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3.1 Cadre historique

3.2.2 Zone H2

Cette zone est délimitée au sud par la bordure sud du boulevard LaSalle, à l'ouest par une droite traversant en son centre l'avenue du Trésor-Caché, au nord par la bordure nord de la rue Monette et à l’est par les piliers soutenant la section ouest du pont Honoré-Mercier (Plan 4). L'existence d'une route reliant Ville-Marie et La Chine en longeant le fleuve est suggérée dès 1685, alors qu'un plan de Ville-Marie produit par de Villeneuve montre dans le prolongement de la rue Saint-Paul une route désignée comme étant le « chemin de la Chine » (Figure 10). Cette route pourrait cependant être encore plus ancienne, son ouverture étant possiblement liée au développement du noyau villageois de La Chine à partir de la décennie 1660. Le fait qu'aucun des plans consultés n'illustre cette voie terrestre avant 1815 n'implique donc aucunement qu'elle n'existait pas auparavant.

La zone H2 se trouve dans les limites d'une terre concédée à Jean Chevalier en 1671 (Figure 4), puis acquise par Vital Caron avant 1702. Celui-ci aurait agrandi son domaine entre 1702 et 1731, année où l'aveu et dénombrement fait état de la présence sur cette terre d'une maison, d'une grange et d'une étable. La terre change encore de mains au cours des années suivantes alors que, selon l'aveu et dénombrement de 1781, Antoine Tabeau est propriétaire de la partie ouest de l'ancienne terre de Caron et Pierre Cardinal (fils ou petit-fils) de la partie est. La présence d'une maison, d'une grange et d'une étable y est également mentionnée.

L'emplacement précis de ces bâtiments, de même que des dépendances et aménagements qui leur étaient probablement associés, n'est pas mentionné dans ces documents. Cependant, les plans illustrant ce secteur à partir de 1815 montrent que les bâtiments et dépendances des terres agricoles sont invariablement établis sur la bordure nord du chemin de La Chine, désigné comme étant la

« Lower Road to Lachine » puis la « Lower Lachine Road » à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle (Figures 5 à 9). Ce mode d'occupation des terres pourrait cependant être plus ancien et remonter aux premières décennies suivant les concessions.

Les plans produits en 1815 et 1851 apportent peu de précisions quant à l'occupation de la zone H2, hormis le fait qu'ils illustrent la concentration du cadre bâti le long de la bordure nord du chemin de La Chine (Figures 6 et 7). En revanche, le plan de Sitwell, produit entre 1866 et 1872, situe la zone H2 dans les limites d'une terre agricole dont la partie localisée en bordure de la « Lower Lachine Road » est occupée par une série de bâtiments et de dépendances intégrés à des espaces enclos (Figure 8 et Plan 5). Le plan de Hopkins de 1879 montre que les divisions de cette propriété sont demeurées les mêmes, alors qu'un certain S. Gagnon en est alors le propriétaire (Figure 5 et Plan 5). La bordure nord de la route est dorénavant occupée par trois bâtiments dont il est difficile de déterminer s'ils correspondent au moins en partie au cadre bâti illustré par Sitwell, en raison du manque de précision du plan de Hopkins. Le recensement de 1891 précise que la terre de Gagnon compte une maison et cinq autres bâtiments, probablement des dépendances.

29 Figure 10 : « Ville-Marie dans l'isle de Montréal », Robert de Villeneuve, 1685 (fonds du Dépôt des fortifications des colonies, Centre des archives d'outre-mer, 03DFC-466C). La flèche pointe vers le toponyme « chemin de la Chine »,

32 Un plan tracé par Pinsoneault en 1907 reprend au détail près les divisions et le cadre bâti illustrés par Hopkins (Figure 9). Une photographie aérienne de 1930 montre quant à elle le maintien de la vocation agricole de ce secteur et possiblement de son cadre bâti, alors que les trois bâtiments établis en bordure de la « Lower Lachine Road » pourraient être ceux illustrés par Hopkins et Pinsoneault (Figure 5).

Ces données suggèrent que des vestiges des bâtiments, dépendances et aménagements associés à l'occupation de terres agricoles dans ce secteur pourraient se trouver aujourd'hui en bordure nord du boulevard LaSalle, de l'avenue du Trésor-Caché et de la rue Monette. L'ouverture de ces deux dernières voies dans la zone d'étude ayant été faite après 1930, certains des vestiges pourraient se trouver aujourd'hui dans leur emprise. Il en est de même du boulevard LaSalle, qui aurait fait l'objet de plusieurs phases d'élargissement au cours du XXe siècle, pour lesquelles peu de documents sont disponibles (Louise Poupard, archiviste à l'Arrondissement de LaSalle, communication personnelle, juin 2009). Une photographie aérienne de 1930 montre que la largeur de cette voie s'apparente alors à celle des rues Monette et Brosseau (Figure 5), ce qui suggère qu'elle a été considérablement élargie depuis. Il est documenté que le boulevard a fait l'objet en 1988 d'un élargissement vers le nord entre les avenues du Trésor-Caché et Lafleur, pour lequel la largeur expropriée variait entre 3,35 m et 7,80 m.

La présence de bâtiments construits à partir des années 1950 à cet emplacement (Photo 1) pourrait cependant avoir perturbé en partie les vestiges des constructions anciennes. Ceux-ci pourraient également avoir été affectés profondément par la mise en place d'une conduite d'égout et d'une conduite d'aqueduc sous le boulevard LaSalle, par celle de deux conduites d'aqueduc et de deux conduites d'égout dans l'emprise de l'avenue du Trésor-Caché, de même que par celle d'une conduite d'égout et d'une conduite d'aqueduc dans l'emprise de la rue Monette (Plan 2).

Photo 1 : Zone à potentiel archéologique historique H2, vue vers le nord-ouest (photographie d’Éléonore Aubut Robitaille)

33 3.2.3 Zone H3

La zone à potentiel archéologique H3 correspond à l'emprise du boulevard LaSalle entre les piliers soutenant la section est du pont Honoré-Mercier et la limite est de la zone d'étude, ainsi qu'à la bordure nord du boulevard, délimitée au nord par la bordure nord de la rue Monette, à l'ouest par les piliers soutenant la section est du pont et à l'est par une droite située à 37 m à l'est de l'avenue Lafleur (Plan 4). L'origine de la voie terrestre aujourd'hui désignée comme le boulevard LaSalle pourrait remonter à l'époque des premières concessions de terres et du développement du village de La Chine. Cette zone se trouve dans les limites des terres concédées à Louis Fortin en 1677, à Georges Alain en 1672, à Pierre Tabeau en 1672 et à André Merlot en 1671 (Figure 4).

La terre de Georges Alain serait passée aux mains de P. Cardinal avant 1702, alors que l'étendue de la terre de Fortin aurait été réduite. Une partie de la terre de ce dernier aurait été acquise par Pierre Cardinal entre 1702 et 1731. L'aveu et dénombrement produit cette même année mentionne la présence d'une maison, d'une grange et d'une étable sur le domaine de Pierre Cardinal. Les terres à l'est sont toujours propriété des familles Tabeau et Merlot, qui posséderaient chacune une maison, une grange et une étable. L'aveu et dénombrement de 1781 suggère que la propriété formant la limite est de la zone est toujours aux mains de la famille Cardinal, mais que sa taille a été réduite. La présence d'une maison, d'une grange et d'une étable y est également mentionnée. À l'est, Jean-Baptiste Tabeau et François Merlot sont propriétaires de terres comptant chacune une maison, une grange et une étable.

Cet espace gardera sa vocation agricole tout au long du XIXe siècle. Les plans produits par Bouchette en 1815 (Figure 6) et G.H. Smith en 1851 (Figure 7) fournissent une fois encore des informations très peu détaillées sur le mode d'occupation du secteur, où l'on peut cependant observer que le cadre bâti se concentre sur la bordure nord de la route de La Chine. Le plan de Sitwell, produit entre 1866 et 1872, montre que la zone recoupe quatre domaines agricoles dont les bâtiments et dépendances sont concentrés en bordure nord ou à proximité de la route (Figure 8 et Plan 5). Un bâtiment localisé dans la propriété la plus à l'est est identifié comme étant le « Bellevue Cottage ». Le plan de Hopkins de 1879 situe la zone à l'intérieur de trois propriétés (Figure 4 et Plan 6), ce qui suggère l'agrandissement, par l'acquisition d'une terre voisine, d'une des terres illustrées par Sitwell.

Deux de ces terres sont identifiées comme étant la propriété de Jas. Newman et de A. Robert (la propriété de ce dernier comptant, selon le recensement de 1851, une maison de bois). Toujours concentrés en bordure de la route, les trois bâtiments situés dans les limites de la zone pourraient être les bâtiments principaux illustrés par Sitwell. Le recensement de 1891 indique que les deux lots situés dans la portion ouest de la zone d'étude sont dorénavant la propriété de F. Lafleur, alors que la terre des Newman compte 2 maisons (possiblement celles illustrées par Hopkins) et 10 granges ou autres habitations. Ce mode d'occupation se maintient au moins jusqu'à la première décennie du XXe siècle, comme en témoigne le plan de Pinsoneault de 1907 (Figure 9).

Les décennies suivantes voient se développer ce secteur, comme en témoigne d'abord l'ouverture de nouvelles routes. L'avenue Lafleur et la terrasse Newman sont ainsi ouvertes en 1914 et 1917 respectivement, alors qu'une partie des rues actuellement désignées comme Brosseau, Hayward, Centrale, Chatelle et Monette est tracée avant 1930 (Figure 1). L'occupation bâtie dans les limites de la zone demeure cependant peu dense, concentrée le long de la « Lower Lachine Road » mais aussi dorénavant en bordure des nouvelles voies perpendiculaires à l'avenue Lafleur. Il faudra attendre

34 l'ouverture du pont Honoré-Mercier et celle des principales rues formant la trame de ce secteur de LaSalle pour assister à un réel développement.

Les documents écrits, cartographiques et photographiques font ainsi état de la présence de bâtiments le long de la bordure nord de l'actuel boulevard LaSalle, depuis au moins le premier quart du XIXe siècle et possiblement même depuis l'époque des premières concessions de terres. Des vestiges de ces bâtiments pourraient aujourd'hui se trouver sous la bordure nord du boulevard LaSalle, ainsi que dans l'emprise du boulevard même, qui a fait l'objet de plusieurs phases d'élargissement vers le nord dans ce secteur également. Au cours de la dernière phase, réalisée au milieu des années 1980, la voie a été élargie de 8,23 m à 13,14 m selon les endroits. La superposition du plan de Sitwell au plan actuel suggère également la présence d'un bâtiment à proximité de l'angle sud-est de l'avenue Lafleur et de la rue Monette (Plan 5).

De nombreuses constructions et de nombreux aménagements pourraient cependant avoir perturbé profondément ces vestiges, notamment un immeuble à logements érigé à l'angle de l'avenue Lafleur et du boulevard LaSalle (Photo 2). La présence d'une conduite d'égout et d’une conduite d'aqueduc dans l'emprise du boulevard LaSalle, d'un égout collecteur localisé dans la portion du boulevard située à l'est de l'avenue Orchard, puis d'une série de conduites d'aqueduc et d'égout situées dans l'emprise de la rue Monette et des avenues Orchard et Lafleur y rend le potentiel archéologique faible. C'est sur cette dernière avenue que débouchait le premier pont Honoré-Mercier, dont la construction s'est achevée en 1934. Les travaux de construction de ce pont pourraient également avoir profondément perturbé les vestiges situés sous l'avenue Lafleur.

Photo 2 : Zone à potentiel archéologique historique H2, vue vers le nord-ouest (photographie d’Éléonore Aubut Robitaille)

35 3.3 Plan d'interventions

Afin de vérifier la présence de vestiges aux emplacements désignés comme étant des zones à potentiel archéologique historique, un plan d'interventions a été développé pour chacune de ces zones. Le plan d’interventions est présenté dans un tableau où sont aussi intégrées les données relatives aux zones à potentiel archéologique historique (Tableau 6). L’emplacement exact des tranchées archéologiques à réaliser à l’aide de machinerie d’excavation devra être établi à la lumière des travaux d’excavation nécessaires à la réalisation du projet de réfection des ponts Monette.

Dans la zone à potentiel archéologique H1, l'intervention visera à vérifier la présence de bâtiments, aménagements et sols témoignant d'une occupation au cours des premières années de la présence eurocanadienne sur l'île de Montréal. L'intervention consistera à excaver des tranchées dans des espaces vacants exempts de perturbations récentes.

Dans la zone à potentiel archéologique H2, l'intervention aura pour but de vérifier la présence de vestiges des bâtiments, dépendances et aménagements associés à l'occupation de terres agricoles.

En bordure nord du boulevard LaSalle, des tranchées devront être excavées aux emplacements où pourraient se trouver des vestiges de structures anciennes. En outre, dans l'emprise du boulevard LaSalle, de l'avenue du Trésor-Caché et de la rue Monette, une surveillance archéologique devra être réalisée à l’occasion des travaux d'excavation effectués dans le cadre de la réalisation du projet d’aménagement routier.

Dans la zone à potentiel archéologique H3, l'intervention visera à vérifier la présence de vestiges des bâtiments, dépendances et aménagements associés à l'occupation de terres agricoles. Sur le terrain situé en bordure nord du boulevard LaSalle, des tranchées devront être excavées. De plus, dans l'emprise du boulevard LaSalle, de l'avenue Lafleur et de la rue Monette, une surveillance archéologique devra être effectuée à l’occasion des travaux d'excavation réalisés dans le cadre du projet d’aménagement routier.

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Tableau 6 : Description des zones à potentiel archéologique historique et plan d'interventions (voir Plan 4) Zone à

potentiel

Contexte historique Localisation Superficie Potentiel archéologique Plan d'interventions H1 Cette zone est localisée sur une

terrasse en bordure du fleuve Saint-Laurent et des rapides de Lachine, de même que de l'ancienne route de La Chine (actuel boulevard LaSalle)

Bordure de la terrasse surplombant le fleuve Saint-Laurent, délimitée au bord par le boulevard LaSalle et dont les limites est et ouest sont celles de la zone d'étude

6618 m2 De par son emplacement en bordure du fleuve Saint-Laurent et des rapides de Lachine, cet emplacement a pu être fréquenté par les premiers occupants euro-canadiens de l'île de Montréal, avant même que ne soient faites les premières concessions de terre dans ce secteur.

Dans les espaces vacants n'ayant fait l'objet d'aucune perturbation récente, planifier un inventaire par tranchées exploratoires mécaniques. Cinq tranchées exploratrices mesurant 5,00 m sur 2,00 m seront réalisées.

Attention particulière portée au potentiel archéologique préhistorique.

H2 L'occupation de cette zone remonte au troisième quart du XVIIe siècle, alors qu'est concédée une première terre agricole dans ses limites. L'usage en demeure principalement agricole jusqu'au deuxième quart du XXe siècle. La présence de bâtiments en bordure de la route de La Chine (actuel boulevard LaSalle) est documentée à partir du premier quart du XIXe siècle mais pourrait être plus ancienne.

Délimitée au sud par la bordure sud du boulevard LaSalle, à l'est par les piliers de la section ouest du pont Honoré-Mercier, au nord par la bordure nord de la rue Monette et à l'ouest par une droite traversant en son centre l'avenue du Trésor-Caché

10 439 m2 Des vestiges de bâtiments et dépendances associés à l'occupation de terres agricoles dans ce secteur, à partir au moins du début du XIXe siècle et possiblement des l'époque des premières concessions, pourraient se trouver en bordure nord du boulevard LaSalle, et possiblement en partie dans son emprise et dans celle de l'avenue du Trésor-Caché et de la rue Monette.

Réaliser des tranchées mécaniques aux emplacements présumés des structures anciennes afin de vérifier la présence de vestiges de ces structures. Ces tranchées seront au nombre de huit et leurs dimensions seront de 10,00 m sur 2,00 m. Dans l'emprise du boulevard LaSalle, de l'avenue du Trésor-Caché et de la rue Monette, effectuer une surveillance archéologique lors des travaux d'excavation planifiés par la MTQ.

Attention particulière portée au potentiel archéologique préhistorique.

H3 L'occupation de cette zone remonte au troisième quart du XVIIe siècle, alors que sont concédées les premières terres agricoles dans ses limites. Elle garde une vocation principalement agricole jusqu'au deuxième quart du XXe siècle. La présence de bâtiments en bordure de la route de La Chine (actuel boulevard LaSalle) est documentée à partir du premier quart du XIXe siècle mais pourrait être plus ancienne.

Correspond à l'emprise du boulevard LaSalle entre les piliers supportant la section est du pont Honoré-Mercier et la limite est de la zone d'étude, ainsi qu'à la bordure nord du boulevard, délimitée au nord par la bordure nord de la rue Monette, à l'ouest par les piliers soutenant la section est du pont Honoré-Mercier et à l'est par une droite située à 37 m à l'est de l'avenue Lafleur

11 771 m2 Des vestiges de bâtiments et dépendances associés à l'occupation de terres agricoles dans ce secteur, à partir au moins du début du XIXe siècle et possiblement des l'époque des premières concessions, pourraient aujourd'hui se trouver sous la bordure nord du boulevard LaSalle, dans l'emprise du boulevard, de l'avenue du Trésor-Caché et de la rue Monette.

Sur le terrain en bordure nord du boulevard LaSalle, réaliser des tranchées mécaniques aux emplacements présumés des structures anciennes afin de vérifier la présence de vestiges de ces structures. Ces tranchées seront au nombre de 12 et leurs dimensions seront de 10,00 m sur 2,00 m. Dans l'emprise du boulevard LaSalle, de l'avenue Lafleur et de la rue Monette, effectuer une surveillance archéologique lors des travaux d'excavation planifiés par le MTQ.

Attention particulière portée au potentiel archéologique préhistorique.

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4.0 Conclusion et recommandations

L'étude de potentiel archéologique a permis de préciser l'usage de l'espace de la zone d'étude du projet de réfection des ponts d'étagement Monette. En ce qui concerne la période préhistorique, la zone d’étude est occupée par des zones à potentiel archéologique, de la rive jusqu’à la rue Monette, à l’exception d’un talus abrupt qui distingue deux zones. Des sondages de 50 cm x 50 cm devraient être excavés aux endroits où des travaux de construction seront effectués, en dehors des espaces actuellement construits et des services publics. En ce qui a trait à la période historique, trois zones à potentiel archéologique ont été identifiées, localisées dans les parties sud et est de la zone d'étude.

Le potentiel archéologique de ces zones est associé principalement à l'exploitation agricole à partir du troisième quart du XVIIe siècle, ainsi qu'à la présence d'une route terrestre reliant le cœur de Montréal au secteur de Lachine. Les documents consultés témoignent de la présence de bâtiments en bordure de cette route à partir du premier quart du XIXe siècle, probablement même avant. Un plan d’interventions est proposé pour chacune des zones à potentiel archéologique identifiées.

Toutefois, ce plan devra être précisé à la lumière des travaux d’excavation nécessaires à la réalisation du projet de réfection des ponts Monette.

BIBLIOGRAPHIE

38 ARCHÉOCÈNE

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1994a Parc des rapides: histoire, géomorphologie, archéologie et axes d'interprétation. LaSalle, Ville

1994a Parc des rapides: histoire, géomorphologie, archéologie et axes d'interprétation. LaSalle, Ville

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