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A.3 Preuves pour HO π P

A.3.4 Compl´etude

⇒Q

par le lemme A.19.

SiP 7−−→

a,R

P

, alors il existe F telle que P −→

a

F etP

=F ◦R par le lemme A.15. Par

d´efinition il existe F

, Q

tels que Q=⇒

a

F

, F

◦ R ≡F

◦ hRi0 =⇒

τ

Q

etF • hRi0≈ Q

.

Par le lemme A.19 nous avonsQZ

a,R

==⇒Q

comme souhait´e.

SiP 7−−−→

a,R,eb

P

, alors il existeF, C tels queP −→

a

C,R −→

a

F,eb=extr(C) etP

=F •

❊{C}. Par d´efinition il existeC

, Q

tels queQ=⇒

a

C,F •❊{C

}=⇒

τ

Q

etF •❊{C

} ≈Q

.

Par le lemme A.33, nous avons extr(C

) = extr(C) =eb, donc par le lemme A.19, nous

avonsQZ

a,R,❊

===⇒

eb

Q

comme voulu.

A.3.4 Compl´etude

Nous prouvons la compl´etude de ≈

m

, le sch´ema de preuve est semblable dans le cas

fort.

D´efinition A.2. Nous d´efinissons la suite de relation (≈

k

m

)

k≥0

par :

– nous avonsP ≈

0m

Q ssi fn(P) =fn(Q) :

– nous avons P ≈

k+1

m

Q ssi fn(P) =fn(Q) et pour tout P 7−→

λ

P

, il existe Q

tel que

QZ

λ

=

⇒Q

et P

k

m

Q

, et r´eciproquement pour Q7−→

λ

Q

.

La relation≈

ω

m

est d´efinie par ≈

ω m

=T

k∈N

k m

.

Notez que par d´efinition, nous avons≈

k+1

⊆≈

k

pour toutk.

Lemme A.35. Nous avons ≈

m

=≈

ω

m

sur les processus `a image finie.

D´emonstration. Par d´efinition de≈

ω

m

, nous avons≈

m

⊆≈

ω

m

. Nous prouvons l’inclusion

in-verse sur les processus `a image finie en montrant que≈

ω

m

est une bisimulation contextuelle

pr´ecoce faible.

Supposons P 7−→

λ

P

. Pour tout k, il existe Q

k

tel que QZ

λ

=

⇒ Q

k

etP

k m

Q

k

. Comme

Qest `a image finie, il existe Q

tel que QZ

λ

=

⇒ Q

etQ

=Q

k

pour une infinit´e dek. Nous

avons doncP

k

m

Q

pour une infinit´e de k, donc nous avonsP

ω m

Q

.

Lemme A.36. Pour tout R7−−→

a,P

R

′′

, il existe ❊, a(X)R

tels que R=❊{a(X)R

}, R

′′

=

❊{R

{P/X}}.

D´emonstration. Imm´ediat par induction sur R.

Le r´esultat suivant permet d’ajouter des observables `a une transition P 7−−−→

a,R,eb

P

.

Lemme A.37. Pour tout P 7−−−→

a,R,eb

P

, il existeR

c

=❋{R

} |c.0 tel que

– R=❋{a(X)R

};

– nous avonsP 7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

≡P

|c.0;

– pour toutQ tel queQZ

a,R,❊

===⇒

eb

, il existe Q

, Q

c

tels que QZ

a,a(X)Rc,❊

=======⇒

eb

Q

c

, QZ

a,R,❊

===⇒

eb

Q

A.3 Preuves pour HOπP 103

D´emonstration. Nous prouvons l’existence deR

et la premi`ere propri´et´e par induction sur

P 7−−−→

a,R,eb

P

. Si la r`egle utilis´ee estCFree

po

, nous avonsP ֒−−−→

a,R,eb

P

; nous montrons par

induction sur la d´erivation deP ֒−−−→

a,R,eb

P

qu’il existe R

c

tel queP ֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

≡P

|c.0

Si la r`egle utilis´ee est Out

po

, nous avons P = ahP

1

iP

2

֒−−−→

a,R,eb

R

1

| ❊{P

2

} = P

avec R

a,P1

7−−→ R

1

. Il existe ❋, a(X)R

tels que R = ❋{a(X)R

} et R

1

= ❋{R

{P

1

/X}}.

Nous d´efinissons R

c

= ❋{R

} | c.0. Nous avons a(X)R

c

a,P1

7−−→ R

1

|c.0, donc nous avons

P ֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

R

1

|c.0|❊{P

2

} ≡P

|c.0, comme souhait´e. La r`egle Passiv

po

se traite de

la mˆeme mani`ere.

Si la r`egle utilis´ee est Par

po

, nous avons P = P

1

| P

2

֒−−−→

a,R,eb

P

avec P

1

֒−−−−−−−→

a,R,{|P2}eb

P

. Par induction il existe R

c

tel que P

1

֒−−−−−−−−−−−→

a,a(X)Rc,{|P2}eb

≡ P

| c.0. Nous avons donc

P ֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

≡ P

| c.0, le r´esultat est vrai. Les r`egles Restr

po

, Replic

po

et Loc

po

se

traitent de la mˆeme mani`ere.

Si la r`egle utilis´ee estExtr

po

, nous avonsP =νd.P

1

֒−−−→

a,R,eb

νd.P

1

=P

avecP

1

֒−−−→

a,R,eb

P

1

. Par induction il existe R

c

tel que P

1

a,a(X)Rc,❊

֒−−−−−−−→

eb

≡ P

1

|c.0. Nous avons P ֒−−−−→

a,Rc,eb

νd.(P

1

|c.0)≡(νd.P

1

)|c.0=P

|c.0, le r´esultat est vrai.

Le r´esultat interm´ediaire ´etant prouv´e, nous revenons `a l’induction principale. Il existe

doncR

c

tel que P ֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

≡P

|c.0, donc nous avonsP 7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

≡P

|c.0 par la

r`egleCFree

po

.

Si la r`egle est Capt

po

, nous avons P 7−−−−−−−−−→

a,R,1{νd.2} eb

νd.P

1

=P

avec P 7−−−−−−−→

a,R,1{2}eb

P

1

.

Par induction, il existeR

c

tel que P 7−−−−−−−−−−−→

a,a(X)Rc,1{2} eb

≡P

1

|c.0. Par la r`egle Capt

po

, nous

avonsP 7−−−−−−−−−−−−→

a,a(X)Rc,1{νd.2} eb

≡νd.(P

1

|c.0)≡(νd.P

1

)|c.0=P

|c.0, comme souhait´e.

Soit Q tel que Q Z

a,R,❊

===⇒

eb

; par d´efinition il existe R

1

, Q

1

tels que R Z

τ

=

⇒ R

1

et Q Z

τ

=

Q

1 a,R1,❊

7−−−−→

eb

Z

τ

=

⇒. Nous montrons par induction sur Q

1 a,R1,❊

7−−−−→

eb

qu’il existe Q

, Q

c

tels que

Q

1 a,a(X)Rc,❊

7−−−−−−−→

eb

Q

c

,Q

1 a,R,❊

7−−−→

eb

Q

etQ

c

≡Q

|c.0.

Si que la transition provient CFree

po

, nous avons Q ֒−−−−→

a,R1,eb

. Nous montrons par

induction sur Q

1

a,R1,❊

֒−−−−→

eb

qu’il existe Q

, Q

c

tels que Q

1

a,a(X)Rc,❊

֒−−−−−−−→

eb

Q

c

,Q

1

a,R,❊

֒−−−→

eb

Q

et

Q

c

≡Q

|c.0.

Si la r`egle utilis´ee est Out

po

, nous avons Q

1

= ahQ

1

iQ

2 a,R1,❊

֒−−−−→

eb

R

1

| ❊{Q

2

} avec

R

1

a,Q1

7−−−→ R

1

. Nous avons R

c

= ❋{R

} | c.0 et R = ❋{a(X)R

}, donc nous avons

a(X)R

c a,Q1

7−−−→ R

c

et R

a,Q

1

7−−−→ R

′′

avec R

c

= R

′′

| c.0. Nous avons donc Q

1

a,a(X)Rc,❊

֒−−−−−−−→

eb

R

c

|❊{Q

2

} =

Q

c

et Q

1

֒−−−→

a,R,eb

R

′′

|❊{Q

2

} =

Q

. Nous avons bien Q

c

≡ Q

|c.0 comme

souhait´e. La r`eglePassiv

po

se traite de la mˆeme mani`ere.

Si la r`egle utilis´ee est Par

po

, nous avonsQ

1

=Q

1

|Q

2

֒−−−−→

a,R1,eb

avec Q

1

֒−−−−−−−−→

a,R1,{|P2}eb

.

Par induction il existe Q

, Q

c

tels que Q

1 a,a(X)Rc,{|Q

2}

7−−−−−−−−−−−→

eb

Q

c

, Q

1 a,R,{|Q

2}

7−−−−−−−−→

eb

Q

et

Q

c

≡Q

|c.0. Nous avons Q֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

Q

c

et Q֒−−−→

a,R,eb

Q

, le r´esultat est donc vrai. Les

r`eglesRestr

po

,Loc

po

etReplic

po

se traitent de la mˆeme mani`ere.

Si la r`egle utilis´ee estExtr

po

, nous avons Q

1

=νd.Q

1 a,R1,❊

֒−−−−→

eb\d

avec Q

1 a,R1,❊

֒−−−−→

eb

. Par

induction il existeQ

1c

, Q

1

tels queQ

1

a,a(X)Rc,❊

7−−−−−−−→

eb

Q

1c

etQ

1

a,R,❊

7−−−→

eb

Q

1

avecQ

1c

≡Q

1

|c.0.

Nous avons donc Q 7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb\d

νd.Q

1c

=

Q

c

et Q ֒−−−→

a,R,eb

νd.Q

1 ∆

= Q

. Nous avons

Q

c

=νd.Q

1c

≡νd.(Q

1

|c.0)≡(νd.Q

1

)|c.0=Q

|c.0, le r´esultat est donc vrai.

donc Q

, Q

c

tels que Q

1

֒−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

Q

c

, Q

1

֒−−−→

a,R,eb

Q

et Q

c

≡ Q

| c.0. Par la r`egle

CFree

po

, nous avons Q

1

7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

Q

c

et Q

1

7−−−→

a,R,eb

Q

, le r´esultat est donc vrai.

Si la transition provient de la r`egle Capt

po

, nous avonsQ

a,R1,❊

7−−−−→

eb

avec Q7−−−−−−−−→

a,R1,1{2}eb

et ❊ = ❊1{νd.❊2}. Par induction, il existe Q

′′

, Q

′′c

tels que Q

1

7−−−−−−−−−−−→

a,a(X)Rc,1{2}eb

Q

′′c

,

Q

1

֒−−−−−−−→

a,R,1{2}eb

Q

′′

et Q

c

≡ Q

′′

| c.0. Par la r`egle Capt

po

, nous avons Q

1

7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

νd.Q

′′c

=

Q

c

etQ

1

֒−−−→

a,R,eb

νd.Q

′′

=

Q

. Nous avons Q

c

≡νd.(Q

′′

|c.0)≡ (νd.Q

′′

)|c.0 =

Q

|c.0, comme souhait´e.

L’induction ´etant prouv´ee, il existeQ

, Q

c

tels queQ

1

a,a(X)Rc,❊

7−−−−−−−→

eb

Q

c

,Q

1 a,R,❊

7−−−→

eb

Q

et

Q

c

≡Q

|c.0. Nous avonsQZ

τ

=

⇒7−−−−−−−→

a,a(X)Rc,eb

Q

c

etQZ

τ

=

⇒7−−−→

a,R,eb

Q

, c’est-`a-direQZ

a,a(X)Rc,❊

=======⇒

eb

Q

c

etQZ

a,R,❊

===⇒

eb

Q

, comme voulu.

Dans la suite, nous omettons les 0 en fin de processus ; en particulier nous ´ecrivons a

pour le processusa.0. Nous d´efinissons ´egalement un op´erateur ⊕par :

n

M

j=1

P

j

=

νa.(ahP

1

i0|. . .|ahP

n

i0|a(X)X |

n

Y

j=2

a(X

j

)0)

L’op´erateur⊕est un op´erateur de choix ; une fois un processusP

i

choisi (c’est-`a-dire re¸cu

par le processus a(X)X), le processus Q

n

j=2

a(X

j

)0 d´etruit les processus P

j

pour j 6=i.

Cette op´eration est n´ecessaire pour supprimer les noms libres des (P

j

)

j6=i

du processusP

r´esultant, pour avoirP

m

P

i

.

L’op´erateur⊕ a les propri´et´es suivantes :

– P⊕a↓

a

;

– pour touti∈ {1. . . n}, nous avonsP

n j=1

P

j

Z

τ

=

⇒≈

m

P

i

.

Lemme A.38. Soit P, Q deux processus `a image finie. Pour tout k, si P 6≈

k

m

Q, alors il

existe❈, e tels que❈{P} ⊕e6≈

b

❈{Q} ⊕d.

D´emonstration. Nous proc´edons par induction sur k. Pour k = 0, nous avons fn(P) 6=

fn(Q) : supposons que nous avons par exemplea∈fn(P)\fn(Q). Nous d´efinissons :

=b[νa.(ch✷i0|a|a.a.d)]|c(X)b(Y)(Y |Y)

avecb, c, dnon libres dansP etQ. Soiteun nom frais ; supposons❈{P} ⊕e≈

b

❈{Q} ⊕e.

Par communication surc, nous avons

❈{P} ⊕eZ

τ

=

⇒νa.(b[a|a.a.d]|b(Y)(Y |Y))=

P

1

Commeaest libre dansP, la port´ee de la restrictionνaest ´etendue hors deb. Le processus

P

1

ab comme observable mais pasc, cette transition ne peut donc ˆetre imit´ee que par

❈{Q} ⊕eZ

τ

=

⇒b[νa.R

a

]|b(Y)(Y |Y)=

Q

1

avecR

a

=a|a.a.d ou R

a

=a.d. Nous avons

P

1

7−→

τ

νa.(a|a.a.d|a|a.a.d)=

P

2

par passivation deb. Commebn’est plus observable dansP

2

, cette transition ne peut ˆetre

imit´ee que par

Q

1

Z

τ

=

A.3 Preuves pour HOπP 105

avec R

a

Z

τ

=

⇒R

a

etR

a

Z

τ

=

⇒R

′′a

. La transition P

2

Z

τ

=

⇒νa.(d|a.a.d) ne peut pas ˆetre imit´ee par

Q

2

, ´etant donn´e que les processusR

a

etR

′′a

ont chacun leur copie deaet ne peuvent pas

se synchroniser pour queddevienne observable. Nous avons une contradiction, donc❈⊕e

diff´erencieP etQ.

Supposons la proposition vraie pour toutl≤k. Soit P ≈

k+1

Q; nous distinguons trois

cas.

Si P 7−→

τ

P

, alors pour tout Q

tel que Q Z

τ

=

⇒ Q

, nous avons P

6≈

k

m

Q

. Comme Q

est `a image finie, l’ensemble {Q

i

, Q Z

τ

=

⇒ Q

i

} est fini. Par induction il existe ❈

i

, e

i

tels que

i

{P

} ⊕e

i

b

i

{Q

i

} ⊕e

i

pour tout i. Soit

=a[✷]|a(X)(b⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)

avec a, b frais pour P, Q. Soit e un nom frais. Supposons ❈{P} ⊕e ≈

b

❈{Q} ⊕e. Nous

avons

❈{P} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

a[P

]|a(X)(b⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

P

1

Le processus P

1

a le nom a comme observable, mais pas t, cette transition ne peut ˆetre

imit´ee que par

❈{Q} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

a[Q

l

]|a(X)(b⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

Q

1

pour un certainl. Nous avons

P

1

7−→

τ

b⊕M

j

j

{P

} ⊕e

j

=P

2

Le nombest observable dans P

2

, cette transition ne peut ˆetre imit´ee que par

Q

1

Z

τ

=

⇒b⊕M

j

j

{Q

j

} ⊕e

j

=P

2

avec Q

l

Z

τ

=

⇒ Q

i

. Nous avons P

2

Z

τ

=

⇒≈

m

i

{P

} ⊕e

i

= P

3

; comme P

3

ei

, cette transition

ne peut ˆetre imit´ee que par Q

2

Z

τ

=

⇒≈

m

i

{Q

i

} ⊕e

i

= Q

3

. Nous avons ❈

i

{P

} ⊕e

i

6≈

b

i

{Q

i

} ⊕e

i

, d’o`u une contradiction.

Si P 7−−→

a,R

P

, alors pour tout Q

tel que QZ

a,R

==⇒ Q

, nous avons P

6≈

k

m

Q

. Comme Q

est `a image finie, l’ensemble {Q

i

, QZ

a,R

==⇒Q

i

} est fini. Par induction il existe❈

i

, e

i

tels que

i

{P

} ⊕e

i

b

i

{Q

i

} ⊕e

i

pour tout i. Soit

❈=

c[✷|ahRid.0]|d.c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)

avecc, d, f non libres dans P, Q, R. Soiteun nom frais ; nous avons

❈{P} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

c[P

|d.0]|d.c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

P

1

L’observable d permet de s’assurer que la communication a eu lieu. Comme nous avons

P

1

d

, cette transition ne peut ˆetre imit´ee que par

❈{Q} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

c[Q

l

|d.0]|d.c(X)(f⊕M

j

pour un certainl. Nous avons

P

1

7−→

τ

c[P

]|c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

P

2

Comme nous avonsP

2

c

, cette transition ne peut ˆetre imit´ee que par

Q

1

Z

τ

=

⇒c[Q

i

]|c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

Q

2

avecQ

l

Z

τ

=

⇒Q

i

. `A partir de ce point, la preuve se termine comme dans le cas pr´ec´edent.

SiP 7−−−→

a,R,eb

P

, alors pour tout Q

tel que QZ

a,R,❊

===⇒

eb

Q

, nous avonsP

6≈

k

m

Q

. Comme

Qest `a image finie, l’ensemble{Q

i

, QZ

a,R,❊

===⇒

eb

Q

i

}est fini. Par induction il existe❈

i

, e

i

tels

que❈

i

{P

} ⊕e

i

b

i

{Q

i

} ⊕e

i

pour touti. Soit d /∈fn(P, Q, R,❊). Par le lemme A.37, il

existeR

d

tel queP 7−−−−−−−→

a,a(X)Rd,eb

≡P

|d.0. Soit

❈=

c[✷|a(X)R

d

]|d.c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)

avecc, f non libres dans P, Q, R,❊. Soit eun nom frais ; nous avons

❈{P} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

c[P

|d.0]|d.c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

P

1

L’observable d permet de s’assurer que la communication a eu lieu. Comme nous avons

P

1

d

, le processus Q communique avec a(X)R

d

; le lemme A.37 permet de dire que le

r´esultat de cette communication est bisimilaire `a un processus Q

l

. Nous avons donc

❈{Q} ⊕eZ

τ

=

⇒≈

m

c[Q

l

|d.0]|d.c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

Q

1

.

Nous avons

P

1

7−→

τ

c[P

]|c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

P

2

Comme nous avonsP

2

c

, cette transition ne peut ˆetre imit´ee que par

Q

1

Z

τ

=

⇒c[Q

i

]|c(X)(f⊕M

j

j

{X} ⊕e

j

)=

Q

2

avecQ

l

Z

τ

=

⇒Q

i

. `A partir de ce point, la preuve se termine comme dans les cas pr´ec´edents.