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Serment d’Hippocrate

Au moment d’être admise à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer leurs consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera.

Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admise dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me sont confiés. Reçue à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses : que je sois déshonorée et méprisée si j’y manque.

SUMMARY

ADOLESCENT CONFIDENTIALITY IN PRIMARY CARE : REPRESENTATIONS, EXPERIENCES AND OPINIONS IN A POPULATION OF MINORS AGED 14 TO 18. QUALITATIVE RESEARCH USING FOCUS GROUPS CONDUCTED IN SCHOOLS IN

GIRONDE.

Background : Adolescence is a period of high-risk for health, requiring regular medical check-ups

typically conducted by general practitioners. Confidentiality is one of the cornerstones of the medical code of practice. The law from 4th March 2002 allows a minor to access confidential consultation and treatment, constituting an exemption from the principle of parental authority.

Purpose : To investigate the representations, experiences and opinions of minors between 14 and 18

years old regarding medical confidentiality.

Methods : A qualitative study was conducted in Gironde using focus groups taken from 6 schools,

totalling 37 students.

Results : The majority of the adolescents interviewed had never had cause to require medical

confidentiality. However, many of them considered their doctor to be trustworthy despite widely varying views on the issue of confidentiality for minors. Many consider that a mature adolescent should be entitled to medical confidentiality in cases of gynaecological consultations, addictions or

psychological problems. Overall, they have a positive opinion of medical confidentiality, believing it would make them more likely to confide in their doctor, but are nevertheless concerned by their parents’ reticence. However, they don’t feel sufficiently informed on this subject and suggest raising awareness with poster campaigns in medical facilities and schools.

Conclusion : Confidentiality seems essential for the care of adolescents in general practice. In order to

promote medical confidentiality, minors and their parents need to be better informed.

RÉSUMÉ

LE SECRET MÉDICAL DE L’ADOLESCENT EN MÉDECINE GÉNÉRALE : REPRÉSENTATIONS, EXPÉRIENCES ET OPINIONS DES MINEURS DE 14 À 18 ANS.

ÉTUDE QUALITATIVE PAR FOCUS GROUP AUPRÈS DE 6 ÉTBLISSEMENTS SCOLAIRES EN GIRONDE.

Contexte : L'adolescence est une période à risque pour la santé nécessitant un suivi médical assuré

habituellement par les médecins généralistes. Le secret médical est l'un des fondements déontologiques de la médecine. La loi du 4 mars 2002 autorise au mineur le secret de la consultation et des soins et constitue une dérogation au principe d'autorité parentale.

Objectif : Explorer les représentations, les expériences et les opinions des mineurs de 14 à 18 ans

concernant le secret médical.

Méthode : Une étude qualitative par focus group a été menée en Gironde auprès 37 élèves issus de 6

établissements scolaires.

Résultats : La majorité des adolescents interrogés n’ont jamais eu recours au secret médical. Ils sont

néanmoins nombreux à considérer leur médecin comme une personne de confiance mais ont un avis très partagé sur la possibilité de la confidentialité pour les mineurs.

Beaucoup pensent qu'un adolescent mature devrait pouvoir bénéficier du secret médical pour des motifs de consultations gynécologiques, les addictions ou les problèmes psychologiques.

Ils sont globalement favorables au secret médical considérant qu'il favoriserait leurs confidences auprès du médecin mais craignent toutefois les réticences de leurs parents.

Ils regrettent cependant de n’être pas suffisamment informés sur le sujet et suggèrent des campagnes de sensibilisation par le biais d'un affichage dans les lieux médicaux et dans les établissements scolaires.

Conclusion : Le secret médical semble essentiel à la prise en charge des adolescents en médecine

générale. Afin de promouvoir la confidentialité, une meilleure information s’impose auprès des mineurs et de leurs parents.

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