Classification des ontologies

Les ontologies peuvent être classifiées selon plusieurs critères : l’objet conceptualisation, l’engagement sémantique et le niveau de détail.

1.3.1. Classification selon l’objet de conceptualisation

Cette classification est basée sur le contenu de connaissance que l’ontologie représente (Guarino, 1997 ; Grüninger et al., 1995 ; Uschold et al., 1996 ; Sowa, 1995) :

Ontologie de haut niveau : appelée aussi ontologie abstraite, supérieure ou fondationnelle, cette ontologie porte les concepts les plus généraux tels que l’espace, le temps, la matière, les objets, les évènements, et les actions qui sont indépendants d’un domaine particulier. Elle spécifie un formalisme de description qui fournit une structure de représentation et des primitives pour décrire les concepts des ontologies de domaine et des ontologies génériques, et permet de définir des concepts abstraits et peuvent être réutilisées pour définir des concepts spécifiques.

Ontologie générique : appelée aussi méta-ontologie ou noyau d’ontologie, elle véhicule des connaissances génériques qui doivent être assez générales pour être réutilisées dans différents domaines. Elle décrit des concepts généraux, indépendants d'un domaine ou d'un problème particulier.

Ontologie de domaine : Il s’agit d’une conceptualisation spécifique à un domaine particulier. Elle rend compte du vocabulaire d’un domaine spécifique au travers de concepts et de relations qui modélisent les principales activités, les théories et les principes de base du domaine en question. Les concepts d'une

ontologie de domaine sont souvent définis comme une spécialisation des concepts des ontologies génériques.

Ontologie de tâche :

dans les systèmes, telles que les tâches de diagnostic, de planification, de conception, de configuration, de tutorat, soit tout ce qui concerne la résolution de problèmes. Elle régit un ensemble de vo

structure de résolution des problèmes inhérente aux tâches et domaine. Selon (Grüninger et al., 9

computationnelle d'un système à base de connaissan

Ontologie d’application :

d’un domaine particulier et

spécialisation à la fois des ontologies de domaine et des ontologies de tâches et correspond aux rôles joués par les entités de domaine lorsqu’elles effectuent certaines activités. Ce sont les ontologies les plus spécifiques.

1.3.2. Classification selon l’engagement sémantique

Cette classification se base sur le niveau sémantique des connaissances que l’ontologie représente (ressource terminologique versus ressource conceptuelle).

Figure 2.1 : Les différentes représentations de connaissance à partir de leur degré d’engagement sémantique

La figure 2.1 montre une échelle des degrés de formalisation et du niveau d’engagement sémantique en représentation de conna

d’engagement sémantique correspond au niveau de spécification formelle permettant de restreindre l’interprétation de chaque concept et ainsi d’en donn la sémantique (Bachimont

25

ontologie de domaine sont souvent définis comme une spécialisation des concepts des ontologies génériques.

Ontologie de tâche : Elle utilisée pour conceptualiser des tâches spécifiques dans les systèmes, telles que les tâches de diagnostic, de planification, de conception, de configuration, de tutorat, soit tout ce qui concerne la résolution de problèmes. Elle régit un ensemble de vocabulaires et de concepts qui décrit une structure de résolution des problèmes inhérente aux tâches et

Grüninger et al., 95), l'ontologie de tâche caractérise l'architecture computationnelle d'un système à base de connaissances qui réalise une tâche.

Ontologie d’application : Elle décrit des concepts qui dépendent à la fois d’un domaine particulier et d’une tâche particulière. Elle

à la fois des ontologies de domaine et des ontologies de tâches et correspond aux rôles joués par les entités de domaine lorsqu’elles effectuent certaines activités. Ce sont les ontologies les plus spécifiques.

Classification selon l’engagement sémantique

Cette classification se base sur le niveau sémantique des connaissances que l’ontologie représente (ressource terminologique versus ressource conceptuelle).

Les différentes représentations de connaissance à partir de leur degré d’engagement sémantique (inspiré de (Lassila et al., 2001

montre une échelle des degrés de formalisation et du niveau d’engagement sémantique en représentation de connaissances. Le degré d’engagement sémantique correspond au niveau de spécification formelle permettant de restreindre l’interprétation de chaque concept et ainsi d’en donn

Bachimont et al., 2000).

ontologie de domaine sont souvent définis comme une spécialisation des concepts

pour conceptualiser des tâches spécifiques dans les systèmes, telles que les tâches de diagnostic, de planification, de conception, de configuration, de tutorat, soit tout ce qui concerne la résolution de cabulaires et de concepts qui décrit une structure de résolution des problèmes inhérente aux tâches et indépendante du , l'ontologie de tâche caractérise l'architecture

ces qui réalise une tâche. décrit des concepts qui dépendent à la fois

est souvent une à la fois des ontologies de domaine et des ontologies de tâches et correspond aux rôles joués par les entités de domaine lorsqu’elles effectuent

Cette classification se base sur le niveau sémantique des connaissances que l’ontologie représente (ressource terminologique versus ressource conceptuelle).

Les différentes représentations de connaissance à partir de leur degré 01))

montre une échelle des degrés de formalisation et du niveau issances. Le degré d’engagement sémantique correspond au niveau de spécification formelle permettant de restreindre l’interprétation de chaque concept et ainsi d’en donner

26

Cette échelle va du vocabulaire contrôlé qui est un simple ensemble de mots appartenant à un domaine, aux ontologies lourdes (heavy-weight ontologies) comprenant les termes désignant les concepts et relations du domaine, leurs propriétés conceptuelles, et toutes les connaissances nécessaires à la description de la sémantique du domaine. Entre les deux, des glossaires aux ontologies légères, les représentations de connaissances offrent des possibilités croissantes d’intégrer la sémantique du domaine, en spécifiant toutefois toujours la terminologie.

1.3.3. Classification selon le niveau de détail

Par rapport au niveau détail, deux catégories d’ontologies peuvent être identifiées (Guarino, 1997):

Granularité fine : correspondant à des ontologies très détaillées, possédant ainsi un vocabulaire plus riche capable d’assurer une description détaillée des concepts pertinents d’un domaine ou d’une tâche.

Granularité large : correspondant à un vocabulaire moins détaillé c’est le cas des ontologies de haut niveau possèdent une granularité large, compte tenu que les concepts qu’elles traduisent sont normalement raffinés dans d’autres ontologies de domaine ou d’application.