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Concepts et mesures standards :

télésurveillance médicale

5- Concepts et mesures standards :

5.1-La pression artérielle[2]:

L‘existence de la pression artérielle a pour but de pousser le sang et les globules rouges jusqu‘au niveau des tissus de l‘organisme pour qu‘ils puissent assurer leur fonction : oxygéner les tissus. Au niveau de ces tissus, la pression artérielle est très faible et la vitesse très ralentie de manière à ce que l‘oxygène puisse mieux pénétrer dans les tissus.

la pression artérielle est la pression exercée par le flux de sang sur la paroi des artères. Elle se définit comme le produit entre la résistance du vaisseau dans lequel se trouve le sang et le débit imposé par le cœur.

La résistance du vaisseau correspond à la rigidité des parois de l‘artère, qui peut varier dans de très nombreuses circonstances.

Le débit cardiaque correspond à la capacité du cœur à éjecter du sang lors de chaque contraction (ou systole), correspondant donc à un volume de sang éjecté par minute (environ 5 litres par minute en moyenne).

La pression artérielle résulte de la pression exercée par le cœur et varie naturellement au rythme du cœur. Un cycle cardiaque est réalisé en deux grandes étapes : la contraction du cœur, ou systole, et la phase de relâchement, ou diastole. Au cours de chaque révolution cardiaque, la pression artérielle oscille entre une valeur maximale ou pression artérielle systolique (PS) et une valeur minimale ou pression artérielle diastolique (PD).

Le capteur responsable : Le tensiomètre. 5.1.1-Pression Artérielle Systolique (PS)

Lors de la phase de contraction du cœur (systole), le ventricule gauche se contracte et expulse le sang dans l'aorte (systole ventriculaire). Le sang étire alors les parois élastiques de l'aorte et la pression devient maximale . La pression artérielle systolique ou maximale correspond donc au moment où le cœur a fini sa contraction.

La pression artérielle systolique est la pression artérielle maximale. Elle correspond au plus grand des deux chiffres représentant la tension artérielle. Sa valeur permet de diagnostiquer éventuellement une hypertension ou une hypotension.

L‘ensemble des valeurs possibles de la pression systolique et leur signification sont

représentés sur la Figure 2.7 .

Figure 2.7 :Echelle des valeurs de la pression artérielle systolique (PS)

5.1.2-Pression Artérielle Diastolique (PD) :

La pression artérielle diastolique est la pression artérielle minimale. Elle correspond

au plus petit des deux chiffres représentant la tension artérielle. Sa valeur permet de diagnostiquer éventuellement une hypertension. L‘ensemble des valeurs possibles de la pression

diastolique et leur signification sont représentées sur laFigure2.8.

Figure 2.8 :Echelle des valeurs de la pression artérielle diastolique (PD).

Hypertension 5.1.3-Les risques cardiovasculaires ?

Hypotension 5.1.3.1-Hypertension artérielle (HTA) :

Est définie comme une élévation de la pression du sang dans les artères par rapport à une valeur dite —normale“ établie par de nombreux comités scientifiques à travers le monde. On parle d‘hypertension artérielle quand la tension artérielle est supérieure à 160 / 95 mm de mercure, de façon permanente ou pas, quand un individu est au repos [10].

Ces critères sont directement en relation avec l‘âge du patient. La règle de calcul pour une pression artérielle systolique normale (pression maximale) est la suivante :

PS = âge de l‘individu + 100

Cela signifie qu‘un individu âgé de 20 ans doit avoir 120 mm de mercure pour le chiffre correspondant à la pression maximale (pression artérielle systolique), soit 12 cm de mercure (expression d‘usage). Elle sera de 13 pour un individu de 30 ans, de 14 pour un individu de 40 ans, ainsi de suite :

• Légère : entre 95 et 105. • Modérée : entre 105 est 115.

• Grave : au-dessus de 115 millimètres. 5.1.3.1-Hypotension :

5.1.3.1.1-Hypotension artérielle

Est une diminution anormale de la pression à l'intérieur des artères ou de la cavité crânienne. Chez un adulte, on estime qu‘il y a hypotension lorsque la pression

artérielle systolique (pression artérielle maximale) est au-dessous de 100 mm de mercure [10].

5.1.3.1.2-Hypotension orthostatique

est un symptôme caractérisé par la chute de la tension artérielle (pressions artérielles systolique et diastolique) lors du passage brusque de la position couchée à la position debout [2].

5.2-Fréquence Cardiaque :

Le pouls correspond au battement d‘une artère superficielle indiquant le rythme cardiaque. L‘ensemble des valeurs possibles du pouls à l‘état de repos et leur signification sont représentées sur la Figure 2.9 .

Figure 2.9 : Echelle des valeurs de la fréquence cardiaque (FC). Le capteur responsable :L'oxymètre

.

Bradycardie Les risques? Arythmie cardiaque

Tachycardie 5.2.1-Arythmie cardiaque :

L‘étude du pouls permet une estimation rapide de l'état cardio-vasculaire d‘une personne, et notamment la détection d‘arythmies. L‘arythmie cardiaque correspond à des perturbations du rythme cardiaque touchant sa fréquence, sa régularité et l‘intensité de ses contractions. Ce trouble peut être d‘origine physiologique ou faire suite à une pathologie. Il existe différentes variétés d‘arythmie.On distingue notamment :

• 5.2.1.1-Les Bradycardies : diminution brutale et passagère du rythme cardiaque. • 5.2.1.2-Les Tachycardies: accélération du rythme cardiaque.

5.3-Taux de glycémie :

La glycémie, taux de sucre dans le sang, varie en fonction des apports et des dépenses corporelles. Elle est contrôlée par l'insuline, hormone déficiente ou absente en cas de diabète. Un lecteur de glycémie permet aux patients diabétiques de contrôler leur maladie et d'adapter leur régime, activité physique et traitement.

Chez l'homme normal, la glycémie oscille en permanence entre 0,50 et 1,50 g par litre de sang. A partir de quelle valeur peut-on parler de diabète ? D'hypoglycémie ?

Le glucose apporte l'énergie aux différents tissus de l'organisme. Si le taux de glucose dans le sang reste stable même après un repas ou après un effort physique, c'est qu'il existe un système régulateur complexe dans lequel l'insuline joue un rôle primordial.

La glycémie est le taux de sucre dans le sang.

Valeur moyenne : 1gramme par litre (5,5 mmol/l). Elle varie entre 1 et 1,4 g/l deux heures après un repas. Elle varie entre 0.8 et 1,26 g/l à jeun le matin.

Selon les critères de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), il y a diabète quand la glycémie à jeun est supérieure ou égale à au moins deux reprises à 7 mmol/l ou 1,26g/l.

L'hémoglobine glycolyse ou HbA1C, est un indicateur de l'équilibre du diabète. Il se mesure tous les trois à quatre mois. Il permet d’estimer la glycémie moyenne des 2 mois précédents et indique le risque de complications à long terme.

La glycosurie est le taux de sucre dans les urines. Lorsque la glycémie atteint 1,60 g/l,

le sucre passe dans les urines.

Hyperglycémie

Le risque Diabète

Hypoglycémie 5.3.1-Hyperglycémie :

Est une glycémie trop élevée (taux de sucre dans le sang). Pour un être humain, ceci correspond à une glycémie supérieure à 1,26 g/L à jeun, et à 2,00 g/L le reste du temps.

Celle-ci est un des symptômes révélateurs d'un diabète. Le contraire d'une hyperglycémie est une hypoglycémie. Symptômes : Fatigue. Irritabilité. Envie d'uriner.

Soif intense (Polydipsie). 5.3.2-Hypoglycémie :

La définition de l'hypoglycémie ne saurait se limiter à la seule constatation d'une glycémie « trop » basse. La valeur de la glycémie n'a pas de signification propre lorsqu'elle est basse ; ce qui caractérise l'hypoglycémie c'est l'association de la glycémie basse à des symptômes témoignant du fonctionnement anormal du cerveau, la neuroglucopénie

Symptômes :

trouble brutal du comportement (colère brutale, comportement brutalement inadapté, etc.),

perte brutale de la capacité à exécuter une tâche, un raisonnement,

trouble brutal de la vue de la parole, de la marche,

crise d'épilepsie,

au maximum perte de connaissance,

coma.

5.4-La saturation en oxygène du sang : (Oxymétrie) :

Permet d’évaluer de manière non invasive la qualité de la ventilation. Le procédé optique mesure l’opacité du sang aux extrémités des doigts, des orteils ou du lobe de l’oreille. Si cette valeur, en instantané, ne présente pas réellement de sens médical, son monitorage en continu, en particuliers pendant le sommeil, peut permettre de détecter et de quantifier des anomalies telles que les variations excessives de fréquence, ou les apnées obstructives du sommeil [9]. Le taux d'hémoglobine (Hb) du sang est normalement de :

On parle d'anémie si le taux d'hémoglobine est inférieur à 13 g/dl chez l'homme adulte et inférieur à 12 g/dl chez la femme.

Chez la femme enceinte, il y a une hémodilution physiologique, on place alors le taux minimal à 10.5 g/dl.

Le capteur responsable :L'oxymètre.

5.5-L‘Indice de Masse Corporelle (IMC)[2]:

L’Indice de Masse Corporelle (IMC) est une mesure qui relie de façon mathématique la taille et le poids d‘un individu. Il est encore appelé indice de corpulence ou indice de Quételet,du nom du statisticien et sociologue belge qui, dès le milieu du XIXe siècle, avait observé que cet indice était constant chez des individus de constitution normale.

Le calcul de l‘IM C permet d‘estimer la corpulence d‘un individu et le risque éventuel lié à ce facteur pour sa santé. Cet indice s‘obtient en divisant le poids (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres). Il s‘exprime donc en kg/m×.

IMC = (poids en kg) / (taille en m) ×

Par exemple, pour un poids de 60 kg et une taille de 1m60, l‘IM C est de : IM C = 60 / 1,6× = 60 / 2,56 = 23,43 kg/m×

5.5.1Caractérisation de la valeur de l‘IMC :

La valeur de l‘IMC permet de déterminer la corpulence de la personne, de voir s'il y a obésité ou maigreur, et d'en déterminer la sévérité (Tableau 2.2).

Les médecins estiment que le risque pour la santé devient important au delà d‘un indice de masse corporelle de 30 kg/m×.

L‘ensemble des valeurs possibles de l‘IMC et leur signification sont représentées sur la Figure 2.10.

Figure 2.10 : Echelle des valeurs de l‘indice de masse corporelle (IMC). Le capteur responsable Le pèse-personne.

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