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— Monsieur l’élève astronome Max Ervieu, nous serions très heureux que vous voulussiez bien nous dire quelques mots sur ce qui se passe au-dessus de nos têtes. Cela varie-rait nos études, notre ami Adrien de Sagro nous ayant voitu-ré de-ci de-là sur tout notre globe.

— D’autant plus volontiers, Messieurs et amis, que j’ai pensé à vous et jeté sur le papier le projet très réalisable, croyez-moi, d’établir une conversation sérieuse avec un des astres voisins de notre ciel : avec Vénus par exemple…

Si la brise Frise L’eau…

— Non… Non ! C’est mathématiquement faisable ; que voulez vous de plus ?… Ce sera fait, le jour où nous le vou-drons !…

— Allons, risquons nous !…

Cric ! Crac !

— Vous allez bien voir, mes enfants, il ne faut jamais dire : Fontaine je ne boirai point de ton eau. Le sage ne

s’immobilise jamais ; le flot de l’actualité le pousse et le porte… où naît le nouveau.

— Bravo Max, un peu long…

— Sentencieux…

— Eh ! Eh !…

— Aussi, comme je prévoyais votre tollé, je me suis don-né la peine de prendre quelques notes sous la dictée d’un ami, à vous et à moi, qui m’est venu voir ces jours-ci.

— Ah bah ! qui donc ?…

— Cela ne fait rien à l’affaire, si ce qu’il a dit est bon.

— Au fait ? Écoutez !…

— Donc, un de ces soirs derniers, j’avais bourré mon poêle jusqu’au bord, ma lampe était bien allumée, la pluie faisait rage au dehors, et comme j’ai l’honneur de loger sous les tuiles, on entendait un bruit monotone à endormir un écureuil… Je réfléchissais à la solution d’un problème, qui depuis longtemps me trottait par la tête : comment appren-dra-t-on tout ce qu’on doit savoir des planètes, nos sœurs dans l’espace ?…

— Bon ! répondait Calino, en le leur demandant…

— Sans doute, mais comment le leur demander ?… Et je ne trouvais rien, mais rien du tout.

Le diable m’emporte si je m’y casse la tête…

Une petite voix flûtée sort du pied de ma table :

— Voilà, voilà !

Je me baisse et je vois maître Asmodée qui, riant de son rire sarcastique, me présente un grand mannequin qu’il a ap-porté sous son bras.

— Qu’est-ce que tu fais là ? toi !

— Dame ! vous m’appelez en ami !... je viens en voi-sin,… voici la voiture !

— Vade rétro, Satanas !

— Allons ! vous êtes décidément un ennuyeux compa-gnon…

— Mon cher, c’est que désormais je n’ai plus besoin de toi.

— Voire ! Et comment vous passeriez-vous de moi ? Im-possible, mon cher, impossible ! Et pour te le prouver, à toi et aux autres, je vais encore aujourd’hui t’apprendre du nou-veau !… Tu en cherches…

— Ah bah ! Comment le savez-vous ?

— Est-ce que je ne sais pas tout ce que tu penses…

— Bah !…

— Sans doute, la plus grande partie en est soufflée par moi…

— Oh ! oh !

— C’est comme cela… Ce que tu cherches est à l’ordre du jour général, mais tu ne peux pas savoir cela.

— Tu ne te doutes pas que toutes les planètes vont bien-tôt causer ensemble, et que l’humanité va faire un progrès immense ? Il ne s’agit pas ici de voyages fantastiques comme

celui du Cyrano de Bergerac de ta jeunesse, et de toutes autres fictions semblables : il est question de relations véri-tables, sérieuses, permanentes, à établir entre les êtres qui certainement peuplent ces terres, et vous qui peuplez à peu près la vôtre.

— Tu plaisantes ?

— Je parle vrai.

— Ta ! ta ! ta ! tu te fies à notre crédulité, maître plai-sant !

— Point. Il n’y a pas encore très longtemps, un pareil projet eût été traité d’utopie, de folie, et déclaré parfaitement irréalisable ; mais, tandis que vous flânez à droite et à gauche, la science marche, et comme avec les moyens dont elle dispose aujourd’hui le problème est devenu possible, combien d’autres rêveries qui, aujourd’hui rêveries, seront de même réalités demain !

— Tiens ! tu m’intéresses, raconte-moi cela !...

— Le désir de communiquer avec les êtres qui peuplent les terres semblables à la nôtre, terres qui gravitent égale-ment autour de la petite étoile de troisième grandeur qui vous éclaire, – a germé dans le cerveau de l’homme dès le jour où celui-ci a eu connaissance des planètes. Or, ce fait remonte à la plus haute antiquité. On peut donc dire que, par le fait même de la tournure de son esprit qui aspire toujours au nouveau, l’homme, depuis qu’il se connaît, a cherché à rendre possible la réalisation du projet dont nous parlons et auquel tu penses.

— Au fait, au fait !

— Il s’agît donc d’entrer en communication avec les planètes. Suis-moi bien ! parmi elles, nous choisirons évi-demment une des plus voisines de la terre, Mars ou Vénus.

Mais il est tout aussi évident que le langage employé entre deux astres doit être tout spécial, et télégraphique. Il ne faut penser qu’à l’échange d’un phénomène apparent répété sui-vant une certaine loi mathématique, c’est-à-dire naturelle et élémentaire, existant par elle-même et indépendante de toute espèce de civilisation !

— Soit !...

— Or, dans l’état actuel de nos connaissances, la lu-mière seule est l’agent dont nous pouvons disposer à travers les espaces ; parmi toutes les lumières que nous sommes en puissance de produire, la lumière électrique est celle dont le pouvoir éclairant est le plus considérable et par conséquent celle dont on devra se servir.

— Pas trop bête !

— Malheureusement l’électricité que nous savons pro-duire est encore en bien petite quantité, comparativement à ce que nous saurons en condenser un jour.

— Qu’en sais-tu ?

— Rien, à vrai dire, mais j’affirme hardiment cette vérité et cette production, parce qu’elle est nécessaire à la marche de l’humanité. Il nous faudra chercher ailleurs que dans de coûteuses combinaisons chimiques, ailleurs que dans des frottements ruineux et de peu de durée, ailleurs que dans tous ces moyens lilliputiens, le moyen d’avoir partout, en tous lieux, toujours, la quantité énorme d’électricité que la civilisation exigera bientôt.

— Çà, c’est bien aisé à dire, Asmodée !

— Et à faire, mon pauvre ami ! car, pour cela, on pos-sède une source de dimensions convenables, on a à sa dispo-sition : la terre !

— Oui, mais comment s’en servir ?

— On l’apprendra !

— Va-t’en voir s’ils viennent !…

— Dès le jour, vous dis-je, où l’on saura employer le magnétisme terrestre à son gré, le problème dont nous par-lons sera facilement résolu ; d’ici là, on peut, il est vrai, ten-ter sa réalisation, mais la dépense sera plus considérable, voilà tout !…

La relation physique existant entre la quantité de lu-mière et l’éloignement de la source est bien connue : si une bougie éclaire à une distance de un mètre une feuille de pa-pier, à deux mètres de distance il faudra quatre bougies pour produire le même éclairage, à cent mètres dix mille, etc. ; en un mot, toujours un nombre proportionnel au carré de la dis-tance. Or, ce n’est plus par mètres qu’il faut compter quand il s’agit de l’éloignement des planètes, ce n’est même plus par kilomètres ou par milliers de kilomètres, c’est par millions de kilomètres ! Cette considération démontre déjà que si l’on n’avait pas le moyen de concentrer ces rayons lumineux et de les diriger à son gré, l’on n’aurait pas lieu d’espérer que l’homme pût produire et entretenir un foyer lumineux libre assez intense pour être vu de ces mondes lointains.

— Hé bien, mon bonhomme, va te coucher, et laisse-moi dormir tranquille !

— Non pas, non pas ; je suis mon idée. Nous arrivons à un tout autre résultat, si nous recueillons tous ces rayons perdus concentriquement à la source de lumière, et si, pla-çant celle-ci au foyer d’un miroir parabolique, nous groupons nos rayons en faisceau que nous envoyons à travers l’espace, sans autre affaiblissement que celui causé par l’opacité des milieux. Malheureusement un parallélisme rigoureux entre les rayons réfléchis est impossible à obtenir, et nos rayons formeront toujours un faisceau – très peu divergent, il est vrai, – mais qui, arrivé au niveau de l’astre, l’enveloppera en-tièrement et même le débordera de beaucoup. Tout cela aux dépens, bien entendu, de l’intensité effective de la lumière vue de là-bas !…

Essayons donc quelques chiffres pour voir si l’impos-sibilité apparaît. Coupons notre faisceau perpendiculaire-ment à l’axe par une surface blanche, point où le faisceau a un mètre de diamètre : nous pouvons donner assez d’inten-sité à notre lumière électrique pour que cette petite surface soit aussi éclairée, dans ces conditions, que par le soleil. Or, notre faisceau, ainsi intercepté pour un moment, marche tou-jours en se dilatant et, arrivé aussi à l’astre, il a vingt millions de mètres de diamètre, c’est-à-dire que son intensité, ainsi que nous l’avons vu tout à l’heure en parlant de bougies, de-vient quatre cent trillions de fois plus faible que celle de notre petite surface blanche.

— Dis-moi, cette lueur est-elle quelque chose dans le rayonnement de l’espace ? sera-t-elle appréciable ?

— Je le crois. Cherchons des termes de comparaison dans le monde sidéral lui-même.

Neptune est trente fois plus éloigné du soleil que nous, cependant cette planète est facilement visible avec une

lu-nette de moyenne puissance. Supposons qu’elle reflète seu-lement le cinquième de la lumière qu’elle reçoit du soleil, elle ne nous renvoie plus qu’une lueur plus de deux cents millions de fois plus faible que le rayon de soleil qu’elle reçoit. Ces chiffres sont énormes, mais il est indispensable de se familia-riser avec eux. L’intensité éclairante de Neptune est donc re-présentée vis-à-vis de nous par 200,000,000,000,000.

— Et notre signal ?

— Son intensité serait 400,000,000,000,000, c’est-à-dire juste deux fois plus faible que celle de Neptune vu de la terre. Or, non seulement Neptune lui-même, mais encore son satellite se voit de notre globe, donc notre signal blanc pour-rait aussi être vu. Mais, s’il est trop faible, rien n’est plus simple que d’augmenter son intensité en doublant, décu-plant, centuplant s’il le faut, nos sources lumineuses rappro-chées les unes des autres. En effet, si on peut en créer une, on peut en créer cent !

— C’est charmant ! Cela va tout seul.

— En théorie, oui ; en pratique, peut-être pas : il faut toujours craindre, en matière aussi neuve, l’imprévu et l’inconnu…

Mais, sans aller si loin, on calcule qu’au moyen de deux centres électriques lumineux seulement, on figurera sur telle partie obscure qu’on voudra du disque de la terre et une étoile artificielle, un point brillant qui, vu de Vénus ou de Mars, aura l’intensité d’une étoile de troisième grandeur.

— Bravo !

— De ce côté on peut marcher aussi loin que l’on veut.

— Cette fois-ci vous avez raison, maître railleur !

— Oui, mais je ne veux pas vous cacher que d’autres obstacles se présenteront, et il est possible qu’une base co-nique de vingt mètres de diamètre seulement exige, dans les instruments à employer, une précision à laquelle il nous soit impossible d’atteindre. Cela est probable, mais on en sera quitte pour agir sur un diamètre plus grand en augmentant le nombre de centres, c’est-à-dire l’intensité de la lumière pro-portionnellement au carré de notre diamètre désormais choi-si. Si deux centres suffisent pour vingt millions, ce sont huit centres pour quarante millions, cinquante pour cent millions, etc.

— Comme vous y allez !…

— C’est comme cela qu’il faut faire. Tout est ici affaire de calcul lors de la réalisation ; chaque miroir parabolique, en outre, devra être monté sur un rouage parallactique où soient compensés les effets de la relation terrestre et ceux des révolutions sidérales des deux planètes visante et visée.

— Admettons, voilà l’appareil émettant construit ; et puis où mettez-vous les lampes électriques ou centres lumi-neux ?

— Il est presque certain que les longues nuits des pôles indiquent, dès à présent, les endroits les plus favorables. Là, la transmission pourrait durer des mois entiers sans interrup-tion, même avec les deux planètes inférieures dont nous par-lons.

— Oh ! oh ! vous oubliez de me dire comment y arriver à ce pôle ? La route est-elle donc si aisée ? Est-elle si bien frayée qu’on puisse aller s’établir là-bas ?

— Hélas ! de ce côté encore les difficultés ne manque-ront pas, quoique, au fond, aucune soit insoluble : l’homme

pourra ce qu’il voudra du jour où il s’associera à son sem-blable mieux qu’il ne le fait aujourd’hui, puisque, à dater de ce moment, il devient l’humanité, c’est-à-dire une puissance à laquelle le monde a été livré. Les expéditions allemandes, françaises, anglaises, américaines, suédoises, qui sont par-venues, dans ces années dernières, à explorer les environs des pôles, et bientôt le pôle lui-même, ne sont peut-être que les éclaireurs inconscients de notre grand problème. Ainsi marchent des avant-coureurs à travers les temps, préparant et découvrant les matériaux pour l’ouvrage des siècles fu-turs !

D’un autre côté, et comme la réalisation de notre projet n’est pas encore prête, peut-être à cette époque sera résolu l’autre grand problème de la direction dans les airs, – non au moyen des ballons, ce jouet d’enfants, que nous nous éton-nons toujours de voir essayer par des hommes raisonnables, – mais au moyen d’appareils rationnels prenant leur point d’appui là où il doit être pris, sur la résistance du milieu.

Malheureusement encore, toutes les connaissances hu-maines se tiennent dans une chaîne admirable mais ruineuse.

Qu’aujourd’hui l’on découvre un agent chimique, – et cela est prochain, – l’hydrogène trouvé hier ou tout autre, qui permette une production de force sous un moindre poids de l’appareil que les grossières machines à vapeur ou autres que nous connaissons seulement en ce moment, et demain le problème de l’aviation est résolu !

Va !

L’on t’écoutera Tant qu’on le pourra.

Ce fut un ouragan, une bourrasque furieuse où s’en-tendait le soprano glapissant de Mme Popotte qui avait de la rancune à propos de son histoire de chasse, et la basse pro-fonde de Quibus.

— On ne dit pas des choses comme cela !

— Admettons…

— Mais je n’admets pas !

— Laissez parler… Écoutez.

— Admettons un moment que l’aviation ne change par la forme du monde et les relations entre les hommes, après demain, le pôle pourra être atteint aussi facilement que tout autre point de notre planète, les appareils peuvent être ins-tallés, la télégraphie planétaire commencée, et l’un des plus magnifiques désirs de l’humanité satisfait.

— Mon petit, disait Asmodée dans le pied de ma table, tu vas à pas de géant ! mais il passera encore beaucoup d’eau sous le pont avant cela !

— Bah ! est-ce donc toi qui oserais prédire où s’arrêtera le développement de l’homme ? Le jour où communiquant sans relâche avec les autres mondes répandus dans l’espace, il pourra en recevoir les connaissances spéciales que chaque peuple a pu découvrir et s’approprier, il donnera un pour re-cevoir dix, cent ou mille… Et l’appoint qu’il enverra là-bas, sera, – consolons-nous par cette espérance ! – plus que rien

pour ses frères des autres mondes du système solaire, deve-nu la patrie commune dans l’immensité !

— Bah ! ça n’est pas si enviable que cela !

— Ah ! vraiment !…

— Peuh !… Dans quelle langue se feront ces solennelles conférences ?

— Dans une langue que toute créature pensante peut comprendre, celle de la numération. Faisons naître une loi mathématique par occultation et éclats successifs et nous sommes compris.

— Pas mal !

— Des relations sont commencées, le fil est attaché que rien ne pourra rompre désormais.

— C’est vrai !

— Les premiers signaux à faire doivent avoir un carac-tère vivant, bien différent du caraccarac-tère astronomique dont les phénomènes sont pour la plupart intermittents et régulière-ment rythmés. Il faut se servir d’un très petit nombre de signes élémentaires et en utiliser tous les arrangements pos-sibles dans l’ordre de génération de ces arrangements. Pre-nons trois signes. L’éclair simple, l’éclair redoublé, et l’éclair triple : on peut les combiner en les produisant deux à deux, de manière à révéler une loi. Certainement il sera utile d’étudier si une numération plus simple encore, celle à deux signes, ne serait pas plus courte à faire comprendre ou plus économique, mais le problème est réalisable et mérite d’être étudié dès à présent. Tels seront les premiers signaux à en-voyer, signaux qu’il faudra répéter constamment, dans un

ordre adopté d’avance, et exécuter soigneusement, mais en variant les exemples de représentation numérique.

Peut-être attendra-t-on longtemps la réponse ?…

— Bah ! je t’aiderai !

— Convenu, mais en attendant si tu es occupé à autre chose ? peut-être se lassera-t-on d’attendre la réponse, car si pareil appel était fait à la terre…

— Et qui dit qu’il n’est pas en train, si l’on s’en rapporte à certains signaux déjà vus ?

— Il faudrait qu’il fût souvent répété pour être saisi, car nos savants ne se relaient pas sans interruption pour obser-ver les planètes, nos sœurs de l’espace. Si aujourd’hui, mon pauvre Asmodée, l’appel bien constaté était adressé à la terre, ne faudrait-il pas beaucoup de temps pour vaincre, avant de répondre, l’ignorance, le scepticisme, le mauvais vouloir de bien des hommes, puis beaucoup de temps encore pour procéder à la construction délicate, couteuse, difficile des appareils nécessaires pour répondre ?

— Et pendant tout ce temps perdu, on désespérerait de nous là-bas ?…

— C’est possible !

Faites donc d’abord luire sur votre monde la petite lu-mière qui suffirait à transporter d’ici là-bas et de là-bas ici des merveilles aussi nouvelles pour eux que pour nous.

Voyez-vous, d’ici, la réponse arrivant de l’astre interrogé ? Ce point lumineux apparaissant sous le disque obscur de la planète, calquant ses intermittences sur celles des signaux terrestres, et disant : – Nous avons vu ! nous sommes-là ! nous attendons !…

— Ce sera véritablement un moment de joie et d’orgueil pour les hommes ; l’éternel isolement des sphères sera vain-cu ! Mais dans l’enivrement de pareils rêves, devançant dès aujourd’hui le temps où l’on saura, surgit une réflexion. Sans aucun doute cette lumière répond, elle nous dit qu’il y a quelqu’un, mais rien de plus ! Rassurons-nous. Dans le rythme de ces éclairs peuvent s’incarner toutes les réponses perceptibles et concevables, et c’est ici que les mathéma-tiques vont venir en aide.

— Oh ! oh !

— Oui, bravo ! dit, en se levant, Reine-en-Bordée… Très bien trouvé !… Silence donc !

Si la brise.

Frise L’Eau…

— La paix ! crient les sages, la paix !

— J’ai fini, répond Max, encore deux lignes… de pa-tience et vous pourrez gémir sur ma sottise, soit, ma sottise m’est chère ! Car c’est avec des nombres qu’on va s’entendre en traduisant, par un procédé géométrique simple, les figures planes convenablement choisies en séries numériques dont

— J’ai fini, répond Max, encore deux lignes… de pa-tience et vous pourrez gémir sur ma sottise, soit, ma sottise m’est chère ! Car c’est avec des nombres qu’on va s’entendre en traduisant, par un procédé géométrique simple, les figures planes convenablement choisies en séries numériques dont

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