Figure 10. Exemple de e-learning proposé sur le site d’ONCOLOR
Durées indicatives des traitements
durée du traitement
Leucémies 1-3 ans
Tumeurs cérébrales 6-18 mois
Lymphomes 6-18 mois
Tumeurs du rein 6 mois
Tumeurs osseuses 1 an
Tumeurs des muscles 1 an
Lymphome de Hodgkin 6 mois
Cancers secondaires
- 2% 2-8 ans après le traitement
- 11% chez enfants < 3 ans au diagnostic
Thyroïde, sein, fibrosarcomes, carcinomes de la peau glioblastomes, méningiomes
Leucémies aigues myéloides
- Rôle du traitement
VIII. CONCLUSION
Durant ces vingt dernières années, le taux de survie chez les enfants et les adolescents atteints d’un cancer s’est amélioré, grâce en partie à l’évolution des thérapeutiques anticancéreuses. Cependant la survie globale a peu progressé.
La meilleure façon d’améliorer le taux de guérison et de réduire le risque de séquelles, est de raccourcir le délai diagnostique.
Le cancer de l’enfant est une pathologie rare, représentant moins de 1% de l’ensemble des cancers, méconnue des parents, ce qui favorise un retard diagnostique parfois important. Comme le montre notre étude, le domaine de l’oncologie pédiatrique est peu connu des médecins généralistes et des pédiatres de ville, alors qu’ils sont les premiers consultés lors de l’apparition de symptômes pouvant faire évoquer un cancer. En effet, il s’agit d’une discipline peu enseignée à la faculté de médecine. Ainsi, ces médecins seraient plutôt favorables à la participation à un réseau d’oncologie pédiatrique CHRU de Nancy - Médecine de ville s’ils devaient diagnostiquer ou prendre en charge un enfant atteint de cancer, permettant également l’accès à des modules de formation du type e-learning.
Ce travail a permis d’évaluer la possibilité de créer ce réseau d’oncologie pédiatrique en Lorraine. Sa mise en place est actuellement en cours de concertation entre l’ARS de la région Grand-Est, Oncolor et le service d’oncologie pédiatrique du CHRU de Nancy. Cette formation du type e-learning serait mise en ligne sur le site d’ONCOLOR avant la fin de l’année 2017. Les médecins généralistes ou les pédiatres de ville qui souhaiteraient se former via la participation au réseau seraient par la suite évalués à l’aide d’un questionnaire, permettant d’évaluer le contenu et les modalités de la formation, les perspectives d’amélioration et leurs attentes.
L’accès en ligne au e-learning sera probablement ouvert à tous les praticiens dans le périmètre du réseau, et celui-ci sera probablement gratuit pour la région Grand-Est.
ONCOLOR bénéficiant du label DPC (Développement Professionnel Continu), pourrait développer le e-learning dans le domaine de l’oncologie pédiatrique dans les années à venir, afin de proposer aux médecins généralistes et pédiatres de ville des modules de formation validant leur DPC. Cet aspect sera évalué, notamment en termes financier (possibilité d’accès gratuit) et de motivation des médecins à y participer, puisque la discipline est considérée en majorité plutôt comme non prioritaire par les médecins généralistes et les pédiatres, parmi tous les thèmes de formation
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X. ANNEXES
Annexe 2 : Lettre accompagnant le questionnaire à destination des médecins généralistes et pédiatres de ville de la région Lorraine
VU
NANCY, le 12 septembre 2017 NANCY, le 26 septembre 2017
Le Président de Thèse Le Doyen de la Faculté de Médecine
Professeur Pascal CHASTAGNER Professeur Marc BRAUN
AUTORISE À SOUTENIR ET À IMPRIMER LA THÈSE/ 10054 NANCY, le 12 octobre 2017
LE PRÉSIDENT DE L’UNIVERSITÉ DE LORRAINE,
RESUME DE THESE :
L’objectif de cette étude est d’évaluer l’expérience et l’attente des médecins généralistes et pédiatres libéraux de Lorraine dans le domaine de l’oncologie pédiatrique, à partir d’une enquête par questionnaire sur la prise en charge des enfants atteints de cancer, afin d’étudier la possibilité de créer un réseau d’oncologie pédiatrique CHRU – Médecine de ville.
Ce travail a été réalisé au moyen d’un questionnaire, adressé en avril 2017 aux médecins généralistes et pédiatres libéraux lorrains par l’Ordre des médecins, Oncolor et l’URPS, permettant d’évaluer d’une part leurs connaissances, et d’autre part leur expérience dans le domaine de l’oncologie pédiatrique. Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive transversale.
Il ressort que les médecins généralistes et pédiatres de ville déclarent connaître 44% des réponses au questionnaire. 44,2% de ces médecins déclarent avoir déjà diagnostiqué ou pris en charge un enfant atteint de cancer durant leur carrière. 91,6% des médecins généralistes et pédiatres de ville déclarent être d’accord pour participer à un e-learning sur le cancer de l’enfant sur le site d’ONCOLOR, n’étant pas suffisamment informés sur les signes d’appel du cancer chez l’enfant. 94,8% déclarent être d’accord pour participer à la prise en charge d’un enfant chez lequel ils avaient diagnostiqué un cancer, en collaboration avec le service d’oncologie pédiatrique. Cette étude a permis d’initier le projet de mise en place du réseau d’oncologie pédiatrique CHRU de Nancy – Médecine de ville. TITRE EN ANGLAIS : A survey-based investigation into the feasibility of implementing a collaborative network for pediatric oncology between Regional Hospital University Center (CHRU) in Nancy and urban medical practitioners. THESE DE MEDECINE GENERALE – ANNEE 2017 MOTS CLEFS : Epidémiologie Délai diagnostique Cancers des enfants et des adolescents INTITULE ET ADRESSE : UNIVERSITE DE LORRAINE Faculté de Médecine de Nancy 9 avenue de la Forêt de Haye 54505 VANDOEUVRE LES NANCY Cedex