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3-CARACTERISTIQUES CLINIQUES : 3.1- Mode de recrutement des patients:

4- CARACTERISTIQUES PARACLINIQUES:

4.1-PSA:

Le PSA n’a été dosé que dans 88 ,5% ; 21,3% avaient un taux augmenté;

l’augmentation constatée du PSA chez les patients qui ont effectué cet examen oriente vers la recherche systématique d’un processus cancéreux.

Thèse soutenue et présentée par       MAHAMADOU KANTE  Page 75  Cependant Traoré D. [49] a trouvé un PSA augmenté chez 16 malades sur 17 qui avaient une prostate indurée, soit 94,11%. Ceci pourrait présager un adénocarcinome de la prostate dont la confirmation n’est faite que par l’examen anatomo-pathologique de la pièce opératoire.

Rappelons que le rapport PSA libre /PSA total inférieur à 15 - 20 % n’est pas synonyme de cancer mais un signe d’orientation.

4.2- Score de Gleason

Nos résultats ont montré que le score de Gleason 6(4+2) traduisant une sévère agressivité et un mauvais pronostic est présent aussi bien chez les plus jeunes que chez les plus âgés. Le score de Gleason ne semble pas être influencé par l’âge.

Nos résultats se rapprochent de ceux SIMAGA A.K [46] qui n’a trouvé aucune corrélation entre le score et l’âge.

4.3-Délai d’attente du résultat de l’anatomo-pathologie

Les résultats anatomopathologiques des pièces opératoires ont mis entre 7 jours et 2 mois avant de nous parvenir. Ceci s’explique soit par l’insuffisance numérique du personnel du service d’Anatomo-pathologie du CHU de point G ; soit par le désintéressement du patient et de son entourage pour cet examen.

4.4-GERMES RETROUVES A L’ECBU + Antibiogramme

Le germe le plus fréquemment isolé à l’ECBU était E. Coli, soit 24 ,4% des cas.

Drissa Coulibaly [17] et Moussa Fané [40] ont trouvé respectivement une fréquence de 27 ,1% et 5%. E Coli aurait un tropisme pour l’appareil urinaire.

4.5-TRAITEMENT des cancers de découverte fortuite 4.5-1-Traitement curatif :

Aucun patient n’a bénéficié d’un traitement curatif (prostatectomie radicale, radiothérapie, curiethérapie, ultrasons focalisés de haute intensité) en raison de plateau technique inadéquat.

4.5-2-Traitement palliatif :

Tous les patients ont été mis systématiquement sous hormonothérapie à base d’agoniste LH-RH (Décapeptyl) ou d’anti-androgène(Androcur).

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Thèse soutenue et présentée par       MAHAMADOU KANTE  Page 77  1- CONCLUSION

Au terme de notre étude qui a porté sur 1001 patients opérés pour hypertrophie prostatique au service d’Urologie du l’hôpital Gabriel Touré sur une période de 98 mois, allant de Novembre 2005 à Décembre 2013, nous concluons que :

9 L’ethnie bamanan était la plus représentée suivie des peulhs avec respectivement 33 ,1 % et 17,1 %.

9 La plupart de nos patients évoluaient dans le secteur rural, soit 51,9 %.

9 Escherichia coli est le germe fréquemment retrouvé avec 24,4%.

9 La plupart des patients résidaient à Bamako avec 31,4%.

9 La Bilharziose urinaire a occupé 41, 5% des antécédents urologiques.

9 La hernie inguinale a occupé 17, 6 % des antécédents chirurgicaux et peut être citée parmi les facteurs de découverte de l’hypertrophie de la prostate.

9 Le motif de consultation fréquemment rencontré était la pollakiurie suivie de la dysurie avec respectivement 37,3 % et 24,1%.

9 Le toucher rectal et l’échographie ont beaucoup contribué à orienter le diagnostic de tumeurs de la prostate.

9 L’adénomectomie prostatique selon la technique de FREYER HRYNTCHAK occupe la 1ère place dans les activités Chirurgicales du service (56,2 % des actes opératoires du service).

9 Les types histologiques fréquemment retrouvés sur les pièces d’adénomectomies étaient : Adénomyome et Adénocarcinome de la prostate.

9 Le taux de cancer de découverte fortuite était de 4,6%.

2- RECOMMANDATIONS

Au terme de cette étude les recommandations suivantes sont formulées et s’adressent respectivement :

Au Ministère de la santé

9 Équiper les principales structures hospitalières d’un service d’Anatomo- pathologie.

9 Promouvoir la formation des médecins aux spécialités d’Anatomo- pathologie, d’Urologie et d’Imagerie médicale.

9 Créer une unité centre de dépistage, de traitement et de lutte contre le cancer de la prostate.

Thèse soutenue et présentée par       MAHAMADOU KANTE  Page 78  9 Mettre à la disposition du service d’Urologie du CHU GABRIEL TOURE des locaux et des moyens matériels permettant une meilleure prise en charge des patients.

9 Equiper les services d’Urologie en matériel d’Endo-urologie.

Au Directeur de l’hôpital Gabriel Touré

9 Doter le service d’Urologie en matériels adéquats.

9 Augmenter le nombre de lits d’hospitalisation ainsi que le nombre de jours de bloc opératoire du service d’Urologie.

A la population

9 Consulter dès l’apparition des premiers signes (pollakiurie nocturne, dysurie, faiblesse du jet urinaire).

9 Ne plus considérer la pathologie urogénitale comme un sujet tabou Aux médecins généralistes

9 Faire systématiquement le toucher rectal chez tout patient âgé de plus de 50 ans.

9 Référer les cas suspects aux services spécialisés.

Aux médecins praticiens en Urologie

9 Demander, à partir de 50 ans, le PSA et l’échographie devant tout trouble urinaire ou devant tout autre symptôme pouvant faire évoquer une pathologie prostatique.

9 Informer les accompagnateurs de la nécessité et de l’utilité de l’examen Anatomo-pathologique des pièces d’adénomectomie.

9 Utiliser un fixateur approprié (formol à 10%) pour le transport des pièces opératoires.

9 Envoyer toutes les pièces opératoires à l’examen Anatomo-pathologique dans le but de poser un diagnostic histologique.

9 Insister sur l’héparinothérapie dans le protocole thérapeutique de la chirurgie du petit bassin en vue de prévenir les pathologies thromboemboliques.

Aux étudiants faisant fonction d’internes

9 Rédiger avec le maximum de soins les dossiers des patients.

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Thèse soutenue et présentée par       MAHAMADOU KANTE  Page 80  1- ABBOU C.; HAILLOT C, RAVERY V.

Le cancer de la prostate. Faut-il dépister ? –ANN UROL, 1996. 30 ; N°6-7 ; 283-293.

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4- BERGER N.

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Attitude pratique devant une élévation du PSA après prostatectomie radicale.

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