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Carte des pédo-paysages de la communauté de communes du Grand Roye

Dossier de Déclaration d’Intérêt Général et de demande d’autorisation au titre de la « loi sur l’Eau » (Article L 214-1 et suivants du Code de l'Environnement) pour la Communauté de communes du Grand Roye

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Programme de lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols les bassins versants de d’Assainvillers, Montdidier et d’Hargicourt.

Chambre d’agriculture de la Somme –Maj 01/08/2019

Le territoire de du Grand Roye s’inscrit dans un contexte géomorphologique incluant plusieurs petites régions naturelles : Le Plateau-Picard Sud à l’Ouest, le Santerre sur une large partie du centre et de l’Est et quelques débordements sur le Noyonnais au Sud.

Cette partie du territoire se caractérise par une vaste zone de plateau entaillée largement au centre et d’Est en Ouest par la vallée de l’Avre et à l’Ouest du Sud au Nord par la vallée des 3 Doms. Ces différentes formes de reliefs sont à l’origine de plusieurs familles de sols sensiblement différentes.

En zone de plateaux, la plus grande partie est constituée de sols de texture limoneuse à limono-argileuse. Ces formations issues des dépôts loessiques du quaternaire constituent des sols à grand potentiel agronomique. Assez peu lessivés, ils sont généralement assez profonds et disposent donc d’une bonne réserve utile. La charge en cailloux est faible voire absente et l’hydromorphie (stagnation de l’eau) est généralement nulle.

En position de rebords de plateaux, on trouve des sols plus argileux et moins profonds issus notamment de formations résiduelles à silex. Ces sols sont donc plus souvent caillouteux et la proportion d’argile contribue à limiter la circulation de l’eau ce qui peut leur conférer un caractère hydromorphe ponctuellement. Ces sols sont également plus carbonatés du fait de la présence de la Craie à moindre profondeur.

En position des versants, on rencontre principalement des sols superficiels érodés et quelques sols constitués d’accumulation de matériaux arrachés aux précédents. Les premiers sont très peu profonds, fortement caillouteux (craie et silex) et calcaires. De plus, ils sont parfois situés sur des pentes assez fortes. Le potentiel agronomique est moindre que pour les sols limoneux de plateaux, mais ils sont souvent mis en valeur avec la plupart des grandes cultures céréalières et d’oléo-protéagineux. Les seconds (appelés colluvions) cumulent à la fois une profondeur importante, une texture favorable et une bonne teneur en calcium. Leur excellent potentiel agronomique n’est parfois limité que par la faible présence de cailloux et une pente un peu plus forte que sur le plateau.

On retrouve également ce type de sols surtout dans les vallées sèches et parfois au fond ou en bordure des larges vallées alluviales Dans ces vallées humides on y trouve aussi des sols à l’hydromorphie marquée. Ces sols humides sont traditionnellement exploités en prairie naturelles, mais peuvent aussi être très bons pour la culture du maïs ou le maraichage6.

B. Caractéristiques topographiques

Les bassins versants de Montdidier sont composés de trois sous unités distinctes situées de part et d’autre de la rivière des Trois Doms.

La plus haute altitude du secteur d’étude se trouve au nord du bassin versant avec un point culminant à 108m NGF au niveau de la D935. La plus basse altitude pour ce sous bassin versant, 56m NGF est observée à l’exutoire au niveau de la rivière des Trois Doms.

Le sous bassin versant sud et le sous bassin versant Ouest culminent respectivement à 96 et 94 m NGF. Leurs exutoires respectifs se situent entre 73 m pour le sous bassin Sud et 67 m pour le sous bassin Ouest dans la rivière des Trois Doms. La pente moyenne est de 3,5% avec des grandes disparités, des plateaux à moins de 1% de pente et des pentes pouvant être supérieur à 10%

notamment aux exutoires.

6 Extrait du diagnostic agricole réalisé dans le cadre de l’élaboration du PLUi du Grand Roye

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Programme de lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols les bassins versants de d’Assainvillers, Montdidier et d’Hargicourt.

Chambre d’agriculture de la Somme –Maj 01/08/2019

Le bassin versant d’Hargicourt est situé sur la vallée affluente de la Braches (en rive gauche). La plus haute altitude du secteur d’étude se trouve au nord du bassin versant avec un point culminant à 119 m NGF au niveau de la D84. La plus basse altitude pour ce sous bassin versant, 44m NGF est observée à l’exutoire au niveau de la rivière de la Braches. La pente moyenne de ce bassin versant est de 3% avec des pentes plus importantes aux exutoires. Sur le plateau, les pentes sont inférieures à 2% mais peuvent dépasser les 10% ponctuellement dans les pentes.

C. Fonctionnement hydraulique des bassins versants

Le contexte hydrographique des bassins versants de Montdidier est fortement marqué par la rivière des Trois Doms, qui sépare les différentes sous-unités entre elles et en est l’exutoire final.

Carte 18. Fonctionnement hydraulique des bassins versants de Montdidier

Les sous unités des bassins versants sont parcourus par différents talwegs (vallées sèches) ou se concentre l’eau ruisselée lors des fortes pluies. Les trois sous unités sont définies par rapport à leur position par rapport à la rivière des Trois Doms.

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Programme de lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols les bassins versants de d’Assainvillers, Montdidier et d’Hargicourt.

Chambre d’agriculture de la Somme –Maj 01/08/2019

Le bassin versant d’Hargicourt est découpé par 3 talwegs principaux, dessinant 3 sous unités distinctes.