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La description qui va suivre concerne un type d'amplificateur bien connu, car beaucoup d'articles ont déjà été consacrés, et Je seront certainement encore, aux éta-ges à charge cathodique. 11 serait préten-tieux de ma part, et de plus inutile, de pré-ciser les nombreux avantages qu'on . peut en obtenir. Je veux seulement souligner une fois de plus que l'impédance de sortie des tubes de puissance se trouve ramenée à quelque 100 0, ce qui, compte tenu du rapport du transformateur de sortie, repré-sente, vu du haut-parleur, une résistance nettement inférieure à l'unité. Et comme ]e haut-parleur a toujours été Je mauvais su-jet auquel il faut laisser le moins possible d'initiative personnelle, ces conditions de

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.5&HI. 47H2 t, C /,

fonctionnement ne peuvent que lui être bé-néfiques.

Il me faut aussi avouer, avant d'entrer dans le vif du sujet, que cette réalisation n'est pas un travail personnel. Elle doit au moins autant à M. Maillard, dont le récent article prouve assez l'intérêt qu'il porte à ce genre de montages [1], qu'aux publica-tions techniques dont je donnerai la réfé-rence chaque fois que ma mémoire ne me fera pas défaut.

Le schéma

Le préamplificateur et l'amplificateur ont été groupés sur un même châssis. On y

trouve : une ECC 83 en amplificateur-cor-recteur (courbe RIAA) ; un étage à liai-son cathodique d'entrée vers les corrections du type Baxandall (moitié d'une ECC 83) ; un étage amplificateur compensant l'affai-blissement dû aux corrections (moitié d'une ECC83).

L'amplificateur comporte une lampe d'en-trée (moitié d'une ECC 82) avec liaison di-recte vers le déphaseur (moitié d'une ECC 82) ; un étage driver (ECC 83) et un push-pull final (2 X EL 84).

Le préamplificateur

Désireux d'utiliser un lecteur piezo-élec-trique (à cause de son prix), j'ai adopté d'emblée le schéma proposé par M. Darte-velle [2]. Avant la publication de cet ar-ticle, la charge utilisée était de 47 kil, ce qui apporte déjà une nette amélioration par rapport aux 470 W ou 1 MO recommandés.

La faible tension plaque du deuxième tube permet la liaison directe avec la grille du suivant. Le montage à charge cathodique permet l'attaque à basse impédance des correcteurs Baxandall. Ces derniers sont représentés par deux contacteurs à 12 posi-tions dont une reste inutilisée. Comme je n'ai pas pu me procurer des résistances de précision pour cette partie, j'ai utilisé des modèles classiques à 20

%.

Si bien qu'à la mise au point, il m'a fallu réduire les deux condensateurs du contacteur « graves > à 2,2 nF. La valeur classique de 4,7 nF ne permettait plus d'action de cette commande au-delà de 150 Hz. Les nouvelles valeurs amènent le creux vers 450-500 Hz.

Une commutation P.U.-Radio placée avant les contacteurs permet de les utiliser quelle que soit la source de modulation.

L'amplificateur

Un premier étage fortement chargé per.

met une liaison directe avec le déphaseur.

El8/# 1/fO

Schéma général de l'amplifleateur à charge cathodique avec, en bas, te détail des contacteurs de tonalité.

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Radio-Constructeur

Vue avant. De gauche à droite : le commutateur P.U.-Radio ; le contacteur d'aiguës ; le contacteur de graves ; le potentiomètre de gain, et le voyant lumineux. On aperçoit, à proximité du transformateur d'alimentation, les résistances « chutrices » pour les

plaques des EL 84 (2 X 1000 !l, 10 W).

CD ®

3 piecls ,i f20"

1 ®

(J

L

Mai 1961

La colonne équipée d'un H.P. elliptique de 16 X 24 cm,

Fig. 1 et 2. - La cotonne est réalisée en carton de 2,5 millimètres d'épaisseur ou plus. La planchette supportant le

haut-parleur est fixée intérieurement pour assurer l'étanchéité.

Les tampons de carton ondulé sont glissés à force et maintenus en place par une b a n d e collante genre

« scotch ». JI est bon de prévoir, entre le H.P. et ta planchette, une bande de téxemou ou similaire, toujours

pour assurer l'étanchéité.

Fig. 3. - La longueur L est fonction du diamètre du tube et de l'épaisseur du carton utilisé. A titre indicatif : a

=

10 cm ; b

=

5 cm. Le tracé de droite représente la

forme du bourrage développé.

Sa cathode non découplée reçoit la tension de contre-réaction provenant de la bobine mobile.

Malgré les nombreux schémas de dépha-seurs qui apparaissent périodiquement, j'ai opté pour le montage à charge répartie. Il est bien difficile de trouver plus simple en ce domaine. Quant à la dissymétrie due aux capacités, il s'avère, à f écoute, qu'elle reste au-dessous de la limite de perception.

L'étage suivant, qui comporte une polarisa-tion commune aux deux tubes, agit d'ail-leurs dans le sens favorable pour rendre ce défaut encore moins apparent. Et, malgré tout, il y a des amplificateurs de

réputa-121

K _ valve cà-blage. Certaines valeurs portées sur ce dessin diffèrent de celles indi-quées sur le scbéma, mais elles correspondent à celles utilisées sur sim-plicité biblique une sécurité de fonction-nement absolue. Malheureusement, lorsque j'ai entrepris la première version de cet une contre-réaction totale, n'est plus la pièce coûteuse pour l'achat de laquelle il fallait se priver de tabac jusqu'à la retraite. Le modèle utilisé (TU-101 Audax) permet de~

résultats très honorables. L'e5sai du modèle équipant le « Symphonie 191

»

n'a pas ap-porté d'amélioration sensible à l'oreille.

f 2 3 Q 5 6 7 6 5 1 / 3 2 f

,; extér,Ë>ur du tube

®

Radio-Constructeur

Ci~contre : Le câblage de la plaquette.

Où l'on volt qu'il est imprudent de pré-voir un châssis pour éléments minia-tures lorsqu'on ne s'est pas assuré au-paravant qu'ils existaient en magasin ! Ci-dessous : Le châssis vu de dessous.

La cloison située entre l'amplificateur et l'alimentation n'a aucune utilité. Elle provient du fait que l'alimentation a dû être rapportée après coup à l'extrémite

du châssis.

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