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L’objectif de ce mémoire consistait à évaluer l’efficacité d’une intervention à

composantes multiples (attention, stimulation, confort) pour réduire la fréquence et la durée de l’agitation verbale (AV) chez des personnes âgées atteintes de démence. Ce chapitre présente un résumé des principaux résultats et fait état des limites de l’étude. Enfin, des pistes pour les recherches subséquentes sont énoncées.

Résultats

Les résultats obtenus dans cette étude suggèrent une certaine efficacité de

!’intervention proposée chez au moins l’un des participants. En effet, l’analyse graphique ainsi que l’examen des moyennes et des médianes montrent une réduction de la fréquence et une diminution marquée de la durée de l’AV pendant l’intervention chez Madame L, bien que celle-ci ne soit pas significative d’un point de vue statistique. La réduction importante de la durée semble cependant cliniquement significative et s’avère similaire à celle observée dans d’autres études. De plus, ces résultats supportent ceux de d’autres études ayant montré une efficacité de l’apport d’attention et de stimulation pour réduire l’AV chez certains patients atteints de démence. Chez Monsieur H., l’intervention semble avoir été peu efficace

puisqu’ une augmentation de la fréquence de l’AV est constatée lors de son introduction. De plus, la diminution de la durée de l’AV ayant débuté lors des derniers jours du niveau de base, il est possible qu’elle ne soit pas attribuable à !’intervention. L’accroissement de la fréquence de l’AV chez ce participant pourrait s’expliquer par une division de l’AV en plusieurs manifestations plus brèves pendant !’intervention par rapport au niveau de base ainsi que par une augmentation des verbalisations, ces dernières étant souvent insensées en raison des déficits cognitifs. Il se pourrait aussi qu’un sur-stimulation soit à l’origine de l’AV chez ce

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résidant, !’intervention ne faisant qu’accroître l’excès de stimulation déjà présent dans !’environnement.

Les résultats de cette étude font entrevoir la possibilité que, tel qu’énoncé par le modèle d’Algase (1996), des besoins insatisfaits puissent être à l’origine des comportements d’AV et que ceux-ci soient susceptibles de représenter la réponse la plus adéquate que peut fournir la personne compte tenu de ses déficits cognitifs. De plus, ils font ressortir

l’importance de tenir compte de plusieurs facteurs contextuels, personnels et

environnementaux dans la compréhension du comportement problématique. Cette diversité de facteurs contributifs à l’AV justifie d’ailleurs !’utilisation d’une intervention à composantes multiples. Par ailleurs, cette approche est destinée à être plus facilement applicable dans le milieu de la santé, dans la mesure où elle s’adresse à plusieurs besoins à la fois, simplifiant la tâche du personnel soignant qui ne dispose pas toujours du temps nécessaire afin de

déterminer quelle composante serait potentiellement la plus efficace chez chacun des patients. Enfin, la présence de facteurs multiples dans la manifestation d’AV pourrait expliquer en partie les différences individuelles observées dans la réponse au traitement.

Limites de l’étude et pistes de recherche

Étant donné son caractère préliminaire, cette étude présente certes plusieurs limites. Tout d’abord, un biais de la part des observateurs peut être survenu dans la mesure où ceux-ci n’étaient pas aveugles aux hypothèses de recherche. Cependant, !’utilisation d’un logiciel permettant de décoder les comportements en temps réel ainsi que la sévérité des critères d’entente interjuges réduisent la possibilité d’un effet significatif à ce niveau. Par ailleurs, l’emploi d’un protocole à cas unique auprès de seulement deux participants n’autorise

ne permet pas d’établir clairement l’efficacité ou l’inefficacité du traitement. Des études supplémentaires incluant un plus grand nombre de sujets seraient nécessaires afin de vérifier de façon plus précise les effets de !’intervention proposée sur la fréquence et la durée des comportements d’AV. De plus, certaines modifications pourraient être apportées à !’intervention afin de rendre celle-ci plus efficace. Par exemple, une implication plus importante personnel infirmier ou la présence d’un ergothérapeute permettrait peut-être de cibler et de corriger de façon plus adéquate les sources d’inconfort puisque ces personnes sont formées dans ce domaine. Par ailleurs, !’intervention pourrait être davantage individualisée. En effet, le choix des modalités d’intervention à appliquer pourrait être basé sur les résultats d’une analyse fonctionnelle visant à déterminer les causes probables de l’AV chez chaque individu. Une mesure de validation sociale devrait également être ajoutée afin de vérifier l’importance clinique des résultats. Des enregistrements effectués immédiatement avant et après

1 ’ intervention pourraient être soumis à des observateurs aveugles aux hypothèses de recherche (infirmières, préposés aux bénéficiaires, résidants, familles, aidants naturels, membres de la communauté), qui évalueraient globalement le changement de comportement (Foster & Mash,

1999, Storey & Homer, 1991).

II reste encore beaucoup à faire afin de cerner adéquatement la problématique de l’AV. Tout d’abord, l’élaboration d’une typologie de l’AV serait essentielle afin de mettre en lumière la nature, la fonction et l’étiologie des différents comportements d’AV qui pour le moment, sont considérés à l’intérieur d’un même concept. Certains auteurs ont déjàtenté d’établir une telle typologie (Ryan, Tainsh, Kolodny, Lendrum, & Fisher, 1988; Cohen- Mansfield & Werner, 1997a.). Cependant, aucune classification n’est établie de façon claire et empirique. De plus, des connaissances plus poussées concernant la typologie de l’AV

ouvriraient la porte à des recherches portant sur l’efficacité des diverses stratégies de gestion en fonction des différents types d’AV afin de permettre la mise en place d’interventions ciblées selon la catégorie de comportement manifestée. De plus, !’investigation des variables prédictrices ou modératrices de la réponse aux interventions contribuerait au développement de programmes d’intervention plus efficaces en guidant le choix des interventions vers celles étant le plus susceptibles de montrer une efficacité.

Des plans de gestions efficients des comportements perturbateurs devraient en outre tenir compte de la perception de l’efficacité de ceux qui les utilisent ainsi que de leur acceptabilité morale pour lé patient, les soignants, les médecins, les familles et les personnes âgées en général. Ces informations s’avèrent capitales dans !’applicabilité des interventions car elles permettraient de concentrer les efforts et les ressources sur les stratégies qui seront le plus susceptible d’être utilisées au quotidien, au heu de demeurer cantonnées à la littérature scientifique. Enfin, étant donné le manque de ressources financières et humaines prévalant dans le milieu de la santé, les stratégies découvertes en recherche ne peuvent souvent être poursuivies par les membres du personnel soignant qui sont déjà surchargés par leurs tâches usuelles. En ce sens, la recherche de moyens pour réduire les coûts des interventions est importante. L’évaluation de !’applicabilité d’interventions par des non professionnels constitue donc une avenue de recherche prometteuse dans l’élaboration de programmes efficients de gestion des comportements perturbateurs. En outre, cela permettrait d’étendre les stratégies aux patients agités vivant dans la communauté, dans la mesure où celles-ci pourraient être enseignées et utilisées par les aidants naturels.

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Intervention pour réduire l’AV 59

ANNEXE A

Jour Mo,s/Année Fichesignalétique 1. Date de naissance 1. Jour : 2. Mois : 3. Année : 4. Âge : 2. Sexe 1. Masculin : ü 2. Féminin: □ 3. Date d’admission 1. Jour : 2. Mois : 3. Année :

4. Depuis combien de mois le bénéficiaire est-il en centre d’hébergement ? (incluant celui- ci et d’autres centres dans lequel il aurait résidé précédemment). ־_________

4. Statut civil :

1. Marié (e) O 2. Veuf/veuve □ 3. Séparé(e) □

4. Divorcé (e) □ 5. Célibataire .□ 5. Type de démence :

1. Alzheimer 2. Vasculaire 3. Mixte

4. Autre (précisez) : __________________

Intervention pour réduire l’AV 63

ANNEXEE

Valeurs possibles :

Stade 1 : Normal, aucune atteinte subjective ou objective du fonctionnement.

Stade 2 : Oublis bénins, atteinte subjective mais non objective. A ce stade le patient peut se plaindre de problème de mémoire mais ceci n’a aucun impact sur son fonctionnement.

Stade 3 : Atteinte objective légère. Mémoires légèrement déficientes, aucune difficulté dans des tâches courantes (gérer ses dépenses) ou à s’orienter dans des endroits connus. Présente

cependant des difficultés lors de ses déplacements dans des endroits non connus.

Stade 4 : Atteinte modérée, mémoires déficientes de façon évidente (incapable de faire des courses, oublie des demandes simples, incapable de gérer leurs dépenses) désorientation spatiale. Peuvent fonctionner de façon indépendante, peu d’impact sur les activités de la vie quotidienne (AVQ). Si le patient est limité physiquement pour d’autres raisons il demandera de l’aide pour ses besoins.

Stade 5 : État démentiel évident, mémoires franchement déficientes, désorientation temporo- spatiale, début de perte pour orientation personnelle. Difficulté à choisir son linge, négligent pour son hygiène. A besoin de stimulation et de surveillance.

Stade 6 : État démentiel marqué, perte des mémoires importante, désorientation personnelle, a besoin d’aide dans 1 ’accomplissement de ses activités de la vie quotidienne. Ne peut s’habiller seul, il mettra son linge de jour par-dessus son linge de nuit. Incapable de se laver. Incontinence urinaire et fécale. Ne demande pas pour ses besoins.

Stade 7 : État démentiel profond, orientation nulle dans les trois sphères, aide totale pour les AVQ. Discours limité, presque nul, non adapté à la situation. Ne marche plus seul.

Intervention pour réduire ΓΑΥ 65

Annexe C

• Demandes d’aide ou d’attention : implorer, supplier, demandes d’aides inappropriées, harcèlement ou toute autre demande verbale destinée à obtenir de !’attention.

• Répétition de phrases, mots ou questions : répéter toujours la même phrase, question ou le même mot.

• Plaintes : se plaindre de quelque chose (même si cette plainte est justifiée) ; plaintes sur soi, !’environnement physique ou une autre personne ; plaintes somatiques ; rouspéter ;

ronchonner.

• Négativisme : mauvaise attitude, refus verbal, n’aime rien, rien n’est correct.

• Discours insensé : la personne emploie des mots mais le discours n’est pas cohérent. Inclut aussi le fait de parler avec une personne qui n’est pas visible.

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