La population de cette aire urbaine est une des plus jeunes parmi les aires étudiées. La part des moins de 18 ans y dépasse 26%. Les personnes de référence des ménages, âgées entre 25 et 39 ans, représentent près de 27% de celles de l’aire.
La population des communes situées aux extrémités de l’aire est davantage constituée de ménages jeunes et de jeunes de moins de 18 ans que les communes au centre de l’aire. La jeunesse de la population peut expliquer en partie la forte croissance démographique de ces communes.
Entre 1999 et 2006, la part des personnes de plus de 60 ans (près de 19%) a augmenté plus fortement au sein de l’aire urbaine que dans l’ensemble de la région.
Plus de 20% des personnes de référence des ménages de l’aire urbaine ont un diplôme au moins de niveau bac plus 2. Cette aire urbaine est la troisième en terme de proportion de personnes diplômées au sein de la population.
Le pôle urbain accueille une population légèrement plus diplômée. Part des personnes de référence du ménage ayant entre 25 et 39 ans
Part des personnes de référence titulaires d’un diplôme niveau Bac plus 2 minimum
3) Revenus
Selon les fichiers Filocom, la médiane des revenus par unité de consommation des ménages de l’aire urbaine est en 2007 de 14 475 euros. C’est une des plus fortes médianes observées dans les aires urbaines régionales. Elle est nettement plus élevée que celle du département et de la région. La médiane par unité de consommation la plus élevée dépasse 17 000 euros. Elle est observée dans la commune de Changé (Pôle urbain). La plus faible atteint quasiment 11 000 € dans la commune de SaintGermainle Guillaume.
Les revenus des ménages par statut d’occupation
Les locataires du parc public et privé disposent d’un revenu médian par UCM légèrement supérieur à celui observé au sein des autres aires urbaines.
La part de la population de l’aire urbaine disposant en 2007 d’un revenu inférieur au seuil de pauvreté est une des plus faibles (autour de 14%) parmi l’ensemble des aires urbaines étudiées.
Cette population se retrouve davantage dans les communes rurales situées aux extrémités de l’aire et au sein de la ville de Laval.
17,65 % de la population lavalloise dispose d’un revenu par UCM inférieur au seuil de pauvreté.
Revenu médian par unité de consommation du ménage
Part des ménages avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté (7 243 euros par UCM)
II Actifs et emplois
1) Evolution des actifs occupés et des emplois
Des actifs qui s’éloignent du centre de l’aire
Le nombre d’emplois augmente plus fortement que le nombre d’actifs au sein de l’aire urbaine. Alors que les actifs occupés croissent assez fortement dans la majorité des communes en particulier à l’extérieur du pôle urbain, les emplois ont tendance à se concentrer au sein de quelques communes ou près des axes routiers au nord de l’aire urbaine. On peut noter que la commune de SaintBerthevin, au sein du pôle, perd des actifs occupés alors que son nombre d‘emplois augmente fortement.
2) Actifs inoccupés
La part des actifs sans emploi au sein de la population est une des plus faibles parmi les aires urbaines étudiées. Ces actifs résident principalement à Laval et dans la commune de SaintGeorgesLe
Fléchard.
Evolution du nombre d’actifs occupés entre
1999 et 2006 Evolution du nombre d’emplois entre
1999 et 2006
Part des actifs inoccupés parmi les actifs âgés de 15 à 64 ans
3) Cadres supérieurs et emplois précaires
Les cadres supérieurs représentent 11%
de la population occupée. Ils résident principalement au cœur de l’aire urbaine.
La part des personnes en emploi précaire est équivalente à celle de la région. La précarité est dispersée sur le territoire de l’aire urbaine même si la commune de Laval accueille davantage d’habitants en emploi précaire.
III Habitat
1) Résidences principales
Le nombre de résidences principales augmente plus fortement à l’extérieur du pôle urbain. Cette croissance est supérieure à celle observée au sein de l’ensemble du département. On note également une forte augmentation des logements vacants. A l’inverse, le nombre de résidences secondaires est en diminution.
La construction neuve, moins importante que dans les autres espaces étudiés, s’est davantage développée à l’est de l’aire urbaine.
Part des cadres supérieurs parmi les actifs occupés âgés de 15 à 64 ans
Part des logements commencés entre 1999 et 2005 au sein du parc de logements de 2006
Evolution des résidences principales entre 1999 et 2006
2) Statuts d’occupation
La part du parc de logements locatifs dans les résidences principales est une des plus importantes au sein des aires urbaines étudiées. Les locataires sont plutôt dispersés sur le territoire, à l’exception des locataires du parc social vivant surtout au sein du pôle urbain et de la commune de Laval.
Chapitre n°2 : Les emménagés récents
I Caractéristiques
1) Poids des emménagés récents
Les ménages de cette aire urbaine sont composés à plus de 37% d’emménagés récents. Cette part est une des plus élevées au sein de la région. Le nombre de nouveaux arrivants est important au sein du pôle. Ils se dispersent cependant sur le territoire et représentent une part importante de la population des petites communes éloignées du pôle.
Nombre de ménages ayant emménagé depuis moins de 5 ans
Part des emménagés récents dans l’ensemble des ménages
Nombre de résidences principales et part des différents statuts d’occupation en 2006
2) Caractéristiques démographiques de la nouvelle population
a Des emménagés récents plus jeunes
Les personnes de référence des emménagés récents sont pour près de la moitié d’entre elles âgées entre 25 et 39 ans alors qu’elles ne représentent que 27% de l’ensemble de la population.
30% des nouveaux arrivants sont âgés de moins de 19 ans ce qui est un taux élevé au regard de l’ensemble des aires urbaines étudiées. référence diplômées au minimum d’un bac+2, les emménagés récents sont plus diplômés que les ménages en place. Les communes du pôle urbain ou à son extrémité nord accueillent une population nouvelle en proportion davantage diplômée.
Part des personnes de référence des emménagés récents ayant entre 25 et 39 ans
Part des personnes de référence des emménagés récents titulaires d’un diplôme niveau Bac plus 2 minimum