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Yu I des exploitations} : - �anque de 1at�riel agricole

2. QUELQUES CARACTERISTIQUES DES SYSTEMES DE PRODUCTION

2. 1. L'agriculture

L'agriculture constitue l'activité dominante

l'UASP. les paysans Peuls cultivent tous du mil et des populations de le plus souvent de

l'arachide. Il existe tout de m�me une certaine spécialisation : les

(1) Dans le Sine la majorité des villages dispose de moins de 0, 75 ha cultivable/habitant.

,

2.1.rss1. qu ·· à , : : : l t::SHi30ty.._ f i't: petits ruminants. a) L"asso lement Les L. deu:,: : , 1.---.r--r, . L-tH.::,.r culture!::. ne fait bovine et ovine '\

prinripal=c sont 1e mil et l'arachide

d'huile-la zone d'intervention de la

lerr,er,t (Arachide de bouche) . L'importance de l'arachide dans l"asso­ varie d'une village à l'autre se lon les déclarations des

pay-

sari�-v i 11 ages !=-Lu-- dix cultivent actuellement plus de mi l que d'arachide et 26) : de 37 % à 57 % de la surface cultivée (1). Sept

il est difficile de faire la distribution entre les villages Peuls et les autres villages à dominante Wo lof. Dans tous les villages sauf Tivaouane Levé, une part non négligeab le des exploitations ne cultive plus d'arachide, faute de semence (de 10 % à 38 %) . La place de l'ara­ chide reste encore importante et varie d'une année à l'autre en fonc­ tion de la récolte antérieure et des facilités d'acquisition des semences (achat, pr�t ••• ). Il est probable qu'en 1990 l'arachide représentait encore 45 % de la surface cultivée (en 1991, peut-�tre moins ? ) •

Les cultures secondaires sont le niébé et le bissap associés à

}"arachide, le sorgho, le manioc et le maïs. Ces cu ltures sont t�ès

peu développées, le manioc n'est pas présent dans tous les villages bien qu'il soit relativement développé dans 1es villages de la communauté rurale de Mboss située au nord de l'UASP.

Le maraîchage de contre saison est limité à quelques petits jar­ dins à Touba Mbella. Le coGt assez é levé de l'eau du forage et la salinité de l'eau des puits rendent très difficiles le développement de cette activité de saison séche.

b) Les techniques culturales et les pratiques de fertilisation Les techniques culturales du mil et de }"arachide sont ce lles rencontrées dans l'ense�ble du centre et du nord du Sine-Saloum : le mil est semé en sec, l'arachide est semé après la première ou la deuxième p luie utile ; les sarcla-binages et le radou sur arachide sont entièrement mécanisés.

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La fumure organique est généralisée dans tous les très développé du fait de la présence de . ·-· . .:. : ; "' • .:: : �:1.:...·:_::

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,__ qu a champs. La surface parquée a largement été lors de 1·enqu�te exploratoire dans certains villages ( 150

peau::-: accLtei 11

i!=-Une étude plus précise sera

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�vci.:.u�ç cette pratique a1ns1 que 1e nomore ae trou-en saison séche par ces villages. Le brulis du pai--cage n · est

t--1be 11 a pas une pratique généralisée, on la rencontre à Touba Saloum et Tivaouane Levé. Elle semble plus développée dans le sud Sine-Saloum.

e!=.t une pratique cuurctnl� bien que dans .i c:{ 1 -villages (Wolof ou Peul), une partie du

que au compostage est

mise en oeuvre. 1·épandage du fumier on a pu observer à

Baila Ndour un champ de brousse parfaitement fumé (un tas de fumier tous les 10 m environ). Le paysan avait repris in extenso la techni­

que vulgarisée par la

SODEVA.

c) Le matériel àgricole et la traction animale La tractic!ri

tiorss). équine est largement majoritaire (90 % des

exploi�a-La tr-action bovine {mâle l'UASP puisqu'on la trouve très faibles proportions : village de Touba Mbella se

ou femelle) n'est pas inconnue dans -' c:: nt\.·,.;ll- - -, _· ri"·• - ·c:: d-· c:: d

uans -eµ �-� c:{ge� �Jr -i� mct1- ctn- e

moins de 10 % du total de attelages. Le distingue avec 39 paires de boeufs (22 %

d0� exploitations

tractior,

traction bovine a

équipées).

for-tement r-égt-essée ces Selon les dix dernières années. paysans interrogés, la La

800 au:-:

as1ne est asse2

el le est ç:«1Lttôt travaux culturaux ?).

développée (350 ânes environ contre réservée au transport (participe-t-elle

Le taLt}! d'équipement en ch�.t::Tet_:t_�s- var-ie d'un village à un autre

%). Pour les villages n'ayant pas d'adduction depuis le

( 7[! •/

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saison Bindiam. :.. .:-, ;-ci .L..i. de Touba

'l

de

a··./ar:cés arara, houes ariana et polyculteurs. Les c�1TTre� paysans mettent en évidence un sous-équipement (1)

qLtE'

(46 % à 91 % des exploitations équipées) a lors

' '

f1CrtJe-!:::.af-C l EL\!=.e�. semble p lus satisfaisant (70 à 100 %) t�1gure 27).

On peut la

(polycu lteur, ariana . . . ) Mbe lla, Bosso lel Wolof, Lt t.i Ï i �-é ·-::•

2.2. L�éle··.lage

de quelques outils à grand

dans quelques grandes exploitations a Touba Tivaouane Levé. Ce matériel est-il toujours

a) La r��p�ci�i�� du cheptel (2)

On ne prendra en compte ici que les troupeaux appartenant ou gérés par les é leveurs des dix villages de l'UASP.

Afin de comparer les différentes zones, tous les effectifs d ani­ maux sont exprimés en UBT, selon les normes suivantes : bovin exten­ sif 0, 8 UBT, bovin de trait 1 UBT, cheJàI 1 UBT, âne 0, 5 UBT ; petits ruminants 0, 1 UBT. Pour l'UASP de Touba Mbella, le cheptel bovin représente près de 60 Z du cheptel total, le cheptel bovin extensif étant proportionnellement p lus représenté dans cette UASP qu'à Mabo

(55 k contre 51 %) ; par contre le cheptel bovin de trait est moins

important à Touba Mbella (4 % contre 12 %). A part pour les bovins de

trait, les différences entre les deux UASP sont négligeables en ce qui concerne l'importance respective des différentes espèces.

Concernant le cheptel bovin le ratio UBT bovin/habitant est pour l'UASP de 0, 43 contre 0, 74 à Mabo. Les variations inter-villageoises sont importantes de 0, 1 (Bossolel Wolof qui ne gère que des bovins de trait) à 1,75 UBT/habitant pour Bosso lel Peul. Ces chiffres reflètent

(1) - Ces chiffres proviennent des estimations faites par les paysans lors de l'enqu�te exploratoire et restent à préciser.

(2) L=c données concernant la composition des cheptels sont ci

pren-dt-e avec précaution. Du fait de la présence de troupeaux trans-humants en saison

sont diffici lement c t-iar-ge/t-iec ta;--e.

des p luies et en saison séche, ces données exp loitables surtout en ce qui concerne la

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