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RESUME

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Introduction : La prise en charge des rhumatismes inflammatoires chroniques, réel problème de

santé publique, a été révolutionnée depuis une quinzaine d’années par l’apparition des biothérapies. Ces traitements novateurs ont un impact important sur la qualité de vie des patients, en limitant le retentissement de l’affection en terme d’invalidité, de dépendance et de capacité professionnelle. Cependant, les biothérapies sont responsables d’effets indésirables non négligeables notamment infectieux, décrits dans plusieurs études, nécessitant une surveillance rigoureuse et rapprochée. Or, la galénique sous-cutanée de ces médicaments prend de plus en plus de place et favorise l’autonomisation du patient. En ce sens, le rôle du médecin généraliste s’impose progressivement dans le suivi, pour un malade s’éloignant indéniablement de l’hôpital. L’objectif principal de notre étude était d’identifier les besoins et difficultés des médecins généralistes de ville dans la surveillance des patients atteints de RIC sous biothérapie. L’objectif secondaire était d’aboutir à la création d’un outil pratique optimisant le suivi du malade.

Méthode : Une étude qualitative par focus group a été menée auprès de onze médecins

généralistes libéraux du département des Alpes-Maritimes et cinq rhumatologues hospitaliers exerçant au CHU de Nice.

Résultats : Il existait un écart entre la vision qu’avaient les médecins généralistes sur leur place

dans le suivi des patients et l’idée que s’en faisaient les rhumatologues. Alors que les premiers se considéraient peu impliqués, de par leur manque de connaissances sur le sujet et la sensation d’être un peu écartés de la prise en charge dans un domaine hyperspécialisé rarement rencontré en pratique quotidienne, les spécialistes évaluaient indispensable le rôle de leurs confrères dans ce suivi, bien qu’ils comprenaient les problèmes soulevés par les généralistes : la difficulté de communiquer avec les rhumatologues travaillant au CHU, l’absence de référentiel validé permettant d’obtenir une réponse à leur question en temps réel et la position parfois difficile à prendre face à un patient souvent mal informé sur sa maladie et sollicitant un médecin traitant peu formé sur les biothérapies en rhumatologie. La demande spécifique des médecins généralistes reposait donc sur la mise en place d’un outil pratique, clair, facile et rapide d’accès, pour les aider dans le temps imparti d’une consultation de ville. Par ailleurs, la totalité des participants à l’étude reconnaissait que la collaboration entre ville et hôpital devait être ré-organisée, les généralistes souhaitant plutôt favoriser le développement des moyens de communication avec le CHU, les spécialistes jugeant essentiel de re-diriger la prise en charge du patient vers un mode plus ambulatoire, en ré-intégrant à la pyramide des soins un rhumatologue de ville référent. De plus, l’éducation thérapeutique était reconnue par tous comme primordiale et devant être renforcée, car insuffisante, pour réussir à améliorer le suivi.

Discussion : Pour répondre à ce besoin d’outil, à ce sentiment de mise à l’écart des généralistes

et à cette problématique d’éducation thérapeutique déficiente du patient, les rhumatologues hospitaliers proposaient la création d’un cahier de liaison résumant les éléments principaux de la surveillance. Il permettrait à la fois de renforcer l’implication du malade vis-à-vis de sa maladie et de son traitement, serait une source d’informations concise pour le médecin traitant et ferait le lien entre tous les acteurs de santé. Cette action, consolidant la collaboration entre la ville et l’hôpital, mériterait néanmoins d’être réévaluée à plus grande échelle, à travers des études plus fiables et généralisables à l’ensemble du territoire.

Mots-clés : rhumatismes inflammatoires chroniques - biothérapies - médecins généralistes -

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SERMENT D’HIPPOCRATE

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Au moment d’être admise à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admise dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçue à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonorée et méprisée si j’y manque.

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