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Les différentes causes de la survenue des maladies : confirmation de la

1 CHAPITRE I Psychisme et santé du corps

1.4 Les différentes causes de la survenue des maladies : confirmation de la

Selon notre hypothèse, forgée à la suite de nombreuses lectures d'une part, de nombreuses observations d'autre part, le psychisme est responsable de l'état de santé du corps. Il nous faut cependant détailler les différents cas de figure reconnus dans la littérature.

Il existe des maladies qui proviennent de l'extérieur de l'individu. L’homme n’est pas un être humain autosuffisant vivant à part avec ses règles et ses lois propres : il existe dans la nature et en fait partie, il y a continuité fonctionnelle de l’environnement et de l’homme. L’humanité est un phénomène naturel influencé par la géosphère et la biosphère, ce qui se fait sentir non seulement dans le mode de vie mais également dans la manière de penser : l’organisme de l’être humain subit l’action extérieure de la réalité, du quotidien, et il répond à cette action. Pour y faire face au mieux, la principale règle de vie consiste à maintenir un équilibre dynamique de l'organisme face aux diverses situations qu'il doit affronter ‒ ou « homéostasie » ‒ et chaque individu doit, conformément à sa propre règle de vie intérieure, aspirer à l’homéostasie.

La maladie peut être une forme de protestation contre le monde extérieur.

L'individu est susceptible de tomber malade pour (inconsciemment) chercher à stopper

un processus perçu comme une agression venant du monde extérieur, pour se protéger contre un phénomène incompris émanant de l'environnement. Par opposition au cas de figure précédent, l'individu ici réagit selon son interprétation de la réalité qui l'entoure : nous créons nous-même notre vie, notre monde et parfois, en réaction à l'inattendu ou à ce qui est interprété comme une agression ou une injustice, nos maladies. Ce cas de figure est déjà une illustration de notre hypothèse attribuant à nos représentations mentales la source de notre état de santé corporel.

La maladie est déclenchée par une réaction du subconscient. L’être humain n’utilise délibérément, en toute conscience, qu’une infime parcelle de ses capacités, car l’essentiel de l’information est contenu dans ces structures informationnelles et énergétiques qui ont reçu le nom de « subconscient ». Le subconscient contient tout un ensemble de programmes de conduite que la personne hérite de ses parents, information codée émanant de ses ancêtres et qui déterminent son avenir, programmant inconsciemment la conduite de l’individu. Si ses pensées ou son comportement sont en désaccord avec les lois organiques de l’Univers, son équilibre est détruit – ce qui se manifeste en particulier dans son état de santé. Par exemple, supposons qu'une cellule cesse de vivre conformément aux lois de l'organisme, elle devient alors une cellule malade pour ce dernier, qui essaiera, dans un premier temps, de la soigner mais qu'il détruira s'il n'y parvient pas.

Ainsi la maladie est-elle un message du subconscient révélant qu'un certain comportement ou que certaines pensées et sentiments sont en conflit avec les lois de l’Univers : cela signifie que pour guérir de toute maladie, il faut mettre toutes ses pensées et émotions en conformité avec les lois universelles.

Dans la continuité de ce qui précède, nos observations révèlent que les causes des maladies et des souffrances se trouvent non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de nous-mêmes : il existe des causes aux maladies localisées à un niveau beaucoup plus profond et subtil que le plan physique et chimique, celui du champ informationnel et énergétique – à savoir nos sentiments, nos pensées, nos émotions, notre comportement et notre conception du monde . Les causes de la maladie gisent alors, cachées, dans une vision inexacte de l'environnement : tous ces éléments sont refoulés dans la région du subconscient puis se manifestent par le biais de la perturbation des organes internes ‒ pour guérir, il faut donc modifier notre conception du monde. Dans cette optique, la maladie est le résultat de l'impact des pensées et émotions au niveau physique. La

pensée est une énergie d'une nature particulière, encodée d'informations. Chizhevsky (1959) souligne dans ses travaux sur la cosmobiologie que l’homme et son activité psychique font partie du domaine des phénomènes habituels de la nature. La science contemporaine confirme un certain lien entre les manifestations de l’activité intellectuelle et sociale d’un être humain et des phénomènes puissants de la nature.

Confirment cette analyse les facteurs d’apparition d’une pathologie psychosomatique tels que relevés par Genkin (1973).

Tableau 2. Les facteurs d’une pathologie psychopathique (Genkin 1973) Alexithymie - perte de l’objet.

Relations interpersonnelles.

Expression des sentiments.

Le manque d’expression émotionnelle crée une situation conflictuelle dans la sphère interpersonnelle, et la tension émotionnelle se transforme en réactions pathologiques, selon des combinaisons complexes entre différentes composantes telles qu'énumérées par Platonov & Golubev (1977).

Nos recherches nous ont permis d’arriver à la conclusion qu’il existe un « schéma de la maladie » susceptible d'être résumé par les grandes étapes :

Tableau 3. « Schéma de la maladie »

Apparition de symptômes clinique de la maladie Cristallisation de la maladie

Déroulement de maladie

À partir des observations faites sur les patients, nous avons défini quatre phases psychiques des maladies :

Le niveau sensoriel – un complexe de douleur

Le niveau émotionnel – l’expérience de la maladie, lié aux différentes formes de réactions à chaque maladie dans son ensemble et ses conséquences.

Intellectuelle –pour développer des idées et des connaissances sur la maladie et son évaluation réelle du patient, la réflexion sur ses causes et conséquences, avec la représentation des connaissances sur la maladie.

Niveau (conative) –de développer une certaine attitude de la maladie et les activités de mise à jour de la reprise. Cette étape définit le rapport à la maladie en tant qu'il se concrétise de manière dynamique, assumée : le malade admet son état et recherche les

modalités permettant de le vivre au mieux, ce qui suppose un changement de

comportement et de mode de vie, lesquels doivent s'adapter aux conditions imposées par la maladie et son traitement ‒ l’activité doit être actualisée de manière à donner au malade les meilleures chances de recouvrer la santé.