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F. Etude de solutions pour la prescription et la pratique d’AP

V. Caractéristiques des besoins

Cette étude avait pour objectif secondaire de cibler les besoins des médecins pour encourager la prescription d’AP chez les patients atteints de cancer. 66 témoignages ont été recueillis permettant d’ouvrir plusieurs pistes vers la meilleure prescription.

Tout d’abord, et comme dans plusieurs études sur les freins à la prescription (5)(73)(75) (77), c’est le besoin de formation qui est majoritairement mis en avant. Le décret définissant le médecin traitant comme principal prescripteur et apportant des détails quant aux professionnels habilités à dispenser une activité physique adaptée est entré en application il y a deux ans seulement, le 30 décembre 2016. Le rôle de prescripteur d’activité physique adaptée est donc une notion assez nouvelle pour les médecins généralistes et la formation à cette pratique pendant le cursus initial n’est pas développée. Or, au regard des spécificités de l’activité physique, sa prescription demande de réelles

(74) recommande « une généralisation de modules obligatoires relatifs à la prescription de l’activité physique dans la formation des étudiants en médecine » comprenant une information complète sur « les bénéfices de l’activité physique sur la santé, la physiologie et physiopathologie de la pratique d’activité physique, les outils d’évaluation de la condition physique et du suivi de l’activité physique, la connaissance des différents professionnels de l’intervention en activité physique et des dispositifs d’intervention en activité physique, la prise en compte des ressources culturelles, sociales et environnementales des patients et plus largement sur la compréhension du processus d’engagement du patient ».

Les référentiels spécifiques aux pathologies créés par l’HAS (9) sont récents (fin 2018) voire en cours d’élaboration concernant le cancer. Par ailleurs, on peut voir que l’impact de l’instruction ministérielle faisant du médecin traitant le prescripteur d’activité physique sur ordonnance n’a eu que peu d’effet : seulement 18% des médecins ont été amenés à prescrire plus souvent une AP et un quart des médecins n’en ont pas connaissance. La mission « flash » relative à la prescription d’activités physiques à des fins thérapeutiques (80) a rapporté en 2018 « qu’il semblait qu’un grand nombre de médecins traitants ne soient pas suffisamment formés aux enjeux du sport-santé ni informés du dispositif, alors qu’ils en sont le pivot. »

Complément de la formation à la prescription, l’information des médecins quant aux bénéfices de la pratique d’AP semble être un axe à développer selon les praticiens interrogés. En effet, cette étude a montré l’impact de l’information du prescripteur sur sa pratique. Par exemple, les médecins considérant que l’AP n’apporte pas de bénéfice sur un plan thérapeutique dans le cancer sont significativement moins nombreux à prescrire. On peut donc logiquement penser que la création d’une campagne de sensibilisation, comme il l’a été fait contre le mal de dos par l’assurance maladie, s’impose au vu de l’impact de santé publique qu’aurait une pratique d’AP plus répandue chez les patients atteints de cancer.

Par ailleurs, une information ciblée des médecins travaillant en MSP paraît-être une piste de travail intéressante pour plusieurs raisons. D’une part, l’exercice en groupe permet un partage de l’information que ce soit au niveau des bénéfices d’une activité mais aussi dans le partage des réseaux de professionnels proposant de l’APA. D’autre part, ces

médecins répondants, pourrait aussi y être plus facilement mise en application. Enfin, cette activité de groupe intègre la formation d’étudiants en médecine qui pourront être sensibilisés sur leur lieu de stage à la prescription d’AP.

Selon les médecins interrogés, l’information des patients quant à l’utilité de l’AP devrait faire l’objet d’une campagne d’information au niveau national, par la Sécurité Sociale, Santé Publique France ou le Ministère de la Santé, comme il l’a été fait pour d’autres problèmes de santé publique. Il est vrai que les freins intrinsèques au patient relevés dans cette étude pourraient être levés par une action d’information diffusée largement. Pour rappel, « l’absence de connaissance du bénéfice attendu sur le cancer » est classé comme un frein fort. Or, les peurs des patients ont trouvé des réponses dans les études récentes, notamment par rapport à la fatigue ou à la douleur. Il paraît donc indispensable de leur apporter ces informations de manière claire et adaptée.

Bien que la grande majorité des médecins interrogés (76,3%) n’optent pas pour une prescription d’AP par le médecin oncologue, il est souligné l’importance que ce dernier évoque l’AP et ses bénéfices en amont de la consultation de médecine générale. Par ailleurs, il a déjà été démontré que cette intervention favorisait l’adhésion à l’AP chez des femmes récemment diagnostiquées pour un cancer du sein (81).

En plus de l’intérêt de soins de support lors de la prise en charge d’un cancer, l’AP représente une véritable arme thérapeutique dont le patient peut faire usage de manière adaptée à ses envies, à ses capacités et à ses besoins.

Une augmentation de la demande d’APA doit pouvoir s’associer à une offre de soins adaptée. Le développement de structures et réseaux proposant de l’APA est demandé par 18% des médecins. Conjointement, afin de connaitre l’offre déjà disponible, la création d’un référentiel des centres et professionnels proposant de l’APA est largement requis. En effet, la méconnaissance de structures et les conditions d’accès aux professionnels sont souvent des facteurs limitants pour les praticiens mais aussi pour les patients, que ce soit sur un plan géographique ou même sur un plan financier. Ce dernier plan a été souligné par la « mission flash » de l’Assemblée Nationale (80). Le coût des activités physiques adaptées prescrites représente un frein à la pratique bien qu’il existe d’ores et déjà des projets appuyés financièrement par les DRJSCS, les ARS, des aides accordées grâce aux PRSSBE ou bien certaines mutuelles qui remboursent ces soins a posteriori. Pour cette raison, un financement par la Sécurité Sociale est recommandé par les

Conclusion

La pratique d’activité physique est aujourd’hui connue comme un déterminant de santé majeur et tient un rôle inédit dans la prise en charge des patients atteints de cancer. Cette pratique améliore à la fois la qualité de vie du patient tout en lui offrant de meilleures chances de survie. Grâce à l’analyse de plus en plus fine des effets moléculaires de l’activité physique sur les cellules cancéreuses, on imagine à court terme des prises en charge encore plus spécifiques selon les types d’atteinte cancéreuse mais aussi plus adaptées aux patients et à leurs capacités.

Dans notre modèle de santé, la prescription d’activité physique est un enjeu de santé publique essentiel. De nombreux médecins généralistes de la région Occitanie connaissent ce principe et l’appliquent. Toutefois, cette prescription fait face à des freins qui s’avèrent plus importants lorsque le patient est atteint d’une pathologie cancéreuse. Ces freins peuvent être liés au prescripteur par un manque de formation, d’information et de moyens. Chez les patients, les freins retrouvés sont constitués de peurs auxquelles de récentes études apportent des réponses sans équivoque : la pratique d’AP apporte une amélioration de la douleur, de la fatigue, des troubles psychologiques et une meilleure tolérance des traitements. Cette information doit donc être transmise aux médecins et à leurs patients.

La mise en application de la prescription d’activité physique nécessite la présence d’un réseau plus étendu de professionnels de l’activité physique adaptée. Ce besoin est exprimé par les médecins généralistes et nécessite la mise en jeu de moyens financiers et organisationnels. Des études sont en cours d’un point de vue médico-économique et devraient selon toute vraisemblance pousser les instances dirigeantes à encourager la pratique d’activité physique adaptée. Pour les praticiens, la création de référentiels concernant les modalités de prescription et l’offre de soin disponible sur la zone de pratique semblerait important. Concernant les patients, une campagne de communication sur les bénéfices apportés par la pratique d’activité physique serait souhaitable. Une nouvelle étude évaluant l’impact d’une prescription délivrée par le médecin généraliste sur la pratique d’activité physique des patients atteints de cancer paraîtrait du plus grand intérêt. La preuve de l’efficacité d’une telle prescription pourrait être mise en lumière et permettrait probablement de convaincre plus de praticiens de son importance.

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