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COMBATS DE LA LIBERATION

La libération de Lyon présente des caractères particuliers par rapport à Paris ou d’autres villes de province. Un livre récent « Objectif Lyon » du Général Lescel (2004) le met en lumière :

Parmi les grandes métropoles régionales françaises, Lyon est certainement celle où le processus

de libération a été le plus complexe et a donné matière aux plus intenses polémiques […]

La libération de Lyon aurait donc commencé par l’insurrection de Villeurbanne le 24 août pour se poursuivre avec l’insurrection d’Oullins135 le 27 en précisant que ces deux communes font totalement corps avec la ville, l’une à l’Est et l’autre au Sud de l’autre côté du Rhône, Oullins étant située sur l’itinéraire de retraite des forces allemandes poussées par le débarquement allié qui vient de se dérouler sur la côte méditerranéenne le 15 août 1944… Ainsi peut-on considérer, avec cet auteur, que la libération de l’agglomération lyonnaise a duré au moins dix jours, jusqu’au 3 septembre date à laquelle les premières formations alliées et maquisardes ont pris totalement possession de la ville

Libération difficile avec son cortège de combats, et accompagnée de massacres (à St Genis-Laval, mais aussi rue Tronchet à Lyon…) épisodes douloureux où la Croix-Rouge interviendra souvent la première, et dont elle portera vigoureusement témoignage…

C’est en s’appuyant sur des récits de témoins ou d’acteurs directs de cette action de la Croix- Rouge que l’on peut essayer de reconstituer ce qui a fait le quotidien des équipes qui ont œuvré sur le terrain … Nous livrons ici des passages de documents laissés par le frère Benoît, acteur de premier plan de ces événements. Bien entendu, dans ce cas, l’accent est mis sur le travail de mise en bière et d’identification de « l’équipe mortuaire » qu’il animait, mais son cahier nous donne des renseignements précieux sur ce que furent ces journées de combats. Laissons lui le mérite de « planter le décor » :

Du 24 août au 3 septembre les combats sont partout, les balles sillonneront toutes nos rues. Les équipes de toute nature seront toujours sur la brèche avec une ardeur farouche partout où il y aura des victimes, leur honneur sera de n’avoir jamais laissé un blessé, un mort, un être à protéger abandonné.

Leur audace sera même telle auprès de l’occupant, que bien souvent elles arrêteront le feu, sauront toujours s’imposer sauvant ainsi des milliers de vies humaines.

Ce témoignage concerne aussi un des épisodes tragiques de la libération : la tuerie de la rue Tronchet. Mais d’autres massacres pendant cette période cruciale- d’une ampleur telle que la Croix-Rouge les a désignés comme « charniers »- méritent un chapitre à part.

135 Sur ces deux insurrections cf. le récit précis des événements militaires dans l’ouvrage déjà cité « Objectif Lyon »

L’ INSURRECTION DE VILLEURBANNE 24 - 28 août 1944 (cahier de F. Benoît)

Le 24 août au soir Villeurbanne s’insurge la situation est très grave car l’occupant est nombreux et organisé.

Les équipiers mortuaires auront fort à faire. La plus grande prudence sera nécessaire face à des situations plus délicates il faut relever les morts et les blessés, sauver des vivants, se trouver des deux côtés des lignes de combat les traverser sans cesse. Eviter des représailles, négocier au besoin.

Quatre dépôts mortuaires seront ouverts avec des difficultés encore inconnues. Des soldats allemands ont été tués au combat, il faut faire le relèvement des corps et des sépultures clandestines pour éviter des représailles et cela alors que la ville est reprise.

Deux corps de fusillés [des résistants] seront relevés et déterrés à la caserne de la Doua alors que les Allemands sont présents mais l’opération sera menée avec une telle prudence et audace qu’ils ne s’apercevront de rien (mais le chef d’équipe de dix équipiers en aura des sueurs froides quand il sera tiré d’affaire)

Les équipiers mortuaires sont de toutes les missions de secours et arriveront à arracher des blessés avec des chemises pleines de munitions.

Nombre de morts 120.

La Croix-Rouge sera également témoin actif d’un drame sanglant qui se déroule ce même jour, rue Tronchet dans le 6° arrondissement de Lyon, à proximité d’un poste de secours et d’un dépôt mortuaire. Si nous plaçons ici cet épisode, c’est qu’il est à mettre en relation avec les tentatives de libération qui secouent alors la commune de Villeurbanne à l’Est de Lyon136

La tuerie de la rue Tronchet 24 août 1944

Cet événement dramatique est bien connu, et son récit- très documenté à partir de 37 dépositions de témoins directs- figure dans le Mémorial de l’oppression rédigé sous la direction du Professeur Mazel. Rappelons brièvement les faits. Les Allemands avaient occupé et transformé en hôpital militaire un groupe scolaire, celui de la rue Tronchet, bien situé par rapport à quelques points importants comme la Gare des Brotteaux, la caserne de la Part-Dieu, le lycée du Parc et le Palais de la Foire où étaient stationnées des troupes. Dans la deuxième quinzaine du mois d’août et en raison d’une agitation qui pouvait affecter la banlieue lyonnaise après le débarquement de Provence, les Allemands évacuent le groupe scolaire pour regrouper leurs services sanitaires à la Croix-Rousse, à proximité de leur hôpital principal. L’évacuation s’achève le 24 août au début de l’après-midi.

La population voisine se croit autorisée à récupérer ce que les Allemands ont abandonné sur place, du matériel et des victuailles, avec l’aide des employés civils qui, selon certains témoignages, auraient reçu du personnel allemand l’autorisation de se servir…A partir de là, en quelques minutes, en cette période de pénurie, un attroupement se forme espérant bien obtenir quelques parcelles de la distribution.

Mais brusquement les choses prennent une tournure tragique. Avisé, à la Part-Dieu par ses indicateurs, le commandement allemand pour réprimer cette légère et inoffensive agitation, envoie aussitôt sur les lieux un détachement de troupes d’aviation. Quels ordres furent-ils donnés ? Ce qui allait se produire permet tout au moins d’en deviner la rigueur.

Les renseignements parvenus aux Allemands devaient être très précis car l’opération se déroula sans fausse manœuvre : un car dépose la troupe dans la rue Garibaldi à proximité de la rue Tronchet. Immédiatement elle se déploie l’arme à la main et remonte cette dernière rue en direction du

groupe scolaire. Un peu avant d’y arriver, sans avertissement préalable, sans qu’aucune tentative ait été faite …… les soldats ouvrent le feu 137

Suit le récit de la tuerie y compris avec des mitrailleuses légères en batterie dans le carrefour. Parmi les victimes surtout des femmes et trois jeunes filles de 13,15 et 16 ans.

Le témoignage du frère Benoît corrobore en tout point le rapport très détaillé du Professeur Mazel, mais il a l’avantage de préciser comment se sont déroulés les secours et pourquoi la Croix-Rouge s’est trouvée assez rapidement mêlée au drame, c’est pourquoi nous avons jugé utile de donner l’essentiel de son récit, tout en y ajoutant une ponctuation et en rectifiant quelques orthographes approximatives pour en faciliter la lecture. Ce récit figure sur un simple cahier, comme le frère Benoît avait l’habitude de le faire pour toutes les actions auxquelles il participait, et c’est manifestement un brouillon, sans doute destiné à une des nombreuses conférences qu’il a données à l’issue de la guerre. Il s’adressait alors à un public de secouristes ou membres de la Croix-Rouge n’ayant pas participé directement aux événements relatés mais ayant vécu cette période. Le même épisode, mais très abrégé, se retrouve dans le cahier destiné au rapport demandé en 1950 :

Nous ne ferons pas le récit complet du drame de la rue Tronchet que chacun connaît mais le récit

du sauvetage moins connu.

La suite détaille les circonstances qui font que le frère Benoît se trouve le 24 août précisément au dépôt mortuaire (ou DM) du St Nom de Jésus -dans un couvent dominicain du 6° arrondissement- il a été envoyé sur place par Melle Godinot responsable de ces dépôts pour Lyon et banlieues proches. Ce lieu, situé à proximité de la rue Tronchet, vient de recevoir les corps de six jeunes résistants tués au cours d’un accrochage qui annonce les premiers combats de la libération et le Frère est chargé de contrôler le travail de l’équipe mortuaire composée de Mme Paufique, Mme Voisin, une religieuse infirmière CRF : sœur Marie-Emmanuel et des secouristes qui les assistent.

…Brusquement des rafales de mitrailleuses éclatent, des personnes tombent dans les rues voisines. Toutes les équipes se précipitent et malgré le feu toutes les victimes proches sont relevées. Le feu sera de plus en plus intense.

Un religieux fait équipe avec Sœur Marie Emmanuel, ils pansent et relèvent plusieurs victimes. Tous les équipiers sont admirables de courage et d’entrain. Le feu est toujours très violent sur la rue Tête d’Or et on peut voir des équipiers amener des victimes sous de terribles rafales.

On crie des fenêtres « des blessés rue Tronchet » l’information arrive de fenêtre à fenêtre. […..]

[Soeur Emmanuel]... pourra arriver jusqu’à la rue Tronchet, par la rue Cuvier et verra achever

les blessés et survivants au fusil, au pistolet, à la grenade, à la crosse. Courageusement elle se pendra au bras des exécuteurs et suppliera « Monsieur ne les tuez pas » se voyant impuissante elle se replie pour aller chercher du secours au St Nom.

Pendant ce temps le religieux [en fait le Frère parle de lui-même sans se citer, probablement par

modestie138] tente d’aborder la rue Tronchet directement par la rue de la Tête d’Or au milieu de la rue il

montre son brassard Croix-Rouge plus apparent sur sa bure brune.

Malgré cette précaution non pas une rafale mais une bande entière à feu soutenu est lâchée. Il prend alors les côtés et progresse d’allée en allée il reprend le milieu de la rue et remontre son brassard, nouvelle bande de mitrailleuse, il reprend sa progression par les allées et atteint la rue Bossuet ou de Sèze où il reprend à nouveau le milieu de la rue toujours le brassard en avant, troisième bande sans parler des coups de feux individuels. Les Allemands ne veulent vraiment pas que soit abordée la rue Tronchet. Notre religieux pense alors aux équipiers, il les connaît, il sait leur serment, ils vont sortir, ce sera un massacre inutile.

Il se replie sur le St Nom pour les empêcher de sortir.

137 « Mémorial de l’Oppression en région Rhône-Alpes » fascicule N° 1 P. 29 et svantes 138

La fin de ce récit porte la phrase suivante « Frères et sœurs du Secourisme et du sauvetage, ce récit de l’un d’entre vous ne

Il était temps. En arrivant il entend « Il y a des blessés, l’équipe doit tenir son serment, elle va sortir ». Non répond le religieux les Allemands sont intraitables, on ne peut laisser massacrer ces jeunes inutilement. Il faut tenter le passage à deux ou trois seulement, veillez et si on réussit venez vite.

Sœur Marie Emmanuel vient d’arriver et signale de nombreuses victimes. Il faut passer coûte que coûte. D’elle-même une équipe se forme. Elle est composée du Père Barbeaux [père dominicain] sœur Marie Emmanuel, un Franciscain [frère Benoît], rejoints par un équipier avec sa poussette porte-brancard. Cette équipe n’a aucun droit au recul, il faut qu’elle passe ou périsse. La charité doit vaincre la fureur ; mais elle comprend ce que veut dire alors sauver ou périr. Délibérément elle prend le milieu de la rue, le Père Dominicain, la sœur ou l’équipier sont en blanc, casque Croix-Rouge en tête, il ne peut cette fois y avoir prétexte à équivoque comme avec la robe brune139.

Par à coups on avance, des coups de sifflets allemands la bloquent un instant elle s’arrête et repart pour s’arrêter à nouveau.

Des personnes dans la rue faussement rassurées tentent de passer il faut les rudoyer, d’ailleurs les passants trop rassurés par la présence de la Croix-Rouge. seront une constante gêne pour le sauvetage. Arrivés un peu avant le cours Morand on rencontre des soldats allemands à plat ventre et l’arme au poing on avance quand même, quelques personnes tentent le passage un coup de sifflet nous bloque et un allemand nous fait signe d’avancer on se précipite.

On arrive rue Tronchet.

Terrible spectacle, plus de cent personnes sont étendues sur cinquante mètres, 8 mitrailleuses sont en position deux par deux dans le carrefour de la rue Tronchet.

Un silence vraiment de mort, notre religieux de tantôt, vieux soldat des deux guerres sait que des précautions sont à prendre il interroge les allemands […]

Il crie alors « pas de blessés » rien ne répond. « Pas de blessés » répète-t-il, alors une femme répond « moi », des Allemands ont un geste de surprise, une équipe conduite par un prêtre ou religieux vieux combattant veut assurer le minimum de risques aux équipiers […]

Il faut alors composer avec le commandant allemand (feldwebel) qui menace le petit groupe de son arme mais finalement laisse agir la Croix-Rouge. Dés lors les secouristes se précipitent pour assurer les premiers soins : il est urgent de panser les blessures, arrêter les hémorragies, une ambulance fait le transport au St Nom où, là :« d’autres dévouements se prodiguent sans compter ».

: Le récit continue avec un autre type de sauvetage

Un camion est amené sur lequel sont entassés les morts avec les objets retrouvés près d’eux, du linge, des paquets de biscuits, des boîtes de conserve causes du drame. Dans la maison de la rue Tronchet où se trouve une maison de cinéma [l’Alliance cinématographique, située rue Duquesne proche

de la rue Tronchet ? Ou plutôt un studio clandestin ?]…Au premier étage de cette maison se trouve un

important groupe de résistants armés, ils ont une quantité de plastic, ils sont prêts à se défendre jusqu’à la mort et se faire sauter plutôt que de se rendre. La Croix-Rouge empêche la visite de cet immeuble où se trouve des documents très importants et les archives cinématographiques de la résistance ; que serait-il arrivé si on n’avait (pas) empêché la visite, c’est le commandant Lafond qui me le dit en ajoutant : nous vous devons la vie . [……] On oblige chacun à demeurer sur place en attendant le calme.[…]

Un certain nombre de personnes n’étant pas atteintes en profitent pour se mettre à l’abri. Le dernier corps est retrouvé dans un café à l’angle de la rue Garibaldi. Le bilan de cette triste journée sera de 26 morts, de 21 blessés sans compter les légers et nous rentrons au St Nom, du sang jusqu’au coude et à la cheville.

Le petit dépôt mortuaire du matin a singulièrement grandi. […]

139 Le témoignage du frère Benoît est résumé sous une forme très concise dans le Mémorial : J’avais essayé de passer pour me

rendre auprès des blessés dit le frère Marie-Benoît. J’ai montré mon brassard Croix-Rouge. A trois reprises différentes, malgré cette précaution, j’ai essuyé des rafales de mitrailleuse. J’ai compris alors très nettement avec mon expérience d’ancien combattant des deux guerres que les Allemands ne voulaient absolument pas nous laisser aborder le carrefour de la rue Tronchet.

Le St Nom sera l’un des plus importants dépôts mortuaires de Lyon avec 108 morts.

Pour compléter le rôle de la Croix-Rouge dans cet épisode de la libération il faut mettre en lumière l’action de Sœur Marie Emmanuel qui figure également dans le Mémorial

Dès qu’elle avait entendu la fusillade, insouciante du danger qu’elle courait, la sœur Marie-Emmanuel, de l’ordre des Catéchistes Missionnaires, infirmière de la Croix-Rouge s’était précipitée vers les lieux de la tuerie : blessée elle–même au bras, ses vêtements traversés par deux autres projectiles, elle tente courageusement d’intervenir…

Pour son courage, Mme Roussillon -sœur Marie Emmanuel en religion- (née le 12 décembre 1914 à Toulouse) reçoit une distinction honorifique 140 dont il est fait mention dans les Archives de la Croix-Rouge de Paris.

D’autres témoignages confirment la manière dont les secours sont intervenus, ainsi celui du Général Anselme 84 rue Tête d’Or :

J’ai vu arriver les infirmières et les brancardiers venant de la rue de la Tête d’Or, de la direction de la Part-Dieu, environ une demi-heure ou trois quart d’heure après le début de la fusillade ; à ce moment là on tirait encore et j’ai même admiré les équipes qui arrivaient : il y avait des jeunes gens et un prêtre habillé de noir 141

En cet été 1944 bien d’autres drames montrent combien les actions de la Croix-Rouge pouvaient se révéler difficiles, même quand elles n’étaient pas périlleuses… En effet les secouristes et les sapeurs-pompiers sont systématiquement écartés des lieux de représailles, comme lors de la fusillade de la Place de la Bascule qui a fait des victimes civiles, sans raison apparente sinon la fureur des Allemands142, ainsi au N°2 de la rue Desjardins, le 26 août, dans la banlieue Sud de Lyon. Les Allemands sont revenus sur les lieux d’une escarmouche pour ouvrir le feu sur des immeubles, déclenchant ainsi un terrible incendie qui piège 23 familles qui parviennent à se réfugier dans la cave. Les pompiers ont interdiction de combattre le sinistre malgré toutes leurs tentatives et les services de la Croix-Rouge ne peuvent intervenir avant le lendemain matin, et seulement pour aider les malheureux à sortir des ruines fumantes…Heureusement les murs de la cave ont bien résisté…Parmi les rescapés, deux enfants en bas âge ont échappé presque par miracle à une mort certaine (utilisation de l’eau d’un robinet de purge pour attaquer les flammes envahissantes). Un mois avant (27 juillet) ce sont cinq résistants, extraits de la prison Montluc143- qui, en représailles d’un « attentat » visant le restaurant « Moulin à Vent » de la Place Bellecour (très fréquenté par les Allemands) sont fusillés à cet endroit précis et les corps sont laissés sur place sans que personne ne puisse intervenir. La place Antonin Poncet est à deux pas, Melle De Leusse et un autre membre de la CRF, le colonel d’Astafort accourent et tentent de s’approcher pour porter secours… en vain

Peu après, dans la banlieue Sud de Lyon, plus précisément à Oullins se déroulent des combats entre forces d’occupation et résistants. Ces tentatives de libération ne sont pas sans rappeler celles de Villeurbanne, finalement sans résultat …

140 « Bulletin d’information de janvier 1945 »

141 Archives départementales « Mémorial de l’oppression » Fonds 3808 W1100 (cote 27 b) 142 A mettre en relation avec l’insurrection de Villeurbanne (cf. François Lescel op.cit.)

143 Il s’agit de René Bernard, Albert Chambonnet, Pierre Chirat, Gilbert Dru, Léon Pfeffer ; R. Bernard oeuvrait au sein du Front National, Dru et Chirat appartenaient à une organisation chrétienne de la Résistance, Chambonnet était un chef de l’Armée secrète, L. Pfeffer, était un agent du bataillon Carmagnole mais aucun des otages n’avaient un lien avec l’attentat (qui d’ailleurs n’avait fait aucune victime)

L’INSURRECTION D’OULLINS 27 au 29 août 1944

Le 24 août, tandis que Villeurbanne s’insurge, à Oullins le Comité de Coordination (émanation du Comité de Libération –CDL-) donne comme dans tout l’Est lyonnais des consignes de grève générale

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