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N o e s ne trouvons dans ce canton, borné au nord-ouest par le Rhin, que de basses montagnes, si on les compare à celles du Haut-Bernois; elles sont couvertes jusqu’au sommet de bois ou d’herbes, et ne s’élèvent pas jusqu’à quatre mille pieds ; la facilité de les gravir, et d’y jouir de vues très-étendues, les rend intéressantes pour le voyageur qui redoute les fatigues et les périls attachés aux voyages des hautes Alpes. On remarque dans le canton trois chaînes de montagnes : celles des Allemans, le long du Tockenbourg; celle des.Lœger,

qui n’a pas plus de deux lieues de long, et qu’on peut regarder comme l’extré­ mité orientale du Jura; enfin la chaîne argileuse d’Albis, sur la Sihl, au midi du

canton, et longue d’environ quatre lieues. Le plus haut point des Allemans, le Hcernii, a trois mille cinq cent quatre- vingt-neuf pieds d’élévation au-dessus du niveau de la mer, et domine une vaste étendue de pays. Le mont Lœger, dans la chaîne de ce nom, portait au­ trefois sur sonsommetune tourde garde. En le gravissant on passe auprès de la belle vallée de Wen, fertilisée par la marne des montagnes, ainsi qu’auprès (les ruines de Regensberg, château d’une des plus puissantes familles suisses dans les tems de la féodalité. Elle possédait d’autres châteaux sur la troisième chaîne de montagnes, celles d’Albis; l’un de ces châteaux forts, appelé Ufo, couron­ nait le mont Hulli ou Utli, et rappelle une guerre entre les Regensberg et le fameux Rodolphe de Habsbourg, dont on retrouve les souvenirs chevaleresques dans plusieurs cantons de la Suisse. Il

avait embrassé le parti clos Zurichois contre le baron de Rcgensberg, qui, étant appuyé par d'autres seigneurs du pays, exerçait une domination intolé­ rable sur la ville. Le baron de Rcgensberg avait coutume de chasser avec des che­ vaux et des chiens blancs; les livrées de ses gens étaient de la même couleur. Rodolphe de Habsbourg se procura un appareil de chasse semblable, et se cacha dans les bois aux environs du fort Uto. Le baron sort comme à l’ordinaire avec sa suite. Bientôt après les gardiens du château le voient revenir à la hâte, poursuivi par les Zurichois : ils baissent le pont-levis et ouvrent les portes; mais, ô surprise ! ces chevaux, ces chiens, ces valets, ne sont pas ceux du seigneur. Rodolphe est maître du château, et y fait entrer les Zurichois. Je ne sais ce que devint la chasse du seigneur de Rcgensberg. Rodolphe lui enleva, par

une autre ruse de guerre, le château de Baldern, qui avait jadis reçu dans ses murs Louis-Ie-Gcrmaniqu c. Des souve­ nirs plus agréables s’attachent aux débris

d’un autre château d’Albis, celui de Manegg, qui était au commencement du quatorzième siècle, le rendez-vous des troubadours ou minnesinger de Souabe; Maness, le seigneur du château, a fait de leurs poésies un recueil que possède maintenant la bibliothèque du roi 3. Paris.

L’histoire de la féodalité en Suisse ne cite pas deux exemples de seigneurs livrés à des occupations aussi douces, et les monts Albis n’ont plus vu des hôtes aussi paisibles que les troubadours, si ce n’est que, le jour de l’Ascension, les Zurichois y allaient autrefois en pè­ lerinage. En 1799 il s’y passa des scènes d’une autre nature : les troupes fran­ çaises, sous les ordres de Massena, y

bivouaquèrent, et leurs feux éclairèrent la nuit les sommets où avaient dominé jadis les ennemis nobles des Zurichois.

Les collines du canton favorisent la culture de la vigne et des fruits. Le vin n’est pas excellent ; mais aussi il est à bas prix : les vergers fournissent de quoi faire beaucoup de cidre. C’est aussi un des cantons les mieux cultivés en grains; en général l ’agriculture et l’industrie manufacturière qui s’exerce particuliè­ rement dans la confection des étoffes de soie, de coton et de toile, nourrissent une population très-nombreuse, relati­ vement à l’étendue du canton ; elle se monte à cent quatre-vingt-deux mille ames, ce qui donne pour chaque mille (suisse) trois mille neuf cent quatre- vingt-sept individus : peu de cantons sont proportionnellement aussi peuplés.

La ville de Zurich, chef-lieu du can­ ton, et une des principales villes de la

Suisse, occupe une jolie position à l’ex­ trémité Au lac appelé d’après la ville; elle est bâtie sur les deux bords du Lim- mat qui, en cet endroit, sort du lac avec la plus grande limpidité, et sur la pente des collines qui s’élèvent sur l’une et l’autre rive. Des rues étroites, bordées de vieilles maisons, et d’une montée rapide, détruisent dans une partie de la ville l’agrément de cette position. Les faubourgs de Thalacker et Stadel- hofen sont de niveau; trois ponts de bois, dont l’un est assez large pour servir aussi au passage des voitures, unissent les deux rives ; une vieille tour s’élève dans le Limmat auprès d’un des ponts. Les deux tours et la hauteur de l’ancienne cathédrale offrent, avec cette tour antique, avec le Limmat et le lac, un point de vue charmant. L’hôtel-de- ville est un des principaux édifices de Zurich ; les artistes ont concouru à

l’embellir, et les souvenirs nationaux s’y retrouvent môme sur les poêles qui retracent des traits de l’histoire suisse : l’hôtel-de-ville renferme une collection de dessins de poissons indigènes, et un tableau de Fussli, représentant le ser­ ment des libérateurs de l’IIelvétie; mal­ heureusement les trois Suisses ont l’air de possédés, suivant l’expression de l’Almanach Helvétique.

Une belle bibliothèque, appartenant ä la ville, offre aux curieux des collections de livres des premiers tems de l’impri-» iticrie, d’écrits relatifs aux jésuites, de lettres écrites par les réformateurs, par Jeanne Gray, par Catherine de Medicis, par Henri IV, dont on voit aussi un por­ trait moulé sur son visage après sa mort; le buste de Lavatcr, zurichois, sculpté par Danneker; une suite de dessins chi­ nois, apportée de la Chine par l’astro­ nome Horner; un cabinet de médailles,

fctc. Zurich possède deux autres biblio­ thèques, l’une riche en ouvrages ecclé­ siastiques, et l’autre en livres d’histoire naturelle ; à celle-ci est joint un cabinet d’histoire naturelle.

Un casino, construit depuis quelques années, sert de rendez-vous aux ama­ teurs de la lecture, des bals et concerts. 11 existe à Zurich, depuis plus d’un siè­ cle, une société de musique qui a contri­ bué surtout à perfectionner le chant dans les églises protestantes du canton, privées d’orgues par un rigorisme ridicule des premiers réformateurs. Comme par un autre rigorisme exercé par le gouverne­ ment, Zurich est privé d’un théâtre. Aussi, lorsqu’une troupe de comédiens joue aux eaux de Bade, les Zurichois s’y rendent en foule par terre et par eau. Zurich possède au reste des réunions de diverse espèce: il y a une société d’amis des arts qui provoque des expositions

publiques, et rédige des notices sur des artistes suisses et sur leurs travaux ; une société de charité; une société des sciences physiques qui possède des collections précieuses, et a rendu de grands services dans l’économie domestique et dans d’autres branches; une société d’amis des enfans qui préside à leurs divertis- semens d’hiver et d’été. Pour l'instruc­ tion publique, la ville a un gymnase ou collège avec une faculté de théologie, de médecine et de jurisprudence ; la

dernière, appelée institut politique, en­

seigne le droit public, la statistique, Phistoirc et la police. Le goût des habi­ tons parait se porter de préférence sur les arts; du moins la ville possède un nombre d’artistes considérable : une par­ tie n’en est occupée qu’à copier la na­ ture en Suisse.

La ville de Zurich a vu beaucoup d’é- vénemeus. Charlemagne y séjourna et

donna des privilèges à la ville. Frédéric Barberousse s’en empara en n 38. Dans le tems de la domination autrichienne, elle avait un château occupé par des comtes. Il y eut même, en 1 i65, un grand tournois dans cette ville. Un siècle après, elle nomina pour son capitaine le fameux Rodolphe de Habsbourg, qui, ne s’attendant pas à être empereur un jour, s’estimait heureux de défendre les droits de la bourgeoisie qu’il attaqua plus tard. En effet, la ville ayant exilé, en i 555, des hommes qui avaient cons­ piré pour renverser le gouvernement municipal de Zurich, ces exilés trou­ vèrent un appui dans Rodolphe et dans la noblesse du pays ; mais, hommes et femmes, prêtres et laïcs, tous concou­ rurent à la défense de la ville : Habs­ bourg et les nobles furent repoussés en 1557. Treize ans après, la noblesse trama un nouveau complot contre la

bourgeoi-sie. Une trahison introduisit pendant la nuit les nobles qui devaient s’emparer de la cité et la mettre sous leur joug. La trame fut découverte à tems. Indi­ gnés de cette infamie, les citoyens tom­ bèrent sur les nobles, taillèrent en pièces les uns, et firent prisonniers les autres.

Jusqu’alors Zurich n’avait point fait cause commune avec les cantons alliés. En 1551 elle accéda enfin à la ligue. Albert d’Autriche, pour la punir, mit le siège devant la ville; mais il fut battu. Cependant, au lieu de rester invariable­ ment attachée à la cause de la patrie, Zurich, 'par jalousie contre Schvvytz, eut la faiblesse de renouer avec l’Au­ triche : cette démarche antinationale attira des maux infinis à la Suisse. Zu­ rich eut une guerre sanglante à soutenir contre les autres cantons ; ses bourgeois se signalèrent par des actes d’héroïsme: malheureusement ce fut contre des

Suis-»es et en faveur des ennemis de leur li­ berté. La ville eut l’humiliation, en 1444, d’être contrainte, par scs com­ patriotes, à rompre son alliance avec l’Autriche.

Le canton prit une part très-prononcée dans la réforme de Zvvingle, qui choisit Zurich pour sa demeure, et y jouit de la considération due à son mérite. Mais la république ne fut pas toujours juste envers scs grands hommes. Le bourgue-mestre AValdmann en fit l’épreuve à la fin du quinzième siècle. C’était un de ces hommes qui, en devançant leur siè­ cle, sont méconnus par leurs contem­ porains. Dans un tems où la noblesse et le clergé se croyaient les principaux corps de l’état, "Waldmann eut le cou­ rage de restreindre leurs privilèges et leur influence ; il abolit des fêtes inu­ tiles, il osa bannir des patriciens turbu- jens. Mais il lut assez imprudent pour

empiéter aussi sur la liberté du peuple : il fit des lois somptuaircs, quoiqu’adonné lui-même au luxe; il défendit le com­ merce et l’industrie dans les campagnes, fit de la vente du sel un monopole de l’état; enfin il voulut toucher aux droits d’élections. Dès-lors il souleva contre lui toutes les classes de la république. Les paysans vinrent en corps pour expo­ ser leurs griefs au conseil; Waldmann les renvoya avec dureté; son despotisme exaspéra la multitude ; les attroupemens, quoique prohibés, augmentèrent; Wald- mann n’osait plus paraître en publicqu’ac- compagné d’officiers municipaux et en cuirasse; il abolit plusieurs de ses lois, mais le tumulte ne fit que croître. Le peuple se porta sur l’iiùtcl—de—ville, et demanda son arrestation. Ses ennemis hâtèrent sa perte, en répandant le bruit que les Autrichiens étaient en marche pour le délivrer. On lui fit un procès

de haute trahison, et il fut décapité hors de la ville.

La cause de la réforme religieuse fit naître dans le canton de Zurich des guerres civiles auxquelles le fanatisme des réformateurs ne fut pas étranger; j’en citerai plus bas quelques traits, et je passe les siècles suivans pour arriver à la prise de Zurich par les Français, en Malgré des difficultés inouies, les Russes, commandés par Seuvarof, s’é­ taient portés de l’Italie au cœur de la Suisse, lorsque Massena, après avoir passé le Limmat à Diétikon, attaqua leur armée auprès du village de Hœngg, défit leur armée après eii avoir éprouvé une longue et vigoureuse résistance, et la poursuivit jusque dans la ville de Zurich, où ses troupes, au milieu du plus grand désordre, s’emparèrent des magasins, de la caisse militaire, du parc d’artillerie et d’autre butin ; tandis que

les troupes russes eurent à peine le tems de se retirer sur Schaffhouse. Le bon Lavater fut blessé mortellement clans ce désordre qu’il voulait diminuer, par un soldat français, et fut la victime de son humanité.

L’auteur des idylles, Gessner, n’a pas eu une fin aussi déplorable que celui de l’art physionomique; sa mort a été pai­ sible comme sa vie, et ses concitoyens lui ont élevé un petit monument dans la place de l’Arquebuse, la promenade la plus fréquentée de Zurich. La ville est entourée de jolies promenades; maïs la plus belle et la plus longue est celle qu’on peut faire autour du lac de Zurich, ou du moins autour de la partie du lac située dans le canton, et sur le lac môme. Des barques sont toujours prêtes à Zurich pour conduire le voyageur ; mais qui­ conque veut jouir de la belle vue des jives, et visiter une foule de lieux

re-marquables par des souvenirs histori­ ques, préfère une excursion pédestre ou à cheval, qui d’ailleurs peut être accompagnée de toutes les commodités d’un voyage sur une grande route.

En commençant ce tour par la rive orientale, on rencontre d’abord Kuss- nacht, ancienne commanderie que do­ minaient deux châteaux forts, autres propriétés de la famille de Regensberg. Erlibach passe pour produire un des meilleurs vins des coteaux du lac. On trouve dans les montagnes, non loin du village, une petite cascade de qua­ rante pieds de haut. A Mcila on est sûr de trouver un vin excellent, et que le patriotisme vante à l’égal du Tokay, ét le fait payer en conséquence au voya­ geur crédule. Une maison de garde in­ dique auprès de cette commune le point le plus élevé des montagnes à l’est du lac.

et des maisons de plaisance, distille du bon kirsch ; Stœfa, peuplé de trois mille quatre cents habitans, est le plus joli village de cette contrée : il possède une grande filature. Rappcrschwyl, où l’on traverse le lac sur un pont de dix-sept cents pieds, n’appartient pas au canton de Zurich ; ainsi nous n’en faisons pas encore mention.

Le premier lieu zurichois qu’on ren­ contre, après la traversée du lac, sur la rive occidentale, est le beau village de Richtenseliweil, dont le climat passe pour très-salubre : on y prend les eaux et le lait ; des auberges commodes y sont disposées pour la réception des malades. Si l’on veut gravir le mont Fcusis, 011 verra d’abord un horizon im­ mense, et, dans l’église de ce mont, le feu du ciel tomber, en peinture, sur les Œuvres de Rousseau et de Voltaire : c’est apparemment l’invention de quel­

que pasteur zélé pour l’édification de ses ouailles. IUchtenschweil est un lieu de passage pour les pèlerins qui se ren­ dent au couvent d’Einsiedlen ; car on perd encore en Suisse le tems par des pèlerinages, quoique moins qu’en Au­ triche. On peut aussi visiter, aux envi­ rons du village, le charmant site et le petit lac de Hütten, et le mont Schoe- nenberg, d’où le coup-d’œil sur toute la contrée est ravissant.

Poursuivant la route le long du lac de Zurich, on atteint bientôt le bourg de Wœdenschwei! qui a les apparences d’une ville. On est surpris d’y trouver, dans le voisinage des p:\turages des Alpes, une grande filature, une tannerie consi­ dérable, des écoles, des cabinets litté­ raires, des concerts et spectacles d’ama­ teurs ; c’cst l’industrie qui a donné cette impulsion aux habitans.

route d’Italie par le Saint-Gothard, et fait avec Zurich un commerce de tran­ sit assez important. Au-dessus de ce village, au Boclien, il y a des bains d’eau minérale. On arrive, à travers les vigno­ bles cultivés par une. race d’hommes remarquables par sa force et par ses habitudes laborieuses, à Thalweil, qui avait autrefois ses seigneurs comme la plupart des lieux voisins du lac; on a perdu sans regret jusqu’aux restes de leur château.

Auprès de Ruschlikon on prend les bains d’eau sulfureuse de Nydcl. Selon Schcuchzer, il y avait une autre source à Kilchberg sur la hauteur; mais la négligence des habilans l’a fait perdre. Il faut que ies matières combustibles abondent dans ce terrain, qui s’appelait

autrefois Erd-B runst, c’est-à-dire, in­

cendie de terre, apparemment parce qu’il en avait éclaté un.

On peut fane de la même manière le tour du petit lac dit Greifen-Sée, situé à l’est de celui de Zurich, et qui donne naissance au Geatt. Il est couronné comme celui-ci, de montagnes avec des coteaux agréables. On trouve, sur ses bords, la petite ville de Greifen-Sée, dont le château, maintenant ruiné, rap­ pelle un événement tragique des dis­ sentions civiles de la Suisse. Dans une guerre déplorable entre les cantons de Zurich et de Schwytz, en 1444» les ha­ bitons du dernier assiégèrent Greifen- Sée, que défendait un brave comman­

dant, W.ildhans de Landenberg, d’une ancienne famille du pays qui possédait plusieurs châteaux. Après avoir renvoyé les liabitans à Zurich, il mit le feu à la ville, et se défendit dans le fort, malgré toutes les menaces des assiégeans ; mais, n’étant pas secouru par les Zurichois, il fut obligé de se rendre à discrétion.

L’animosité des troupes de SchxVytz fut telle qu’ils décapitèrent le commandant, qui ne demanda grâce que pour ses compagnons d’infortune ; mais ses en­

nemis barbares les décapitèrent tous, au nombre de soixante-onze : leurs têtes restèrent exposées pendant près de deux siècles dans le charnier d’un village voi­ sin ; cependant, comme on se livrait aux pratiques les plus superstitieuses à l’égard de ces restes, le gouvernement les fit ensevelir en 1629.

A l’est, un lac plus petit encore, celui de Pfefllkon, avec le bourg populeux do ce nom, vaut aussi la peine d’une petite excursion. Des serpens habitent, dit-on, les ruines du château des anciens sei­ gneurs; il fut brûlé, en i 586, par les Cantons alliés, ennemis des Autrichiens, et en i444 dans la guerre civile entre Zurich et Scliwytz.

can-Ion, située sur l’Eulacli, faisait ancien­ nement partie de la Thurgovie, et parait être née des ruines du Vindodurum, dont on retrouve les faibles restes à Haut-Winterthur. Elle a été quelque tems ville impériale; et, ce qui ne fait pas honneur à son esprit national, long- tems après l’affranchissement de la Suisse, sous le despotisme de Charles- Quint, celte ville a voulu rentrer sous la domination autrichienne; peut-être trouverait-on pour son excuse qu’elle n’avait point à se louer de scs voisins.

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