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Conclusion générale

Dans ce travail, nous avons étudié le cheminement du sélénium dans la région de Souk Ahras située à l’est algérien et connue pour sa vocation agricole avec un climat semi-aride. Pour ce faire nous avons dosé le sélénium dans différents milieux prélevés dans cette région à savoir : le sol, l’eau de boisson, les aliments et le plasma d’une population saine.

Ainsi nous avons étudié en premier temps les paramètres physico-chimiques et la détermination des teneurs en cet oligoélément dans les sols agricoles de cette wilaya. Les résultats ont montré que :

- les sols étudiés ont un caractère alcalin à fortement alcalin et qu’ils sont pauvres en matière organique. Aussi les résultats des teneurs en cuivre dans les sols ont indiqué que nos valeurs sont moyennes, toute fois inférieures à la valeur fixée par l'organisation mondiale de la santé. Alors que pour les teneurs en zinc elles sont supérieures.

- Les teneurs en sélénium dans les sols étudiés de cette région d’Algérie sont élevés, sans échantillon de sol ayant une concentration faible (déficitaire) ou excessif (toxique) pour les animaux et pour l’homme.

- Les analyses statistiques ont montré qu’il n’existe pas de corrélation entre la teneur en sélénium dans le sol et le pH ; alors qu’il existe une corrélation positive et significative avec le taux de matière organique. Aussi, il existe une corrélation positive et très hautement significative entre la teneur en sélénium et le taux de cuivre et zinc.

Cependant nous avons étudiés dans un deuxième temps les paramètres physico-chimiques et la détermination du taux de sélénium dans l’eau de boisson de la région de Souk Ahras. Les résultats obtenus ont révélés que :

- Ces eaux ont tendance à être basiques et qu’elles ne sont pas chargées en matière organique dissoute et ne présentent pas de pollution organique qui a des effets néfastes sur la santé humaine.

- Les valeurs des chlorures sont inférieures à la norme algérienne. De même pour les ions sulfates, phosphates, nitrates ; magnésium, calcium et le taux de fer total.

- Les teneurs en sélénium dans les eaux de cette région sont inférieures à la norme Algérienne. Donc la population de la région ne risque pas de problème de toxicité en sélénium en utilisant l’eau de ces sources ou l’eau de robinet.

- Les tests statistiques montrent qu’il n’existe pas de corrélation entre le taux de sélénium dans l’eau et la teneur en ions sulfate, phosphate, nitrates, fer total et en matière

organique. De même pour le pH. Toutefois il existe une corrélation négative et significative entre la teneur en sélénium dans l’eau de boisson et la concentration en ion calcium, magnésium et chlorure.

Les résultats d’analyses du taux de sélénium dans les aliments ont montré que :

Les teneurs les plus élevées sont obtenus dans les aliments d’origine animale (poissons, viandes et œufs). Cependant, les légumes et les fruits contiennent des taux très faibles et variables en cet élément.

Les poissons gras sont plus riches en sélénium que les poissons maigres.

Le taux de sélénium dans les aliments varie en fonction de la teneur en sélénium dans le sol ou la plante a été cultivée.

Enfin les résultats du dosage du sélénium dans le plasma d’une population saine de la région de Souk Ahras ont permis de conclure que :

- Les teneurs en sélénium sont plus faibles chez les femmes que chez les hommes. Toute fois la différence entre les deux sexes n’est pas significative du point de point de vue statistique.

- Le taux de sélénium plasmatique augmente depuis la naissance jusqu’à l’âge de cinquante ans pour diminuer au-delà et que même à la naissance le plasma contient du sélénium.

- Il existe une corrélation significative entre les deux sexes en fonction des groupes d’âges.

- Le taux de sélénium plasmatique est élevé chez les femmes après ménopause qu’avant et que du point de vue statistique la différence est hautement significative.

- La population de cette région n’est pas déficitaire en sélénium.

Enfin on peut conclure que la population cible ne présente pas un statut déficitaire en sélénium, mais elle n’a pas en revanche le taux nécessaire pour une activation optimale de la GPx. La concentration en sélénium dans le plasma varie considérablement d’une population à une autre et ceci est dû aux apports alimentaires, aux formes sous lesquelles il est ingéré, la biodisponibilité de cet élément dans le sol, la cinétique de cet oligoélément…etc.

Conclusion générale

Dans ce travail, nous avons étudié le cheminement du sélénium dans la région de Souk Ahras située à l’est algérien et connue pour sa vocation agricole avec un climat semi-aride. Pour ce faire nous avons dosé le sélénium dans différents milieux prélevés dans cette région à savoir : le sol, l’eau de boisson, les aliments et le plasma d’une population saine.

Ainsi nous avons étudié en premier temps les paramètres physico-chimiques et la détermination des teneurs en cet oligoélément dans les sols agricoles de cette wilaya. Les résultats ont montré que :

- les sols étudiés ont un caractère alcalin à fortement alcalin et qu’ils sont pauvres en matière organique. Aussi les résultats des teneurs en cuivre dans les sols ont indiqué que nos valeurs sont moyennes, toute fois inférieures à la valeur fixée par l'organisation mondiale de la santé. Alors que pour les teneurs en zinc elles sont supérieures.

- Les teneurs en sélénium dans les sols étudiés de cette région d’Algérie sont élevés, sans échantillon de sol ayant une concentration faible (déficitaire) ou excessif (toxique) pour les animaux et pour l’homme.

- Les analyses statistiques ont montré qu’il n’existe pas de corrélation entre la teneur en sélénium dans le sol et le pH ; alors qu’il existe une corrélation positive et significative avec le taux de matière organique. Aussi, il existe une corrélation positive et très hautement significative entre la teneur en sélénium et le taux de cuivre et zinc.

Cependant nous avons étudiés dans un deuxième temps les paramètres physico-chimiques et la détermination du taux de sélénium dans l’eau de boisson de la région de Souk Ahras. Les résultats obtenus ont révélés que :

- Ces eaux ont tendance à être basiques et qu’elles ne sont pas chargées en matière organique dissoute et ne présentent pas de pollution organique qui a des effets néfastes sur la santé humaine.

- Les valeurs des chlorures sont inférieures à la norme algérienne. De même pour les ions sulfates, phosphates, nitrates ; magnésium, calcium et le taux de fer total.

- Les teneurs en sélénium dans les eaux de cette région sont inférieures à la norme Algérienne. Donc la population de la région ne risque pas de problème de toxicité en sélénium en utilisant l’eau de ces sources ou l’eau de robinet.

- Les tests statistiques montrent qu’il n’existe pas de corrélation entre le taux de sélénium dans l’eau et la teneur en ions sulfate, phosphate, nitrates, fer total et en matière

organique. De même pour le pH. Toutefois il existe une corrélation négative et significative entre la teneur en sélénium dans l’eau de boisson et la concentration en ion calcium, magnésium et chlorure.

Les résultats d’analyses du taux de sélénium dans les aliments ont montré que :

Les teneurs les plus élevées sont obtenus dans les aliments d’origine animale (poissons, viandes et œufs). Cependant, les légumes et les fruits contiennent des taux très faibles et variables en cet élément.

Les poissons gras sont plus riches en sélénium que les poissons maigres.

Le taux de sélénium dans les aliments varie en fonction de la teneur en sélénium dans le sol ou la plante a été cultivée.

Enfin les résultats du dosage du sélénium dans le plasma d’une population saine de la région de Souk Ahras ont permis de conclure que :

- Les teneurs en sélénium sont plus faibles chez les femmes que chez les hommes. Toute fois la différence entre les deux sexes n’est pas significative du point de point de vue statistique.

- Le taux de sélénium plasmatique augmente depuis la naissance jusqu’à l’âge de cinquante ans pour diminuer au-delà et que même à la naissance le plasma contient du sélénium.

- Il existe une corrélation significative entre les deux sexes en fonction des groupes d’âges.

- Le taux de sélénium plasmatique est élevé chez les femmes après ménopause qu’avant et que du point de vue statistique la différence est hautement significative.

- La population de cette région n’est pas déficitaire en sélénium.

Enfin on peut conclure que la population cible ne présente pas un statut déficitaire en sélénium, mais elle n’a pas en revanche le taux nécessaire pour une activation optimale de la GPx. La concentration en sélénium dans le plasma varie considérablement d’une population à une autre et ceci est dû aux apports alimentaires, aux formes sous lesquelles il est ingéré, la biodisponibilité de cet élément dans le sol, la cinétique de cet oligoélément…etc.

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