Leur directeur spirituel avait encouragé Louis et Zélie à vivre pleinement leur vie conjugale en s’ouvrant à la vie : neuf nais-sances s’ensuivront. Voilà un directeur satisfait d’être entendu ! Au total, sept filles et deux garçons. Cinq filles seulement parviendront à l’âge adulte : les deux aînées, Marie et Pauline, qui n’ont que dix- huit mois de différence ; puis vient Léonie et enfin les deux petites dernières, Céline et Thérèse.
Avant d’entrer dans leur histoire, parcourons rapidement l’album de photos de famille pour faire leur connaissance.
Marie (1860-1940)
Pas un sourire, ni pour le photographe caché derrière son voile noir, ni pour les lecteurs que nous sommes. Plutôt un regard lourd de l’ennui d’être livrée au regard de tous. Il faut dire que Marie a toujours eu un côté un peu sauvage : pas question de s’assujettir à l’obligation de faire des politesses et des révé-rences… Tant pis si les gens ne l’apprécient pas, « pourvu que tu m’aimes cela me suffit », rétorque- t-elle à sa mère chagrinée par son comportement.
Si Zélie sait lui dire combien elle l’aime, il est manifeste que Marie est la préférée de son père, sa grande, sa première ! Le bijoutier Louis, pour qui chacune de ses filles est un bijou, la surnomme son « diamant », et aussi sa « bohémienne » tant elle est non conformiste, voire fantaisiste.
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Zélie, elle, remarque son caractère « très spécial et volon-taire1 ». Se souvient- elle encore des tout premiers pas de Marie ? Tandis qu’elle lui tenait la main, la petite s’échappe, en courant si vite que sa mère, affolée à l’avance par la chute probable, l’appelle en criant : « Obéis, Marie, obéis ! » Sans même se détourner, Marie court toujours, en répétant : « Obéis, obéis… » Elle est fort indépendante, la jeune Marie, avec une conviction ancrée dès son plus jeune âge qui lui fait déclarer : « Je suis bien libre, moi ! » La domestique Louise lui en fait un surnom :
« Marie- je- suis- bien- libre- moi », surnom tout à fait mérité si l’on en croit quelques épisodes que rappellera Marie à l’âge adulte.
Un jour de Pâques, toute pomponnée pour la fête, arborant de jolies bottines neuves, elle se rend à la grand- messe avec Louise.
L’église de Montsort est en réparation, le parvis est encombré d’une grande plage de chaux entourée de sable. Anticipant la curiosité de Marie qui s’en approche, la bonne l’enjoint de ne pas aller plus loin, la chaux lui brûlerait les pieds. Mais, raconte Marie, « il suffisait qu’elle me dise cela pour lui montrer que j’étais bien libre et que je voulais me rendre compte par moi- même si ce qu’elle me disait était vrai2 ». Elle saute aussitôt sur le talus de sable, enfonce dans la chaux et… se met à hurler, se croyant déjà brûlée vive. Les bottines neuves l’étaient, en effet.
Un autre fait se passe à l’église au cours de la messe. Lorsque la sonnette du servant d’autel retentit à la consécration, Marie voit toutes les têtes s’incliner : « C’est trop fort, se dit- elle, de nous forcer comme cela à baisser la tête, moi ça me plaît mieux de regarder, je suis bien libre… » et elle fixe l’hostie blanche entre les mains du prêtre. Bien lui en prend tant elle ressent aussitôt une grande douceur et une paix profonde.
D’un tempérament fougueux, Marie a aussi un bon cœur.
À l’école, quand on fait pleurer sa petite sœur Pauline, du haut
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2. Souvenirs autobiographiques de Sr Marie du S.C., cahier de 1909, ACL.
de ses sept ans et demi, « le sang bouillonnant dans ses veines », elle intervient pour la défendre.
Pleine de bon sens, les pieds sur terre, elle deviendra une bonne maîtresse de maison et plus tard au Carmel, une zélée intendante ; elle est la bonne oreille à qui on peut tout dire et ses conseils avisés remettent les choses à leur bonne mesure.
Et libre jusqu’au bout…
Marie Pauline (1861-1951)
Jolie, coquette, très féminine, elle est aussi simple et humble.
Appelée couramment Pauline, en famille elle est « le petit Paulin » en raison de sa taille modeste – elle n’ira pas au- delà de 1,54 m. Pour la taquiner, Marie l’appelle « petite naine » ! Pauline est la « perle fine » de son père. Elle est le portrait craché de sa
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mère, active et entreprenante, vive, drôle, espiègle, fort émotive aussi. Spontanée, on l’entend s’exclamer en plein office du Vendredi saint à l’église : « Voilà ma tante ! » Tous les regards se tournent vers elle : elle brandit fièrement une petite figurine en papier, représentant une religieuse en costume de la Visitation.
Il n’est pas donné à tout le monde de faire rire l’assistance en un tel jour !
Zélie en est folle : « Elle a tout pour elle1 », déclare- t-elle, alors que sa fille n’a pas 4 ans ! Il est donc peu étonnant qu’à l’âge de l’adolescence, Pauline soit déjà devenue la confidente de sa mère.
Très artiste, elle manie l’aiguille, le pinceau, la plume, pour autant d’œuvres qui feront la une des fêtes familiales ou de son couvent. M. Martin ne manque pas à chaque voyage à Paris de lui rapporter les meilleures fournitures pour ses travaux de peinture. Ses professeurs à l’école assurent qu’elle a « des dispositions étonnantes, non pour une chose, mais pour tout en général2 », « qu’elle fait des progrès remarquables en dessin […]
qu’elle était artiste et que, si elle était poussée, elle irait loin3 ».
Tenace, elle aime aller jusqu’au bout… jusqu’à épuisement, lorsqu’elle voudra, par exemple, en dépit de fortes migraines, remporter en pension le prix d’excellence qui ferait tant plaisir à ses parents.
Où qu’elle passe, Pauline est remarquée, appréciée pour sa gentillesse et sa maturité. Elle deviendra la référence de la famille, la « petite Mère » de toutes ses sœurs, dispositions qui la mettront plus tard à la tête de la communauté du carmel de Lisieux durant de longues années.
1. CF 14.
2. CF 120.
3. CF 121.
Marie Léonie (1863-1941)
Quel regard émouvant, si triste et en même temps si simple-ment abandonné à la vue du lecteur.
On l’appelle Léonie, mais en famille, elle devient très vite « la pauvre Léonie », mais aussi « la bonne Léonie ». De santé fragile dès la naissance, elle le reste toute sa vie. À l’âge de 70 ans, elle avoue n’avoir pas passé un seul jour sans avoir eu mal au ventre, mal à la tête, et des démangeaisons dues à une sorte d’eczéma purulent sur tout le corps ! Dans ces conditions, comment l’en-fant pourrait- elle tenir en place ? Coléreuse et boudeuse à la maison, insupportable en classe, à la fois influençable et volon-taire, courageuse et obstinée, susceptible et pleine de complexes par rapport à ses sœurs bien douées, elle n’en a pas moins un cœur d’or qui cherche à faire plaisir. Prise en main, à l’insu des siens, pour un redressement brutal par la domestique de la famille, elle souffrira de cette violence dans l’incompréhension
1859-1873 : QuandLecercLedefamiLLegrandit
de son entourage. Il lui faudra un long parcours pour s’accepter et s’épanouir, jusqu’à ce qu’elle parvienne à devenir « l’humble violette » joyeuse, recherchée par les religieuses visitandines de son couvent pour sa gentillesse et son allant. Dieu aidant, elle s’acheminera sur la petite voie tracée par sa jeune sœur Thérèse. Qui sait ?… jusqu’au balcon du paradis au milieu des saints « officiels » ?
Marie Céline (1869-1959)
« Le petit Célin », tel est le surnom que l’on retrouve fréquem-ment dans la correspondance familiale. Physiquefréquem-ment, elle paraît frêle, fragile. Marie dira : « C’était curieux de voir un si petit enfant courir comme une petite souris à travers la maison1. » Elle est si délicate que, les années passant, on se demande toujours si elle va survivre. Zélie s’emploie à la fortifier, et réussit, car Céline sera la dernière des sœurs à mourir, à l’âge avancé de 89 ans ! Ce petit bijou semble en porcelaine fine, tant elle est craintive : a- t-elle par mégarde bousculé et cassé la dînette de ses sœurs, la voici, effrayée d’un tel malheur, cachée et recroquevillée derrière un tas de bois dans le jardin. Il faut la perspicacité de Zélie pour la dénicher et la rassurer. Et pourtant, face à sa petite sœur Thérèse, elle se fait protectrice et plus que cela : elle exerce pendant leur enfance une certaine autorité sur sa cadette. Toutes deux seront toujours fortement unies.
Devenue une jolie jeune fille, intrépide, pétillante d’in-telligence, esprit aux mille questions, jamais rassasiée de connaissances, riche de talents et de personnalité, elle est de compagnie agréable. D’un dévouement plein de délicatesse, elle soigne son père jusqu’au bout. Ses dons d’artiste peintre auraient pu la placer parmi de grands noms, son amour pour Jésus l’y fait renoncer ; elle entre au carmel de Lisieux comme ses deux
1. Souvenirs autobiographiques de Sr Marie du S.C., cahier de 1909, ACL.
aînées et sa jeune sœur Thérèse, qui saura adoucir son extrême sensibilité et sa volonté quelque peu intransigeante. On doit à son talent la plupart des photographies que nous avons de la famille Martin.
Marie Françoise Thérèse (1873-1897)
À sa naissance, Zélie ne ménage pas les détails sur sa char-mante enfant : « Elle est douce et mignonne comme un petit ange. Elle a un caractère charmant1. »
1. CF 114.
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Pour son père, elle est le hanneton blond, « l’orpheline de la Bérésina » (d’après un roman lu en famille), et surtout sa petite reine. Intelligente, futée, sensible, aimante, elle fait la joie de sa famille, jusqu’au jour où éclate sa souffrance d’être orpheline de sa mère depuis l’âge de quatre ans et demi.
Sa vie intérieure intense lui fait percevoir les désirs de Dieu,
« doux Sauveur », et de la Vierge Marie, « incomparable mère » : ils lui ouvrent les champs immenses de compassion et de tendresse célestes pour l’humanité. En une course de géant, elle s’engage sur le chemin de sa vocation à l’Amour, qui la presse d’entrer à 15 ans au Carmel, où elle découvre sa « petite voie, bien droite, bien courte » qui la fait promptement arriver au but à 24 ans.
La petite dernière deviendra capitaine de la légion des petites âmes assoiffées de miséricorde, en quête de sainteté.
Avant de mourir, elle avait dit à ses sœurs : « Vous m’appellerez petite Thérèse. »
Voilà qui la définit et la résume, et ce sera son nom d’éternité, dès ce monde- ci : Teresinha, Teresita, Teresina, Little Therese- Little flower, en polonais, en allemand et tant d’autres langues…
Cent ans plus tard, les foules accourent à Alençon et Lisieux, sur les lieux où elle a vécu. On quête son sourire, ses roses…
Elle fait tourner la tête des soldats sur le champ de bataille, des missionnaires au fond de la grande Chine, de condamnés à mort, des papes jusqu’au premier d’Amérique latine, de la plus célèbre chanteuse française du siècle dernier1, d’une multitude de petits protégés, des familles suppliant en toutes langues, des communautés sans cesse nouvelles…
Bref, donnons- lui le mot de la fin : « Tout le monde m’aimera. » Au don de thaumaturge, ajoutons donc celui de prophète, car nul ne peut se sentir exclu de cet ouragan de miséricorde
1. Édith Piaf fut guérie enfant de sa cécité par Thérèse, qui resta son amie pour la vie. Avant chaque concert, elle lui disait : « Thérèse, je chante pour toi. »
qu’elle obtient à chacun. Elle promet, cette petite Thérèse. Pour les uns, elle est la sainte de l’espérance, pour les autres, la sainte de la miséricorde, pour sa sœur Pauline qui résume tout : elle est un écho du cœur de Dieu ! Alors tendons l’oreille car elle a un mot précieux pour chacun.
Mais n’anticipons pas.
Pour l’heure, retrouvons- la à un an et demi, sur la balançoire que son père a installée dans le jardin de la rue Saint- Blaise.
Quand ça ne va pas assez fort, elle crie : « Toujours plus haut ! » Serait- ce donc sa devise ?
Table
Introduction ... 9
Sigles utilisés ... 13
Première partie À Alençon (1831-1877) 1. Portraits croisés ... 17
Louis Martin ... 17
Un jeune homme bien rangé ? ... 17
Enquête sur ses origines ... 18
Zélie Guérin ... 20
Une jeune fille superactive ? ... 20
Enquête sur ses origines ... 20
2. 1831-1858 : Jeunesses à Alençon ... 23
Les Martin ... 23
1831-1842 : rue des Tisons ... 23
1842-1850 : l’apprenti horloger ... 24
1850-1858 : installation rue du Pont- Neuf ... 31
Les Guérin ... 34
Deux sœurs complices ... 35
1852 : dentellières ... 37
1858 : orientations de vie ... 37
3. 13 juillet 1858 : Un mariage inattendu ... 41
Une perle pour Louis ... 41
C’est celui- là ! ... 42
Le mariage ... 42
Premiers ajustements ... 43
Un mariage blanc ? ... 43
4. 1859-1873 : Quand le cercle de famille grandit ... 47
Marie (1860-1940) ... 48
Marie Pauline (1861-1951)... 50
Marie Léonie (1863-1941) ... 52
Marie Céline (1869-1959) ... 53
Marie Françoise Thérèse (1873-1897) ... 54
5. 1860-1877 : Vie de famille à Alençon ... 57
Sous le toit familial (1860-1864) ... 57
Louis et Zélie, par eux- mêmes ... 57
La famille dispersée (1865-1870) ... 69
Premier séjour chez une nourrice ... 69
Décès du grand- père Martin ... 69
Éloignement d’Isidore ... 69
Décès des deux garçons, Joseph Louis et Joseph Jean- Baptiste ... 71
Décès de M. Guérin (3 septembre 1868) ... 74
Les aînées en pension (octobre 1868) ... 75
Maladie de sœur Marie- Dosithée et première communion de Marie ... 78
La mort d’Hélène (22 février 1870) ... 79
Abandon de l’horlogerie (mars 1870) ... 80
Marie Mélanie Thérèse (16 août-8 octobre 1870) ... 81
La guerre franco- prussienne (novembre 1870-mars 1871) ... 84
La bataille ... 86
Sous un nouveau toit (1871-1873) ... 88
Déménagement ... 88
tabLe
Naissance de Thérèse (2 janvier 1873) ... 89
Marie gravement malade (5 avril-31 mai 1873) ... 91
1874 ... 94
Léonie et les fausses religieuses ... 107
Pauline seule en pension à la Visitation ... 109
Marie institutrice de ses petites sœurs ... 111
Céline et Thérèse ... 118
Zélie entre combat et abandon ... 136
Pèlerinage à Lourdes (18-22 juin 1877) ... 141
Derniers mois de Zélie... 146
Alençon après la mort de Zélie ... 148
Deuxième partie Éduquer à la sainteté 6. Éduquer ensemble ... 153
Proximité des parents avec leurs enfants ... 155
Le courrier ... 156
La foi vive moteur de leur vie ... 157
Vers le Ciel ... 157
Dieu rencontré : l’Eucharistie et la prière ... 162
Dieu à l’œuvre : la Providence ... 167
Dieu premier servi... 171
Dans l’amour ... 172
Un amour qui se dit ... 173
Un amour qui se prouve ... 174
Aimer dans la vérité ... 175
Aimer dans la simplicité ... 178
La Vierge Marie ... 180
Une protection spéciale... 180
Le mois de Marie ... 182
Porte du Ciel ... 182
Troisième partie À Lisieux (1877-1894) 7. 1877-1881 : En famille aux Buissonnets ... 187
Louis veuf, une nouvelle étape ... 188
Marie et Pauline ... 189
Scolarité chez les Bénédictines à l’abbaye ... 197
Fêtes et vacances ... 199
Dans l’ombre d’une mère ... 200
L’atmosphère... 200
Une éducation ferme et très aimante ... 201
Le don reçu et partagé ... 203
8. 1881-1894 : Orientations de vies ... 207
1881-1882 ... 207
Thérèse rejoint Céline à l’abbaye (octobre 1881-Noël 1885) . 207 Pauline au Carmel ... 210
1883 : la maladie de Thérèse ... 213
1884-1885 ... 218
Première communion et confirmation de Thérèse ... 218
Marie sera- t-elle religieuse ? ... 220
tabLe
Scolarité à l’abbaye ... 220
Voyage à Constantinople ... 222
1886 ... 224
L’éducation scolaire ... 224
Marie se décide pour le Carmel ... 226
Nouvelle vie aux Buissonnets – retour de Léonie ... 229
Le petit miracle attendu : la grâce de Noël ... 230
1887 ... 232
Accident vasculaire cérébral de Louis ... 232
29 mai. Thérèse demande à entrer au Carmel ... 233
Léonie entre à la Visitation ... 236
Thérèse et l’appel missionnaire ... 237
Le pèlerinage à Rome ... 239
1888 ... 243
Thérèse entre au Carmel ... 244
Céline demandée en mariage ... 245
La vie à trois ... 245
Sœur Marie du Sacré- Cœur ... 279
Sœur Thérèse de l’Enfant- Jésus ... 282
Céline au Carmel ... 288
Que deviennent les liens familiaux ? ... 293
1895 ... 296
9 juin 1895. Acte d’offrande ... 296
14 juin 1895 : mission ... 298
20 juillet 1895 : Léonie quitte la Visitation pour la deuxième fois ... 299
15 août 1895 : Marie Guérin entre au Carmel ... 300
1896–1897 Rédaction de l’Histoire d’une âme et ultime montée de Thérèse ... 301
20 janvier 1896 : le Manuscrit A de l’Histoire d’une âme ... 301
17 septembre 1896 : le Manuscrit B de l’Histoire d’une âme ... 301
Circulaire- Manuscrits ... 314
Léonie à la Visitation, pour toujours ! ... 315
À défaut d’alouettes, du pain sur la planche ... 321
Ouverture de la cause de béatification ... 322
Une confirmation dans la botte ... 323
Thérèse et ses sœurs en procès ... 324
La reconnaissance officielle ... 327
Une grosse basilique pour la petite Thérèse ... 327
La cordée Martin en route vers le Ciel ... 328
tabLe
Conclusion ... 345
La famille Martin en cordée vers le Ciel ... 346
Pas de Martin, pas de Thérèse ... 347
Pour une cordée familiale vers le Ciel, mode d’emploi ... 348
Index des noms propres ... 351
Bibliographie... 357
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