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Notre étude prospective a porté sur 250 patients parmi les 1343 patients sous ARV suivis réguliers au service Hépato-gastroentérologies du CHU Gabriel Touré.

A- Caractéristiques sociodémographiques 1. Le sexe :

Nous avons constaté une prédominance féminine avec 78,4%. Ce résultat est comparable à celui de Coulibaly H. [46] qui avait trouvé 60%.

Ce taux élevé du sexe féminin s’explique d’une part, par leur plus grande susceptibilité physiologique à contracter les infections et d’autre part du fait que les femmes prédominent dans la population générale mais aussi par certaines pratiques de la société malienne (polygamie…).

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quel que soit le sexe, 85% pour le sexe masculin et 79% pour le sexe féminin.

2. L’âge :

La tranche d’âge la plus représentée a été celle de 30-39 ans soit 41,6%.

THIAM P. [47] avait constaté pour la même tranche d’âge un résultat comparable à la nôtre avec 44.7%.

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quels que soit la tranche d’âge.

L’âge moyen de nos patients était de 38,37 ± 9,69avec des extrêmes de 20 à 70 ans. THIAM P [47] et IDRISSA [48] ont rapporté respectivement un âge moyen de 38,06± 9,36 (avec comme extrêmes 20 à 65 ans) et de 38,06 (avec comme extrêmes 20 à 68 ans).

Ce nombre élevé de patients plus âgés démontre leur grande vulnérabilité au traitement ARV.

3. Le statut matrimonial :

Dans notre étude les patients mariés étaient majoritaires (69,2%). Ce résultat est comparable à ceux de TRAORE M. [49] et SOMSE [50] qui ont obtenu respectivement 68,3% et 62,6%.

Le statut matrimonial n’avait aucune incidence sur le changement de traitement.

4. L’activité menée :

Nous avons observé également une prédominance des ménagères

(38,8%). THIAM P. [47] avait trouvé exactement le même chiffre en 2004.

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quelle que soit l’activité menée.

5. Le niveau d’étude :

Les patients non scolarisés et de niveau primaire étaient les plus représentés avec respectivement 35,6 et 34,8%.

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quel que soit le niveau d’étude.

B- Variables biologiques 1. Le type de VIH :

Les patients infectés par le VIH 1 ont été les plus représentés soit 89,6%.

Cette valeur est proche de celle observée par DOGONI O. [51] (92,2%).

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quel que soit le type de VIH.

C- Les protocoles et schémas thérapeutiques

1. Schéma :

Le schéma thérapeutique associant 2INTI + 1INNTI a été le plus utilisé avec 76%, ce taux est inferieur à celui de DOGONI O. [51] qui avait trouvé 90,7%.

La NVP était l’INNTI la plus associée soit 45% ; Coulibaly H [46] avait apporté une valeur supérieure à la nôtre, soit 84%.

La combinaison fixe (AZT + 3TC + NVP) a été la plus utilisée avec 23,6%.

La fréquente d’utilisation de ce schéma est surtout liée à sa simplicité de prise soit deux comprimés par jour.

Les patients ayant effectué un seul changement étaient les plus nombreux quel que soit le schéma utilisé.

2. Le nombre de changement :

Les patients ayant subi un seul changement ont été les plus nombreux soit 80%.

Parmi ceux-ci 52% ont subi leur premier changement entre le 5ème et le 6ème mois de traitement.

Parmi les motifs de changement de traitement, la rupture a été celui le plus fréquent quelque soit la nature lors du premier changement (86%) des cas.

La rupture de stock est liée généralement à un certain nombre de difficultés, notamment le retard d’approvisionnement chez le seul fournisseur d’ARV qui et la pharmacie populaire du Mali (PPM).

3. Les substitutions et motifs de changements :

Les motifs de changement étaient liés à la survenue d’effets secondaires soit 37,6%. Ce résultat est similaire à l’étude rapportée par Diakhaté N. et al [53] au Sénégal (37,5%), et celle de Koffi [52] en Côte d’ivoire (36%).

Parmi les effets secondaires rapportés, l’anémie et la neuropathie peripherique étaient les plus fréquentes avec respectivement 15,2% et 11,2%.

Avec la substitution d’une seule molécule, la Zidovudine a été la plus substituée avec 35,7%.

Avec la substitution de deux molécules, on observe un pourcentage élevé d’AZT + EFV soit 26,67%. Le motif est dû d’une part à l’anémie liée à l’AZT et d’autre part à la résistance liée à l’EFV (molécule substituant LPV/r).

Le changement complet de traitement a concerné les schémas comportant la névirapine (NVP).

D’une part, les multiples effets secondaires liés aux ARV et d’autre part, les ruptures de stock, la survenue de grossesse, les co-infections et l’inobservance de certains patients font que les changements de traitement ARV sont nécessaires pour permettre une bonne prise en charge.

- CONCLUSION

A la fin de notre étude, 1343 patients VIH positifs sous ARV étaient suivi réguliers au service Hépato-gastroentérologie. Notre étude a porté sur 250 patients soit une fréquence de 18,6%.

Notre étude a permis de mettre en avant, comme présupposé, une moins bonne tolérance aux antirétroviraux chez les patients adultes. D’autres facteurs prédictifs, comme les comorbidités et la prise d’ARV à long terme, favoriseraient de multiples changements de schéma thérapeutique et la survenue d’effets indésirables biologiques.

La gratuité des antirétroviraux dans les pays à faibles revenus comme le nôtre est une étape importante dans l’amélioration de la prise en charge thérapeutique des patients infectés par le VIH/SIDA. Cependant l’utilisation, la dispensation et les effets secondaires des antirétroviraux sont sujets à certaines difficultés.

Sur les 250 patients sous traitement antirétroviral, nous avons constaté une prédominance féminine avec 78,4%.

La tranche d’âge la plus représentée a été celle de 30-39 ans avec 41,6%

avec une moyenne d’âge de 38,37. Les ménagères ont été les plus nombreuses (38,8%). Les mariés étaient nombreux soit 69,2%.

Les patients non scolarisés et ceux du niveau primaire étaient les plus fréquents avec respectivement 35,6 et 34,8%.

Le VIH 1 a été le type le plus représenté soit 89,6%.

Les schémas thérapeutiques associant 2INTI + 1INNTI ont été les plus utilisés (76%) et la combinaison fixe (AZT + 3TC + NVP) a été la plus prescrite avec 23,6%.

Les patients ayant subi un seul changement de traitement étaient les plus nombreux. Les motifs de changement étaient liés surtout à la survenue d’effets secondaires dans 37,6% des cas.

L’anémie était l’effet secondaire le plus fréquent avec 15,2% suivi de neuropathie périphérique (11,2%).

Parmi les patients ayant subi un seul changement, 52% ont fait leur changement entre le 5ème et le 6ème mois de traitement.

Malgré quelques problèmes rencontrés, les résultats que nous avons obtenus incitent à l’utilisation des ARV.

- RECOMMANDATIONS

Au terme de cette étude et compte tenu des problèmes qui peuvent survenir au cours du traitement ARV, nous recommandons :

AUX MEDECINS PRESCRIPTEURS,

La réalisation d’un bilan clinique et biologique rigoureux avant la prescription des ARV,

Une bonne préparation du malade au traitement par une large information sur la prise des médicaments et les effets secondaires attendus,

Une prescription adéquate dès la première prise en charge afin d’éviter les multiples changements de traitement,

Une attention particulière aux symptômes rapportés par les patients au cours du traitement, qu’ils soient d s ou non à une réelle toxicité objective des molécules prises,

Un remplissage correct des dossiers des malades.

AUX PHARMACIENS

La prévention de l’émergence de la résistance aux ARV en informant les patients sur la nécessité d’une bonne adhésion de leur régime de traitement antirétroviral ;

Une gestion correcte des stocks et des commandes pour parer aux ruptures de stock ;

Le renforcement de l’observance thérapeutique.

AU GOUVERNEMENT DU MALI

Le maintien et le renforcement de la gratuité des ARV et des examens biologiques afin d’avoir une bonne observance ;

Privilégier l’achat des molécules à combinaison fixe pour minimiser les changements de traitement ;

L’informatisation de la prescription pour permettre une bonne maîtrise des antécédents de patients aux ARV ;

La mise en place d’un système d’approvisionnement solide et en évitant les ruptures de stocks.

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XIV International AIDS Conférence, Abstract 10DT3-5.

- ANNEXE

Liste des ARV disponibles au Mali

Désignation Abréviation Dosage et Présentation

1 Abacavir ABC 300mg comprimé, Boite / 60

2 Abacavir* ABC 20mg/ml Sirop Flacon/240ml

3 Didanosine DDI 100mg comprimé, Boite/60

4 Didanosine DDI 150mg comprimé, Boite/60

5 Didanosine DDI 250mg gélule, Boite / 30

6 Didanosine DDI 400mg gélule, Boite /30

7 Didanosine DDI 50mg comprimé, Boite/60

8 Efavirenz EFV 600mg comprimé, Boite / 30

9 Efavirenz* EFV 200mg gélule, Boite / 90

10 Efavirenz* EFV 30mg/ml Flacon/180ml

11 Indinavir IDV 400mg gélule, Boite/ 180

12 Indinavir IDV 400mg boite / 60

13 Lamivudine 3TC 10mg/ml solution Flacon/240ml

14 Lamivudine 3TC 150mg comprimé, Boite / 60

15 Lamivudine 3TC 300mg comprimé, Boite /30

16 Lamivudine + Zidovudine + Abacavir (3TC+AZT+ABC) (150 + 300 + 300) mg comprimé, Boite/60 17 Lamivudine+stavudine+névirapine 3TC+D4T+NVP) Baby (30+6+50) mg Boite/60

18 Lamivudine+stavudine+névirapine 3TC+D4T+NVP) Junior (60+12+100) mg Boite/60 19 Lamivudine150 + Stavudine30 + Névirapine200 (3TC+D4T+NVP) (150 + 30 + 200) mg comprimé Boite/60 20 Lamivudine150 + Stavudine40 + Névirapine200* (3TC+D4T+NVP) (150 + 40 + 200) mg comprimé Boite/60

21 Lopinavir + Ritonavir (LPV+RTV) (400mg+100mg)/5ml Flacon/60ml

22 Lopinavir + Ritonavir (LPV+RTV) (133,3 + 33,3) mg gélule Boité /90

23 Lopinavir/ritonavir LPV/r (200+50) mg comprimé Boite/240

24 Nelfinavir ** NFV 250 mg comprimé Boite/270

25 Nelfinavir ** NFV 500mg/g poudre suspension Bte/144g

26 Névirapine NVP 50mg/5ml solution Flacon/240ml

27 Névirapine NVP 200mg comprimé Boite/60

28 Ritonavir RTV 100mg gélule, Boite / 84

29 Saquinavir SQV 200 mg, Boite/270

30 Stavudine D4T 1mg/ml Poudre suspension Flacon/200mg

31 Stavudine D4T 30mg Gélule, Boite / 60

32 Stavudine* D4T 40mg Gélule, Boite / 60

33 Stavudine D4T 15mg Gélule, Boite / 60

34 Stavudine D4T 20mg Gélule, Boite / 60

35 Ténofovir TDV 300 mg Comp Bte/30

36 Ténofovir+ Emtricitabine (TDF+FTC) (300 + 200) mg comprimé Boite/60 37 Ténofovir+ Emtricitabine + Efavirenz (TDF+FTC+EFV) (300 + 200+ 600) mg comprimé Boite/60

38 Zidovudine AZT 100mg/10ml solution Flacon/200ml

39 Zidovudine AZT 200 mg/20ml Inj Bte/5amp

* Ne devait plus être disponible à compter de 2009

** Disponibilité en 2008

FICHE D’ENQUETE

Numéro d’enquête : / /

Date : \ / / / IDENTIFICATION :

I-1- Numéro du patient : / / I-2- Age: / / ans

I-3- Sexe: 1=M, 2=F: / /

I-4- Statut matrimonial: 1=marié(e) ; 2=célibataire ; 3=veuf (veuve) ; 4=divorcé(e) / / I-5- Activité menée: / /

I-6- Niveau d’étude : 1= primaire ; 2= secondaire ; 3= supérieur ; 4= école coranique ; 5= non scolarisé / /

VARIABLES BIOLOGIQUES :

II-1- Type de VIH : 1=VIH1 ; 2=VIH2 ; 3=VIH1+2 / / II-2- Antigène Hbs : / /

II-3- Autre : Alcool : / / Tabac : / / SCHEMA THERAPEUTIQUE

II-1- (1=2INTI + 1INNTI ; 2=2INTI + 1IP ; 3=3INTI) / / II-2- Molécules actuellement utilisées

Molecule1 : / / Molecule2 : / / Molecule3 : / /

CHANGEMENT DE TRAITEMENT Oui / / Non / / Si oui – Nombre : \ /

-Délai (s) : \ /

III-1- Substitutions

Molécules en cause : \ /

Motif : 1=effets secondaires ; 2=résistance ; 3=rupture de stock ; 4=grossesse ; 5=tuberculose ; 6=diabète / / 7=comorbidité : / / - Effets secondaires : / /

1=neuropathie périphérique ; 2=trouble de la répartition de graisse; 3=anémie ; 4=intolérance à la NVP ; 5=toxicité ;

6=autres effets secondaires : ………

Molécule substituante : \ / III-2 Remplacement de toutes les molécules ou de schéma thérapeutique -Molécules en cours : \ / Motif : \ / -Molécules introduites : \ /

Fiche signalétique Nom : KEITA

Prénom : Amadou

Titre : Les motifs des changements de traitement antirétroviral chez les adultes vivant avec le VIH et le SIDA.

Année de soutenance : 2012.

Ville de soutenance : Bamako.

Lieu de dépôt : Bibliothèque de la faculté de médecine de pharmacie et d’odontostomatologie.

Secteur d’intérêt : Service d’Hépato Gastro-Entérologie du CHU Gabriel Touré.

Résumé

Notre étude prospective, réalisée de janvier à septembre 2011 sur les patients séropositifs suivis dans le service d’Hépato Gastro-Entérologie du CHU de Gabriel Touré, avait pour objectif d’analyser les motifs de changements de traitement chez les patients adultes sous antirétroviraux.

Sur 1343 patients colligés, 250 ont effectué au moins un changement de d’effets secondaires soit 37,6% des cas.

L’anémie était l’effet secondaire le plus fréquent avec 15,2% suivie de la neuropathie périphérique (11,2%).

Parmi les patients ayant subi un seul changement, 52% ont fait leur changement entre le 5ème et le 6ème mois de traitement.

Selon la substitution d’une seule molécule, la Zidovudine a été la plus substituée avec 35,7% dont les effets secondaires prédominaient (37,6%), suivi de la rupture du stock (19,2%). Le changement complet de traitement a concerné les schémas comportant la névirapine (NVP).

Mots clés : VIH, motifs de changement, antirétroviraux, patients adultes, Hôpital Gabriel Touré.

SERMENT DE GALIEN

Je jure, en présence des maîtres de cette faculté, des conseillers de l’ordre des pharmaciens et de mes condisciples :

D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement.

D’exercer dans l’intérêt de la santé publique ma profession avec conscience et respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les règles de l’honneur, de la probité et de désintéressement.

De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine.

En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes criminels.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.

Je le jure !

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