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Pour chacune des valeurs de poids, tarse, IC, cholestérol, triglycérides, HDL, LDL et VLDL mesurées ou calculées nous avons attribué la date d’enregistrement de la donnée, le nom du paramètre, le nom de l’animal, son numéro d’identification, son sexe (mâle ou femelle), son espèce (Milan noir ou Milan parasite), sa date de naissance et si l’animal était toujours vivant au 1er janvier 2018 son âge et sinon son âge de décès, la référence de son dossier d’autopsie et

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le score de susceptibilité de décès par athérosclérose. L’ensemble de ces informations ont été enregistrées dans le logiciel EXCEL® (version Office 365). Un extrait de ce tableau est présenté en Annexe 4. La fonction « tableau croisé dynamique » de ce tableur nous a ensuite permis de voir si des tendances se dégageaient de ces données.

Si on s’intéresse à la mortalité on remarque que celle-ci est variable d’une année à l’autre et que les premiers cas certains d’athérosclérose sont apparus en 2008. Avant 2008 des décès douteux (score 1 et 2) sont présents et pourraient être des cas d’athérosclérose non explorés à cause de l’absence de connaissance de la maladie sur le Milan à cette époque. A partir de 2016 plus aucun cas douteux n’est diagnostiqué et pourrait être le signe d’une recherche systématisée de l’athérosclérose par histologie en cas de doute à la nécropsie. Si on considère les cas certains (score 3) l’année 2012 est l’année la plus meurtrière avec 6 Milans décédés, en rajoutant les cas douteux les années 2005, 2010, 2012 et 2015 sont les plus meurtrières avec respectivement 5, 5, 6 et 7 cas recensés (Graphique 1).

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Graphique 1 : Histogramme du nombre de Milans décédé par année et par cause Schéma personnel élaboré à partir du logiciel EXCEL®

En ce qui concerne les données sur le poids des animaux on remarque que l’évolution du poids est semblable au fil des années quel que soit l’espèce ou le sexe. Il est important de remarquer que chaque année le poids au mois de mars est sensiblement plus élevé que les poids des autres mois. Ce poids correspond au poids de sortie de volière à la fin de l’hivernage et il semble logique qu’il soit plus élevé. De plus les poids mesurés pendant l’hivernage (octobre 2012, mars 2013, décembre 2013, janvier 2016 et octobre 2017) semblent plus élevés que les valeurs prise lors de la saison estivale. On peut aussi noter que les Milans noirs sont en moyenne plus lourd que les Milans parasites et que les femelles plus lourdes que les mâles (Graphique 2).

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Graphique 2: Graphique de la moyenne du poids (en g) des animaux en fonction du mois et de l'année : les Milans noirs sont représentés par un trait bleu et les Milans parasites par un trait vert. Les traits foncés représentent les femelles et les clairs les mâles.

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Si on ne s’intéresse qu’aux poids pris pendant l’hiver, c’est-à-dire pendant les dates de prélèvements, on remarque qu’il y a une hausse le 13/03/2013 qui correspond au seul prélèvement pris en sortie d’hivernage. Hormis ce pic les différences de poids sont plus modérées et il semblerait que les animaux, espèces et sexes confondus, serait plus léger à partir du 11/12/2013 par rapport au 19/12/2012 avec un minimum pour le 25/01/2016 (Graphique 3).

Graphique 3 : Graphique de la moyenne du poids (en g) des animaux lors des différentes dates de prélèvements hivernaux.

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Si on calcul les moyennes annuelles du poids on remarque moins d’écart entre les différentes espèces et les différents sexes. De 2012 à 2015 on remarque une décroissance des valeurs à l’exception des Milans parasites femelles qui présentent une hausse du poids en 2013 suivit d’une décroissance en 2014. A partir de 2015 et jusqu’à 2017 les moyennes pour nos quatre groupe raugmentes légèrement (Graphique 4).

En se penchant sur l’IC, en commençant par ceux calculés à partir des poids des dates de prélèvements, on remarque que les variations ne sont pas les mêmes. On remarque tout d’abord que les variations entre les espèces et les sexes sont beaucoup moins marquées que celles du poids. Cela souligne l’importance de prendre en compte la taille de l’animal lorsque l’on veut estimer un état d’embonpoint et que le poids seul ne suffit pas. De plus on remarque une décroissance des valeurs de 2012 jusqu’à 2016 pour ensuite fortement augmenter en mars 2017 pour diminuer en octobre 2017 (Graphique 5).

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Graphique 4 : Graphique de la moyenne du poids (en g) des animaux lors des différentes années. Schémas personnel élaboré à partir du logiciel EXCEL®

Graphique 5 : Graphique de la moyenne de l’indice de corporelle (en g) des animaux lors des différentes dates de prélèvements.

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En étendant l’étude de l’IC sur toutes les valeurs de poids disponibles et en faisant des moyennes annuelles on remarque toujours une certaine homogénéité des valeurs suivant les espèces et le sexe. On remarque cependant deux niveaux de valeurs : un niveau haut pour 2012 et 2013 et un niveau plus bas pour 2014, 2015, 2016 et 2017 avec une légère augmentation de 2014 à 2017 (Graphique 6).

Graphique 6 : Graphique de la moyenne de l’indice de corporelle (en g) des animaux lors des différentes années.

Schémas personnel élaboré à partir du logiciel EXCEL®

Si on regarde les paramètres sanguins on remarque tout d’abord pour le cholestérol une décroissance des valeurs de 2012 à 2013 puis une forte hausse en 2015 pour ensuite diminuer en 2016 et 2017 sur des valeurs plus basses qu’en 2012 et 2013. Si on regarde le taux de HDL on remarque que celui-ci augmente de 2012 jusqu’en 2015 pour ensuite diminuer en 2016 et 2017. Pour les triglycérides la valeur semble avoir peu de variation sauf en 2017 ou les triglycérides augmentent nettement. L’évolution du taux de VLDL est semblable à celui des triglycérides à l’exception de l’augmentation de 2017 absente. Cela est surement lié à l’impossibilité de calculer une valeur de VLDL pour les valeurs de triglycérides supérieurs à 4 g/L. Enfin si on s’intéresse à l’évolution des LDL celle-ci est identique à l’évolution du cholestérol (Graphique 7).

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Graphique 7: Graphique de la moyenne annuelle de la concentration en cholestérols (chol.), en triglycérides (trig.), en HDL, en LDL et en VLDL (en g/L).

Schémas personnel élaboré à partir du logiciel EXCEL®

On remarque ainsi avec cette étude descriptive qu’il existe des variations de nos différentes valeurs mesurées. A l’aide des outils biostatistiques nous allons maintenant tenter de savoir si ces différences observées ont un sens et répondent à nos problématiques, ou si elles sont dues au hasard.