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Commentaires sur l’évolution des résultats

Dans le document Rapport Annuel 2012 Bnp paribas Fortis sa (Page 23-26)

Pour l’ensemble de l’année 2012, le Résultat d’exploitation atteint EUR 1.116 millions, en hausse d’EUR 391 millions par rapport à l’année 2011, et ce en dépit d’un impact net négatif des spreads de crédit d’EUR (172) millions (négatif sur la dette propre et positif sur le portefeuille de prêt évalué à la juste valeur). Les revenus commerciaux ont résisté et le coût du risque s’est très fortement réduit, en comparaison avec 2011 qui a été impacté par la restructuration de la dette souveraine grecque. Le Résultat d’exploitation est positivement influencé, à concurrence d’un montant d’EUR 194 millions, par la modification du pourcentage de détention des activités du pôle Leasing. Le Résultat net part du groupe s’élève à EUR 307 millions, malgré une dépréciation exceptionnelle d’EUR (470) millions sur une participation dans le métier de l’asset management ainsi qu’une perte nette d’EUR (236) millions sur les autres actifs immobilisés, principalement en raison de la cession d’activités étrangères. Tout comme au cours du précédent exercice, l’impôt sur le résultat est positivement influencé par la reconnaissance d’actifs d’impôts différés sur des pertes fiscales à reporter provenant de la liquidation d’anciennes participations. En 2011, le résultat net des activités abandonnées comprenait un montant d’EUR (314) millions lié à la réorganisa-tion des activités du Groupe BNP Paribas en Turquie.

La comparaison entre le résultat des exercices 2012 et 2011 est toujours largement influencée par les conséquences de diffé-rents projets d’intégration menés entre BNP Paribas Fortis et BNP Paribas. Au 30 mars 2012, BGL BNP Paribas, filiale à 50%

de BNP Paribas Fortis, a augmenté sa participation dans BNP Paribas Leasing Solutions (BPLS) d’un montant supplémentaire de 16.67%, prenant ainsi le contrôle de BPLS (50% + 1 action dans BPLS). A partir du second trimestre de l’année 2012, les activités du pôle Leasing sont ainsi consolidées globalement et non plus rapportées sous la ligne ‘Quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence’. De plus, la comparaison entre 2012 et 2011 est également influencée par la réorganisation des activités en Turquie, réalisée en 2011, de même que par l’acquisition de Fortis Commercial Finance au cours du quatrième trimestre 2011, par la cession de Fortis Bank Reinsurance (également dans le courant du quatrième trimestre 2011) ainsi que par la déconso-lidation ou la mise en liquidation de certaines entités à la suite de la réduction de leurs activités (FIF Dublin, Fortis Proprietary Investments, etc). Ces impacts sont plus largement commentés dans les paragraphes qui suivent.

D’un point de vue géographique, 63% des revenus sont générés en Belgique, 9% au Grand-duché du Luxembourg et 28% proviennent des autres pays où BNP Paribas Fortis est actif. L’évolution dans les autres pays découle principalement du changement de méthode de consolidation des entités du pôle Leasing ainsi que du déve-loppement des activités en Turquie.

les produits d’intérêt nets atteignent EUR 4.457 millions en 2012, soit une hausse d’EUR 295 millions ou 7% comparé à 2011. Le changement du périmètre de consolidation pour les activités du pôle Leasing contribue positivement pour EUR 460 millions. La contribution pour une année entière de Fortis Commercial Finance s’élève quant à elle à EUR 12 millions. La déconsolidation de certaines entités ainsi que la cession de FB Reinsurance ont un impact négatif d’EUR (22) millions. Hormis ces modifications de périmètre, les produits d’intérêts baissent dans la plupart des pays, à l’exception de la Turquie.

En Belgique, la marge d’intérêts nets est négativement impactée en 2012 par une pression générale sur les marges et des revenus plus faibles du portefeuille obligataire (en raison de réinvestissement à des taux plus faibles), en partie neutralisés par des marges de transformation qui ont bénéficié d’un élargissement du spread BOR/

OIS au cours du premier trimestre. Dans les activités de banque de détail et banque privée, la pression sur les marges, observée princi-palement au niveau des dépôts dans un contexte d’environnement de taux bas, est en partie compensée par la croissance des encours de prêts et dépôts. Dans les activités de banque aux entreprises et banque aux collectivités, les produits d’intérêts nets sont soutenus par une croissance des volumes, principalement en ce qui concerne les dépôts, avec des marges sous-jacentes stables ou légèrement plus élevées sur les actifs. En 2011, les revenus d’intérêts avaient bénéficié de la réévaluation d’obligations indexées à l’inflation, pour un montant d’EUR 101 millions.

Chez BGL BNP Paribas, les produits d’intérêts sont négativement impactés par la décroissance du portefeuille d’obligations souve-raines ainsi que par le ralentissement de l’activité de structuration dans les marchés de capitaux, ce qui a plus que neutralisé l’impact positif de la croissance des dépôts (notamment les comptes courants) au sein de la banque de détail. La tendance négative sur les résultats d’intérêts en Pologne s’explique par une baisse des marges, malgré la croissance des volumes de dépôts et de prêts. Au niveau des succursales du métier CIB (principalement Espagne et États-Unis), les revenus d’intérêts sont également sous pression, en raison de la baisse de l’activité des portefeuilles.

En revanche, les produits d’intérêts nets augmentent en Turquie, grâce à un effet combiné de croissance des volumes et d’amé-lioration des marges.

les produits de commission nets atteignent EUR 1.317 millions en 2012, soit une augmentation d’EUR 77 millions ou 6% comparé à 2011. La hausse des commissions est soutenue, d’une part, par l’activité de CIB Belgium (grâce à une activité plus forte dans le financement structuré ainsi qu’à des rétrocessions de commis-sions relatives à l’activité de marchés de capitaux, en provenance de BNP Paribas), et, d’autre part, par des commissions plus élevées en Turquie (notamment sur les moyens de paiement électroniques). Les modifications du périmètre de consolidation liées aux entités du pôle Leasing, à Fortis Commercial Finance ainsi qu’à la déconsolidation de certaines entités ont contri-bué à une amélioration du niveau des commissions d’EUR 21 millions. Les produits de commission nets sont sous pression dans la banque de détail en Belgique, en raison d’un niveau plus faible des commissions sur les produits de hors bilan et des commissions de gestion. De plus, une commission de fin de contrat d’EUR 7 millions a été payée à l’État belge dans le cadre de la fin de la garantie d’État sur le portefeuille des instruments de crédit structurés. Chez BGL BNP Paribas, la baisse des produits de commission nets est une conséquence de plus faibles commissions ‘trailer’ et commissions de vente, ainsi que de plus faibles rétrocessions résultats de BNP Paribas.

le résultat net sur les instruments financiers détenus à la juste valeur par le compte de résultat s’élève à EUR 89 millions en 2012, en baisse d’EUR (220) millions comparé à 2011. Cela s’explique notamment par l’impact net négatif des spreads de crédit EUR (172) millions (négatif sur la dette propre (EUR (411) millions) et positif sur le portefeuille de prêt évalué à la juste valeur (EUR 239 millions) ainsi que par l’indemnité payée pour dénouer la dette subordonnée CASHES (EUR (69) millions). La réduction des portefeuilles, auparavant localisés chez Fortis Proprietary Investments (EUR (52) millions) contribue également à cette évolution, compensée seulement en partie par des résultats de trading plus solides.

le résultat net sur les actifs financiers disponibles à la vente s’élève à EUR (45) millions en 2012, comparé à EUR (36) millions en 2011. Les modifications de périmètre relatives aux activi-tés des entiactivi-tés du pôle Leasing, à Fortis Commercial Finance ainsi qu’à la réduction de l’activité de portefeuille auparavant détenues par Fortis Proprietary Investments ont eu un effet limité (EUR (5.5) millions). La réduction de l’exposition au risque souverain a généré une perte sur la vente de titres portugais de (134) millions, en partie compensée par des plus-values sur la vente d’obligations souveraines grecques et d’autres États européens (notamment des titres allemands et belges).

les produits nets d’autres activités atteignent EUR 63 millions en 2012, en hausse d’EUR 5 millions comparé à 2011. La consolidation des entités du pôle Leasing ainsi que la cession de Fortis Bank Reinsurance ont un impact positif d’EUR 48 millions, en partie compensée par un niveau plus élevé de provisions pour risque juridique et opérationnel.

les charges d’exploitation se montent à EUR (4.155) millions en 2012, en hausse d’EUR (526) millions ou 14% comparé à l’exercice précédent. Celui-ci avait bénéficié d’une reprise exceptionnelle d’une provision pour impôts d’EUR 256 millions. 2012 est marqué par le changement de méthode de consolidation des entités du pôle Leasing (EUR (235) millions) et par la consolidation de Fortis Commercial Finance (EUR (10) millions). Pour le reste, les charges d’exploitation augmentent en Turquie, tandis que les autres entités maintiennent leurs charges d’exploitation à un niveau stable, y compris en Belgique si l’on neutralise la reprise exceptionnelle de la provision pour impôts intervenue en 2011. En Belgique, l’impact de l’indexation des salaires est compensé par la mise en place d’un nouveau modèle salarial. La contribution au mécanisme de protec-tion de dépôts, les taxes sur les dépôts ainsi que la contribuprotec-tion à la tabilité financière augmentent de 23% à EUR (173) millions.

les charges d’amortissement s’établissent à EUR (236) millions en 2012, soit une hausse d’EUR (9) millions comparé à l’année précé-dente. En 2012, les amortissements intègrent les modifications du périmètre de consolidation liées aux entités du pôle Leasing (EUR (8) millions) et à Fortis Commercial Finance (EUR (6) millions), ainsi qu’une dépréciation des incorporels pour les succursales de Londres et Lisbonne (EUR (10) millions, dans le cadre du transfert à venir à BNP Paribas. Les charges d’amortissement incluaient en 2011 l’amortissement accéléré d’agences commerciales dans le cadre de la refonte du réseau banque de détail en Belgique (EUR (12) millions).

le coût du risque s’élève à EUR (374) millions en 2012, EUR 778 millions plus bas qu’en 2011 qui incluait une provision pour la restructuration de la dette grecque d’EUR (866) millions. Mis à part cette provision pour la dette grecque ainsi que le changement de méthode de consolidation des entités du pôle Leasing (EUR (61) millions), le coût du risque est resté à un niveau équivalent au cours des deux exercices concernés.

la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence s’élève à EUR (294) millions en 2012, en forte baisse d’EUR (183) millions par rapport à 2011. Cette évolution est principalement due à une dépréciation d’une participation dans le métier de l’asset management pour un montant d’EUR (470) millions en 2012. Le

Leasing a un impact négatif d’EUR (56) millions. Ces éléments sont atténués par la hausse de la contribution de AG Insurance (EUR 195 millions), 2011 ayant été négativement influencé par la restructuration de la dette souveraine grecque. 2011 avait également été impacté par la réduction de valeur de l’investisse-ment de BNP Paribas Fortis dans AG Insurance pour un montant d’EUR (167) millions.

le résultat net sur autres actifs immobilisés a atteint EUR (236) millions en 2012, contre EUR 51 millions en 2011. Ce résultat négatif en 2012 découle principalement de la perte à venir sur la cession des succursales de Londres et Lisbonne (EUR (105) millions), du recyclage par le compte de résultat des réserves de conversion de change liés à la liquidation de Fortis Proprietary Investments et de FB Energy Trading (EUR (94) millions), et d’une perte sur la cession de hardware (EUR (15) millions). Le résultat positif de 2011 avait été généré par la vente de Textainer Marine Containers LTD et de Fortis Bank Reinsurance.

les charges d’impôts sur le résultat s’établissent à EUR (41) millions en 2012, en ce compris la reconnaissance d’actifs d’impôts différés sur des pertes fiscales à reporter générées par la liquidation de participations (EUR 291 millions). Mis à part cette reconnaissance d’actifs d’impôts différés et la quote-part du résul-tat net des sociétés mises en équivalence qui est présentée nette d’impôts, le taux d’imposition effectif s’établit à 38%. En 2011, les charges d’impôts sur les résultats s’étaient élevées à EUR (80) millions, également en tenant compte de la reconnaissance d’actifs d’impôts différés d’EUR 197 millions sur Fortis Proprietary Investment (Ireland). Hormis ces actifs d’impôts différés et la quote-part du résultat net des sociétés mises en équivalence, le taux d’imposition effectif s’établissait à 36%.

le résultat net sur activités abandonnées d’EUR (314) millions en 2011 contenait la perte comptable réalisée sur la conversion de devises (EUR (233) millions) découlant de la cession du contrôle de Fortis Banque Turquie ainsi que le montant de la juste valeur négative de l’option put octroyée aux associés de la coentreprise TEB Holding à hauteur d’EUR (75) millions (dans le cadre de la réorganisation des entités turques de BNP Paribas), en plus du résultat de cession de filiales et succursales (EUR (5) millions).

le résultat net part des minoritaires atteint EUR 238 millions in 2012, en hausse d’EUR 71 millions par rapport à 2011, principalement du fait du changement de méthode de conso-lidation des entités du pôle Leasing (la part des minoritaires augmentant de 50% à 75%) ainsi que des résultats plus élevés en Turquie, en partie compensés par une contribution plus faible

Dans le document Rapport Annuel 2012 Bnp paribas Fortis sa (Page 23-26)

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