressent à ce que peut réellement induire une telle maltraitance et également à ce qui peut la prévenir. De plus, des moyens de prévention clairs et développés sont difficilement identifiables. En effet, les recherches évoquent parfois les facteurs de risque, mais très rarement les moyens de prévention possibles. Lorsque des études décrivent tout de même les moyens de prévention, la pertinence de ceux-ci n’est pas clairement évoquée.

Une perspective importante serait alors de procéder à une recherche, notamment afin de découvrir quels sont les facteurs de risques spécifiques liés à la maltraitance psychologique, afin de pouvoir y être davantage attentif et de pouvoir mieux prévenir le problème. Une perspective de plus serait de tenter l’application des moyens de prévention identifiés afin de tester leur pertinence dans la pratique. En effet, cela permettrait de connaître les moyens de prévention les plus fiables, et ceux à appliquer de manière prioritaire dans la pratique professionnelle.

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