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CHAPITRE V. Etude de cas : Evaluation du taux de maturité de la copropriété «Côte Pavée»

Annexe 1 Compte rendu Brainstorming de thèse 12/09/17

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Annexe 1 : Compte rendu Brainstorming de thèse 12/09/17

Présents

Encadrement de thèse

Gilles Escadeillas, Professeur des Universités LMDC Claire Oms, Maitre de Conférences LMDC,

Marc Méquignon, Maître de Conférences LERASS, membre du groupe de recherche ERPURS Jeremie Loevenbruck, gérant et fondateur de la SCOP Palanca

Damien Arbault, associé de la SCOP Palanca,

Invités

Guillaume Broca, cofondateur de la conciergerie Allo Bernard Adil Asnaoui, responsable logistique conciergerie Allo Bernard Michel Pierre Bouisset, responsable du développement GBMP

Didier Plouchart, Premium conseil, conseil en stratégie de rénovation énergétique. Stephane Jean, La tournée du coq, SCOP de charpentiers

Nicolas Delauney, L’âge du bois, SCOP de charpentiers Gaetan Göbbels, BBC scop, SCOP de charpentiers

Eric Vorger et Fabio Munaretto, co-fondateurs Entreprise Kocliko (Optimisation et fiabilisation de la performance des bâtiments de la conception à l’exploitation) Thomas Bouichet, entreprise Boostheat, vente de chaudières.

Déroulement du brainstorming

Présentation de l’avancement des travaux

Rapide présentation (10-15minutes) de l’avancée des travaux de thèse. Résumé des conclusions de l’état de l’art, formulation de la problématique globale et des deux questions à aborder pendant le brainstorming

Travail en groupe autour de deux questions :

« Quelles fonctionnalités de l’outil seraient pour vous les plus utiles ? »

« Comment obtenir les données nécessaires au bon fonctionnement de

l’outil ? »

Les intervenants sont amenés à réfléchir seuls sur la question pendant un temps donné. Ensuite les participants sont regroupés en collectif de 4 personnes pour mettre en commun leurs idées et

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commencer à les organiser. Dans chaque groupe un animateur s’attache à répartir le temps de parole, et une autre personne veille au respect des délais.

A la suite de cette phase en petit collectif, chaque groupe de 4 se rassemble avec un autre groupe. Les 8 personnes doivent alors organiser les idées et les prioriser afin de préparer leur présentation pour le rendu oral :

- pour la première question, on demande de présenter seulement les trois fonctions les plus importantes, ainsi que la fonction la plus originale.

- Pour la seconde question, les trois sources de données les plus importantes, ainsi que la plus originale

Les autres idées sont consignées sur papier et font l’objet d’un rendu exclusivement écrit.

Restitutions et questions libres

Les phases de restitution ont lieu en collectif total, chaque groupe disposant de 3 à 5 minutes par question pour mettre en avant ses idées selon les dispositions évoquées précédemment.

A la fin de ces rendus, une séance de questions libres est organisée pour que toutes les personnes puissent donner leur ressenti sur la globalité du projet. Ces discussions se sont poursuivies de manière informelle durant la suite de la soirée.

Par ailleurs, durant toute la soirée, un espace a été mis à disposition pour que les participants puissent faire remonter leur conseils sur les points suivants :

- Bibliographie / projets similaires / contacts - Freins / risques

Compte rendu

Quelles seraient pour vous les fonctionnalités de l’outil qui seraient les plus utiles

dans votre métier ?

Fonctionnalité principale - fort taux de priorité

L’ensemble des groupes amenés à se prononcer sur la question a mis en avant la nécessité de proposer une fonction permettant de réaliser un diagnostic pluridisciplinaire qui prenne en compte la partie technique (travaux prévisionnels – couts – métrés – état initial du bâtiment), les données économiques (aides disponibles – acteurs clefs – retour sur investissement) et, surtout, les données sociales (comportement et mode de vie des habitants – territoire proche – dysfonctionnements actuels – jeu de relations dans le bâtiment).

Certains groupes ont également proposé de séparer ce diagnostic en plusieurs étapes :

1. Un premier niveau de filtre uniquement avec des données statistiques grossières (DPE - année de construction – statistiques financières grossières – aides financières disponibles – taille du bâtiment – potentiel d’amélioration – environnement proche – gros dysfonctionnements – historique – nombre d’acteurs en jeu). Le but étant de détecter un gisement potentiel de rénovation.

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2. Si le potentiel est détecté, on rentre dans un algorithme plus complexe, avec éventuellement une enquête sur place pour renseigner des données plus personnelles et plus fines (dysfonctionnement : température – bruit – charges – sinistralité – accessibilité / critères techniques et financiers avancés – études du potentiel immobilier : agrandissement – surélévation – vente de terrain). Le but est de valider le potentiel d’adhésion des gens et les pistes d’angles d’attaque.

3. Si la rénovation est validée, en fonction des critères techniques et autres, proposer une démarche de travaux, ou en tout cas la mise en relation avec des acteurs de confiance (BE et entreprises partenaires – acteurs publics – organismes de financement), et qui met en avant les risques (explosion des coûts – désordres).

L’autre fonctionnalité qui a été avancée par la majorité des groupes de travail est le « Deep learning », c’est à dire la faculté de l’outil à apprendre de lui-même et à apprendre des données des utilisateurs précédent pour corriger son algorithme de calcul.

Autres fonctionnalités

Simulateur du prix et de l’impact environnemental du projet de rénovation Calcul de la valeur verte potentielle du logement (notions de marketing) Calcul des économies potentielles et garanties de résultat – ROI

Calcul de coût des travaux et d’exploitation Lien avec la maquette numérique du bâtiment

Suivi de l’ambiance et des consommations dans le temps pour GPE Gestion de la maintenance

Facilitation des démarches en cas de sinistralité Stocker l’historique du bâtiment (carnet numérique) Autres idées

A quel moment déclencher la rénovation ? Implication des acteurs / des usagers Embarquer la rénovation thermique

Ou obtenir les données nécessaires au bon fonctionnement de l’outil ?

Les données publiques gratuites

Une partie des données est disponible en libre accès via des bases de données nationales sur le site de l’INSEE, et notamment sur les déciles du revenu fiscal de référence (logiciel IRIS). On peut aussi penser aux bases de données sur l’environnement, la qualité de l’air, la valeur patrimoniale des ouvrages par quartier. Mais également sur la densité

Certaines bases de données publiques donnent aussi des prix moyens de la construction et de la rénovation, des durées de vie des ouvrages, de qualité des matériaux (Edibatec)

Il sera éventuellement possible d’exploiter les bases de données des matériaux pour tout ce qui relève de l’analyse du cycle de vie ou encore de l’empreinte Carbone.

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Le cadastre et le PLU sont de bons indicateurs sur les possibilités de surélévation ou d’agrandissements des immeubles.

Les organismes publics (observatoire national de la rénovation) peuvent également fournir des données statistiques larges sur les quantités de rénovation, leur prix, et leurs performances

Les fournisseurs d’énergie possèdent les données détaillées sur les consommations d’énergie en fonction de la taille de l’appartement, du nombre de personnes, de l’année de construction. Sous réserve de les rendre anonymes, il doit être possible d’en récupérer un peu, notamment sous la forme de grandes tendances.

A creuser aussi les données disponibles via le programme Opendata (données ouvertes, disponibles et libres de droit).

Les données à obtenir via enquêtes terrain

Les enquêtes auprès des habitants / des conseils syndicaux / des exploitants des bâtiments permettent de récupérer des données précises sur pratiquement tout (données techniques – sociales et financières), et notamment les consommations, l’état d’usage des équipements, le carnet numérique du bâtiment, l’état des ouvrages, mais aussi le confort d’usage et les éventuels dysfonctionnements. Ces enquêtes sont coûteuses en temps et donc en argent et ne sont à réaliser que pour un diagnostic poussé si le bâtiment présente des signes de maturité pour une rénovation. Les autres sources de données plus originales

Les données sur les sources de financement et d’aides peuvent être obtenues auprès des espaces infos énergie

Il est possible de récupérer les données des thermographies aériennes réalisées par les communes à l’occasion d’évènement d’ampleur, ou même des résultats de campagne de mesures menées à grande échelle

Le site Izgloo utilise des bases de données sur les prix et les durées de vie des ouvrages. Par ailleurs, il possède des données sur les logements rénovés via leur plateforme.

Les notaires et les agents immobiliers peuvent aussi être une source de données notamment via les bilans et diagnostics préalables aux ventes

Il sera utile de solliciter les pompiers / police / syndics pour relever des taux de plaintes anormalement élevés sur un immeuble, qui seront souvent synonymes de dysfonctionnement d’usage.

De la même manière le taux de charges impayées est un bon indicateur de dysfonctionnements et peut être fourni facilement par le syndic

De manière plus globale, les données d’exploitation de l’outil serviront à alimenter ce dernier (et on rejoint le côté deep learning)

ANNEXES

Annexe 2 : Compte rendu de la présentation de l’outil d’évaluation de

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